Jean Peterschmitt - l'Evangile, puissance de Dieu
Aucun résumé disponible
Faut-il prier pour Jérusalem ?
Question d'un Internaute : " Un membre de mon église déclare qu'il ne faut pas prier pour Jérusalem, sous prétexte …
Pasteur Yvan CASTANOU - Remporter le combat de la foi au sein de la tentation
Impact Centre Chrétien (ICC) est une église où l’amour de Dieu transforme le gens ordinaires en champion. La famille ICC …
Qu'est-ce que la foi en action ?
La Parole Vivante-291 Thème: Qu'est-ce que la foi en action ? Pasteur: Réjean Joly Animation: Pasteur Jeff Laurin & Pasteur …
Je le suis, je le crois et j'ai la vie
Je suis une femme de 33 ans qui a mis sa confiance en Jésus-Christ dès l'adolescence. Aujourd'hui j'entame ma dixième …
La prière qui déplace des montagnes
Lecture : Marc 11 : 22 "Jésus prit la parole, et leur dit: Ayez foi en Dieu. Je vous le …
Les meilleurs leaders sont ceux qui servent autrui
Dans son dernier livre " Soyez mieux rémunéré et promu plus rapidement " l'auteur Brian Tracy présente de façon claire …
Jonathan Bersot - Le juste vivra par la foi (Rm 9-10 - Pour votre salut)
Une prédication de l'Église de Pentecôte de Drummondville par le pasteur Jonathan Bersot dans le cadre de la série Le …
Le juste vivra par la foi : « Pour votre salut » Rom 9- 10 (#11)
Puissante est la croix – Romains 6,6-11 (IMP1511)
Les pieds percés, tu écrasas l’emprise du péché sur ma vie. Les mains trouées, tu effaças l’empreinte du péché sur …
Romains 5–16 - Synthèse
Redécouvrez le livre de Romains à travers notre série Lire les Ecritures, et saisissez la logique reliant la conception littéraire …
Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter
-
-
Versions de la Bible
- Segond 21
- Segond 1910
- Segond 1978 (Colombe)
- Parole de Vie
- Français Courant
- Semeur
- Parole Vivante
- Darby
- Martin
- Ostervald
- Hébreu / Grec - Strong
- Hébreu / Grec - Texte original
- World English Bible
Autres colonnes
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Dans ce passage, Moïse, après avoir énuméré les ordonnances de la loi et exhorté les Israélites à les pratiquer, ajoute, pour repousser la pensée que la volonté de Dieu est difficile à connaître et à faire : "Ce commandement, que je te prescris aujourd'hui, n'est pas quelque chose de trop élevé pour toi ni de trop éloigné. Il n'est pas dans les cieux pour que tu dises : qui montera pour nous aux cieux et l'ira prendre pour nous le faire entendre, afin que nous l'accomplissions ? Et il n'est pas de l'autre côté de la mer pour que tu dises : qui ira pour nous de l'autre côté de la mer et l'ira prendre pour le faire entendre, afin que nous l'accomplissions ? Car la parole est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, pour que tu l'accomplisses."
Ce passage du Deutéronome, Paul ne le cite pas expressément, il ne dit pas comme à verset 5 "Moïse écrit de la justice de la foi." C'est la justice qui vient de la foi, qui parle ainsi et se définit elle-même ; et Paul n'ajoute pas non plus qu'elle parle "en Moïse." Les termes qu'il lui prête sont donc de simples réminiscences du passage du Deutéronome.
A verset 8 seulement, nous avons une citation directe de Deutéronome 30.14. Il faut avoir égard à ce fait, en la question que l'on a soulevée : Paul prétend-il donner une explication des paroles de Moïse, en révéler le vrai sens caché ? ou se sert-il seulement des termes employés par Moïse en les détournant le sachant et le voulant de leur sens primitif ?
Dans le premier cas, il tomberait sous le reproche d'interprétation arbitraire, d'exégèse rabbinique ; car dans le Deutéronome les mots : "qui montera aux cieux...qui traversera la mer ?" s'entendent de la recherche anxieuse de la volonté de Dieu, tandis que Paul les comprend des efforts de la propre justice. Il substitue à "aller de l'autre côté de la mer," descendre dans l'abîme, parce que cette image convient mieux a sa pensée.
Puis il oppose à ces efforts de la propre justice Christ et son œuvre rédemptrice, auxquels le Deutéronome ne fait aucune allusion.
Enfin, à verset 8, où nous avons une citation expresse de Deutéronome 30.14, la parole, dans le Deutéronome, signifie "le commandement" que l'israélite peut accomplir, puisqu'il l'a "dans la bouche," le récite fréquemment, et "dans le cœur," c'est-à-dire l'aime et y demeure attaché.
Pour Paul, la parole, c'est la parole de la foi que nous prêchons.
D'autre part, si l'on suppose que Paul a employé tous ces termes en ayant conscience qu'il changeait leur sens, on ne comprend plus bien le but et l'utilité de ces emprunts ou de ces allusions. A quoi bon faire parler la justice de la foi dans les termes de Moïse, si elle leur donne un sens différent ?
Il nous paraît donc probable que l'apôtre n'a pas eu clairement conscience de détourner le passage du Deutéronome de son sens premier, en l'appliquant, comme il le fait, à la justice qui vient de la foi.
Cette application lui était suggérée par le fait que, dans le Deutéronome, il est question de la révélation et de la connaissance de la loi de Dieu, tout autant que de son accomplissement. Or, la révélation de la loi n'atteignait son but : créer une relation normale entre l'homme et Dieu, que par le don du salut gratuit offert à la foi.
En outre, le verset que l'apôtre cite expressément : la parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, rappelle l'admirable prophétie de Jérémie, (Jérémie 31.33) qui s'est accomplie sous la nouvelle alliance par l'œuvre de la régénération.
Paul a donc pu voir, sans trop d'arbitraire, dans les paroles de Moïse, comme un pressentiment de la justice nouvelle et parfaite que l'Evangile apporterait aux hommes ; et il a trouvé ingénieux de définir la justice de la foi dans les expressions mêmes employées par le législateur d'Israël pour définir la justice de la Loi.
- Sous l'alliance nouvelle, dire encore : qui montera au ciel ? chercher à mériter la vie éternelle par de bonnes œuvres, c'est faire descendre Christ du ciel, de ce ciel où il est monté après avoir accompli son œuvre rédemptrice, où il règne et d'où il communique par son Esprit à ceux qui croient en lui, la sainteté et la vie, tout ce qu'il leur faut pour parvenir au Père et avoir part à l'éternité bienheureuse. (Ephésiens 2.6 ; 4.8)
D'autres, avec moins de raison, pensent que faire descendre Christ du ciel, c'est nier qu'il en soit déjà descendu lors de son incarnation et demander qu'il vienne encore une fois. (Jean 1.17,18 ; 3.13 ; 6.38 ; 1Timothée 1.15) Mais l'on peut objecter à cette explication que celui qui cherche sa justice dans les œuvres ne réclame pas la venue d'un Sauveur il croit pouvoir s'en passer ; et par là, il dépouille Christ de sa dignité de médiateur entre Dieu et les pêcheurs.
- Dire encore : qui descendra dans l'abîme ? demander avec une conscience troublée par le sentiment du péché : qui nous retirera du séjour des morts ? c'est ramener Christ d'entre les morts, c'est nier que déjà il est "mort pour nos offenses et ressuscité pour notre justification," qu'il a vaincu, par sa mort et sa résurrection glorieuse, le péché et la mort, qu'il a accompli, par son sacrifice, toute l'œuvre de notre rédemption. C'est là précisément l'incrédulité que l'apôtre reproche aux Juifs.
- Ainsi, ce qui a été impossible à l'homme tant qu'il n'avait que la justice de la loi, lui est offert en Christ. Par la foi, il entre en possession de tous les droits de son Sauveur, de sa justice, de sa vie. Il n'a plus, pour être justifié et sauvé, qu'a "croire du cœur et à confesser de la bouche." (verset 9)
Aucun commentaire associé à ce passage.