Nous pouvons considérer la prophétie décrite dans ce
texte selon le même principe que de nombreuses autres citées
dans l'Ancien Testament : elles font toutes référence, avec
plus ou moins de précision, à la période de l'église.Ayant donné un aperçu des trente-huit années qui devaient
suivre Sa venue ici-bas, Christ décrit ensuite la fin de cette
période, à savoir la destruction de Jérusalem et la dispersion
complète de la nation juive ; c’est aussi une prophétie sur ce
qui doit arriver plus tard, lors de Sa seconde venue. La
dispersion des Juifs dans le monde entier confirme la véracité
des prédictions bibliques, tout en rappelant que le ciel et la
terre passeront, sans que la Parole de Jésus disparaisse ! Ceci
nous rappelle aussi qu’il faut prier pour ces temps si
particuliers, où ni la Jérusalem « terrestre », ni la
« spirituelle » ne seront plus foulées aux pieds par les
nations et qu’en ces temps, aussi bien les Juifs que les Païens
se tourneront vers le Seigneur.
Lorsque Christ est venu sur terre, avant la dispersion des
Juifs, c’était en vue de racheter les chrétiens, persécutés et
opprimés ; ensuite les églises connaîtront le « repos
spirituel ». Lors de Sa future venue, en vue de juger le monde,
Christ épargnera à tous les Siens ces temps de trouble. Les
jugements divins s’abattent si rapidement sur les Juifs, que
leur ville, Jérusalem, est mise en exergue, pour bien nous
montrer que leurs péchés de ses habitants ne resteront pas
impunis ; les fléaux annoncés par le Seigneur, et Ses menaces à
l’encontre des pécheurs impénitents, sont des avertissements
bien réels : concernant Jérusalem, Sa Parole s’est toujours
réalisée, à cause de Son courroux...
Cette demeure, favorisée par l'offre de tant de grâces de Dieu et par la présence du Sauveur, sera laissée déserte, vide, dévastée, désolée, comme toute ville, toute maison, toute âme d'où Dieu s'est retiré.
Lachmann, Westcott et Hort, suivant B, et quelques autres témoignages, omettent le mot déserte.