Pierre et ses frères, dirent au Seigneur qu'ils
étaient certains qu’Il était bien le Messie promis, le Fils du
Dieu vivant. Cette parole montrait qu'ils croyaient que Jésus
était bien plus qu'un homme ! Notre Seigneur déclara alors à
Pierre qu’il était béni : l'enseignement divin le rendait
différent de ses concitoyens incrédules.Christ ajouta qu'Il le nommait Pierre, faisant ainsi allusion
à sa constance et sa fermeté, à professer la Vérité. Le terme
traduit par « roc » (ou pierre dans certaines traductions*),
n'est pas le même mot que Pierre, mais il a une signification
semblable. Il est complètement faux de supposer que Christ
signifiait par là, que la personne de Pierre était « le » roc.
Sans aucun doute, Christ Lui-même est ce Roc, le seul, le
véritable Fondement de l'église ; et malheur à celui qui tente
d'en imposer un autre ! La confession de Pierre est ce roc, en
tant que doctrine. Si certains prétendent que Jésus n'est pas
le Christ, ils tentent d’affirmer par là, que celui qui Le
possède n’est alors aucunement participant de la véritable
Église : ils ne cherchent qu’à fourvoyer les autres.
Notre Seigneur annonça ensuite l'autorité dont Pierre allait
être investi. Jésus indiqua que l’apôtre allait être le premier
« élément » qui allait constituer l’église, avec toute la
fraternité qui allait ensuite en découler, parmi ses membres.
Il manquait encore aux disciples une certaine aptitude à
discerner le « fond » du cœur humain, risquant de ce fait, par
leur attitude, de commettre toujours des erreurs, voire
certains péchés ; ils furent cependant gardés de tout égarement
dans l’annonce de la voie qui mène au salut, à l’obéissance, au
comportement du croyant, et celle de la ruine finale qui attend
les impies et les hypocrites. Leurs connaissances et leur
compétence sur de tels sujets étaient correctes, en accord avec
l’enseignement céleste.
Toutes les « solutions personnelles » auxquelles peut prétendre
un homme, quel qu'il soit, pour absoudre ou pour prévenir les
péchés des hommes, ne sont que blasphèmes et absurdités. Nul
autre que Dieu ne peut pardonner l’iniquité.
Les verbes « lier et délier », (verset Matthieu 16:19*) dans le
langage commun des Juifs, signifiaient interdire, permettre, ou
enseigner ce qui était légal ou illicite.
* Parenthèses ajoutées par le traducteur pour faciliter la
compréhension du texte.
Comparer Marc 12.35-37 ; Luc 20.41-44.
- Les pharisiens s'étaient assemblés quand le légiste posa à Jésus la question précédente (versets 34,35) Le Sauveur en profite pour adresser à son tour à ses adversaires une question dont le but n'était point seulement de leur montrer leur ignorance, de les embarrasser et de les forcer au silence, (verset 46) mais de réveiller en eux, si possible, une idée plus élevée de celui qu'ils attendaient comme Messie. C'était là précisément le point essentiel sur lequel portaient toutes leurs attaques contre lui.
Quelle est votre opinion sur le Messie que vous attendez ? De qui doit-il être le descendant, selon les prophéties ?
Les pharisiens et le docteur de la loi répondent sans hésiter, conformément aux prophéties qu'ils connaissaient bien. Et tel est aussi l'enseignement du Nouveau Testament. (Matthieu 1.1 ; Luc 1.32,69 ; 3.31 ; Romains 1.3 ; 2Timothée 2.8)