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Romains 1.16

16 à 17 L'Evangile, sujet de l'épitre.

Le texte reçu porte l'Evangile de Christ, mots qui manquent dans la plupart des majuscules, des versions et dans quelques minusc.

- Il y a dans l'Evangile quelque chose dont l'homme naturel aura toujours honte : il y lit sa condamnation et y découvre l'opprobre de son péché ; le pardon et la délivrance lui sont présentés au nom d'un crucifié et par le moyen même de la croix ; il doit recevoir le salut comme une grâce qu'il ne saurait mériter et qui anéantit son orgueil ; et enfin le Sauveur, rejeté du monde, n'offre ici-bas à ses disciples qu'une part dans ses humiliations et ses souffrances.

La croix de Christ, dans laquelle se résume tout l'Evangile, est "scandale aux Juifs folie aux Gentils.." (1Corinthiens 1.23)

Porter ce message de la croix au centre de la puissance et de la gloire de l'empire, dans la ville où toutes les écoles de la sagesse antique avaient leurs représentants, c'était encourir un opprobre certain et par conséquent s'exposer à la tentation d'avoir honte de l'Evangile.

Mais l'apôtre sera préservé d'une telle défaillance par l'expérience qu'il a faite, en lui-même et en beaucoup d'autres, de la puissance divine du salut qu'il annonce. (1Corinthiens 1.18)

Il y a plus. Quand il dit : je n'ai point honte, il veut dire : j'y trouve le plus sublime sujet de gloire (Galates 6.14 ; 1Timothée 1.11)

- L'Evangile n'est ni un système de doctrines, ni un code de morale, il est une puissance de Dieu, agissante et efficace ; par laquelle, le pécheur est arraché à son état de condamnation et de mort, pour avoir part à la grâce et à la vie. Cette puissance est en salut à tout homme qui croit.

Le salut a un côté négatif : il consiste à être délivré de la colère de Dieu, (verset 18) de la peine du péché, qui est la mort éternelle, (Romains 6.23) et un côté positif : il est le don de la justice, de la faveur et de l'amour de Dieu, le don d'une vie conforme à sa volonté et de la félicité éternelle. (Matthieu 1.21, note.)

Ce salut est assurée tout homme qui croit.

Croire, c'est se confier sans réserve en la grâce de Celui qui offre le salut ; c'est l'acte du cœur par lequel le pécheur repentant accepte avec joie l'œuvre que son Dieu Sauveur accomplit pour lui et en lui.

- Du moment que l'unique condition pour avoir part au salut est de croire, ce salut est offert et est accessible aussi bien aux Gentils qu'aux Israélites ; les uns et les autres sont à son égard sur un pied de parfaite égalité.

Cependant Paul dit : pour le Juif premièrement.

Premièrement manque, il est vrai, dans B et dans un manuscrit gréco-latin du 9e siècle. Tertullien atteste que Marcion l'omettait aussi. Quelques critiques pensent qu'il a été introduit ici par analogie avec Romains 2.9,10. Mais la plupart le tiennent pour authentique.

Les uns pensent que Paul veut dire : en vertu de l'alliance de grâce, traitée par Dieu avec son peuple, et parce que le salut vient de ce peuple (Jean 4.22 ; Romains 3.1 et suivants ; Romains 9.1 et suivants), il convient que l'Evangile soit annoncé au Juif premièrement. L'apôtre se conformait à cette règle dans son œuvre missionnaire, et lorsqu'il arrivait dans une ville où il y avait des Juifs, il commençait par prêcher dans leur synagogue. (Actes 13.46 ; 16.13 ; 17.1 ; 18.4)

D'autres entendent premièrement dans le sens de "principalement." L'apôtre voudrait dire que le Juif était, par la discipline de la Loi et par les promesses des prophètes, mieux préparé que le Grec à recevoir le salut. Ou bien sa pensée serait, avec une nuance d'ironie, que le salut gratuit offert dans l'Evangile est indispensable au Juif qui connaît le vrai Dieu, autant et plus qu'au Grec plongé dans les erreurs de l'idolâtrie. Le sens temporel de premièrement paraît pourtant le plus simple.

De récents interprètes ont essayé de tourner la difficulté en traduisant : l'Evangile est une puissance de Dieu en salut...premièrement au Juif et au Grec ; l'apodose sous-entendue serait : et ensuite aux représentants des autres nationalités. Mais l'apôtre ne dit nulle part que les Grecs aient eu un avantage sur les autres nations ; tandis qu'il oppose les Juifs et les Grecs. (1Corinthiens 1.22-24)


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