L'homme coupable doit-il rester indéfiniment sous le
coup de la colère divine ? La « blessure » de ses péchés
est-elle incurable ? Non ! Béni soit Dieu, une autre voie a
été ouverte pour lui, par la Justice divine ! Dieu a décrété
cette Justice, qu’Il accorde au pécheur, par la foi en
Jésus-Christ ; ce Nom signifie « Sauveur oint ».La foi qui justifie, désigne Christ en tant que Sauveur, dans
Ses trois fonctions : Prophète, Sacrificateur, et Roi ; cette
Justification nait de la confiance en Jésus, en l'acceptant, et
en s'attachant à Lui : les Juifs, comme les Gentils, sont les
bienvenus devant Dieu, par le biais de Christ. Il n'y a pas de
différence entre eux : cette Justice s’adresse à tous ceux qui
croient ; Elle leur est non seulement offerte, mais Elle est
« posée » sur eux, telle une couronne, ou une robe. Il s’agit de
la Grâce, elle est gratuite, simplement par miséricorde ; rien
en nous ne peut nous faire mériter cette faveur divine !
Si nous pouvons disposer gratuitement de la Grâce, Christ l'a
toutefois acquise, Il en a payé le prix. La foi considère
spécialement le sang de Christ, car c'est ce sang qui procure
l'expiation de nos fautes. Dans ces états de faits, Dieu déclare
Sa Justice. Il est clair qu'Il abhorre le péché, car seul le
sang de Christ pouvait Le satisfaire. Sa justice ne serait pas
parfaite s’Il voulait réclamer la dette de nos fautes, alors que
le Garant (Christ) l'a payée ; Dieu a accepté ce « paiement » en
toute satisfaction !
Mais dans son ignorance de la spiritualité et de la sainteté de la loi, il l'interprétait d'une manière toute littérale et extérieure. Dans ce sens, il pouvait avoir raison, et sa parole prouve qu'il s'était sérieusement appliqué à mener une vie morale. Et pourtant il lui reste un vague sentiment qu'il lui manque encore quelque chose, ce qui était déjà impliqué dans sa première question. (verset 16)