Jean Peterschmitt - l'Evangile, puissance de Dieu
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La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Dans ce passage, MoĂŻse, aprĂšs avoir Ă©numĂ©rĂ© les ordonnances de la loi et exhortĂ© les IsraĂ©lites Ă les pratiquer, ajoute, pour repousser la pensĂ©e que la volontĂ© de Dieu est difficile Ă connaĂźtre et Ă faire : "Ce commandement, que je te prescris aujourd'hui, n'est pas quelque chose de trop Ă©levĂ© pour toi ni de trop Ă©loignĂ©. Il n'est pas dans les cieux pour que tu dises : qui montera pour nous aux cieux et l'ira prendre pour nous le faire entendre, afin que nous l'accomplissions ? Et il n'est pas de l'autre cĂŽtĂ© de la mer pour que tu dises : qui ira pour nous de l'autre cĂŽtĂ© de la mer et l'ira prendre pour le faire entendre, afin que nous l'accomplissions ? Car la parole est tout prĂšs de toi, dans ta bouche et dans ton cĆur, pour que tu l'accomplisses."
Ce passage du DeutĂ©ronome, Paul ne le cite pas expressĂ©ment, il ne dit pas comme Ă verset 5 "MoĂŻse Ă©crit de la justice de la foi." C'est la justice qui vient de la foi, qui parle ainsi et se dĂ©finit elle-mĂȘme ; et Paul n'ajoute pas non plus qu'elle parle "en MoĂŻse." Les termes qu'il lui prĂȘte sont donc de simples rĂ©miniscences du passage du DeutĂ©ronome.
A verset 8 seulement, nous avons une citation directe de Deutéronome 30.14. Il faut avoir égard à ce fait, en la question que l'on a soulevée : Paul prétend-il donner une explication des paroles de Moïse, en révéler le vrai sens caché ? ou se sert-il seulement des termes employés par Moïse en les détournant le sachant et le voulant de leur sens primitif ?
Dans le premier cas, il tomberait sous le reproche d'interprétation arbitraire, d'exégÚse rabbinique ; car dans le Deutéronome les mots : "qui montera aux cieux...qui traversera la mer ?" s'entendent de la recherche anxieuse de la volonté de Dieu, tandis que Paul les comprend des efforts de la propre justice. Il substitue à "aller de l'autre cÎté de la mer," descendre dans l'abßme, parce que cette image convient mieux a sa pensée.
Puis il oppose Ă ces efforts de la propre justice Christ et son Ćuvre rĂ©demptrice, auxquels le DeutĂ©ronome ne fait aucune allusion.
Enfin, Ă verset 8, oĂč nous avons une citation expresse de DeutĂ©ronome 30.14, la parole, dans le DeutĂ©ronome, signifie "le commandement" que l'israĂ©lite peut accomplir, puisqu'il l'a "dans la bouche," le rĂ©cite frĂ©quemment, et "dans le cĆur," c'est-Ă -dire l'aime et y demeure attachĂ©.
Pour Paul, la parole, c'est la parole de la foi que nous prĂȘchons.
D'autre part, si l'on suppose que Paul a employé tous ces termes en ayant conscience qu'il changeait leur sens, on ne comprend plus bien le but et l'utilité de ces emprunts ou de ces allusions. A quoi bon faire parler la justice de la foi dans les termes de Moïse, si elle leur donne un sens différent ?
Il nous paraßt donc probable que l'apÎtre n'a pas eu clairement conscience de détourner le passage du Deutéronome de son sens premier, en l'appliquant, comme il le fait, à la justice qui vient de la foi.
Cette application lui était suggérée par le fait que, dans le Deutéronome, il est question de la révélation et de la connaissance de la loi de Dieu, tout autant que de son accomplissement. Or, la révélation de la loi n'atteignait son but : créer une relation normale entre l'homme et Dieu, que par le don du salut gratuit offert à la foi.
En outre, le verset que l'apĂŽtre cite expressĂ©ment : la parole est prĂšs de toi, dans ta bouche et dans ton cĆur, rappelle l'admirable prophĂ©tie de JĂ©rĂ©mie, (JĂ©rĂ©mie 31.33) qui s'est accomplie sous la nouvelle alliance par l'Ćuvre de la rĂ©gĂ©nĂ©ration.
Paul a donc pu voir, sans trop d'arbitraire, dans les paroles de MoĂŻse, comme un pressentiment de la justice nouvelle et parfaite que l'Evangile apporterait aux hommes ; et il a trouvĂ© ingĂ©nieux de dĂ©finir la justice de la foi dans les expressions mĂȘmes employĂ©es par le lĂ©gislateur d'IsraĂ«l pour dĂ©finir la justice de la Loi.
- Sous l'alliance nouvelle, dire encore : qui montera au ciel ? chercher Ă mĂ©riter la vie Ă©ternelle par de bonnes Ćuvres, c'est faire descendre Christ du ciel, de ce ciel oĂč il est montĂ© aprĂšs avoir accompli son Ćuvre rĂ©demptrice, oĂč il rĂšgne et d'oĂč il communique par son Esprit Ă ceux qui croient en lui, la saintetĂ© et la vie, tout ce qu'il leur faut pour parvenir au PĂšre et avoir part Ă l'Ă©ternitĂ© bienheureuse. (EphĂ©siens 2.6 ; 4.8)
D'autres, avec moins de raison, pensent que faire descendre Christ du ciel, c'est nier qu'il en soit dĂ©jĂ descendu lors de son incarnation et demander qu'il vienne encore une fois. (Jean 1.17,18 ; 3.13 ; 6.38 ; 1TimothĂ©e 1.15) Mais l'on peut objecter Ă cette explication que celui qui cherche sa justice dans les Ćuvres ne rĂ©clame pas la venue d'un Sauveur il croit pouvoir s'en passer ; et par lĂ , il dĂ©pouille Christ de sa dignitĂ© de mĂ©diateur entre Dieu et les pĂȘcheurs.
- Dire encore : qui descendra dans l'abĂźme ? demander avec une conscience troublĂ©e par le sentiment du pĂ©ché : qui nous retirera du sĂ©jour des morts ? c'est ramener Christ d'entre les morts, c'est nier que dĂ©jĂ il est "mort pour nos offenses et ressuscitĂ© pour notre justification," qu'il a vaincu, par sa mort et sa rĂ©surrection glorieuse, le pĂ©chĂ© et la mort, qu'il a accompli, par son sacrifice, toute l'Ćuvre de notre rĂ©demption. C'est lĂ prĂ©cisĂ©ment l'incrĂ©dulitĂ© que l'apĂŽtre reproche aux Juifs.
- Ainsi, ce qui a Ă©tĂ© impossible Ă l'homme tant qu'il n'avait que la justice de la loi, lui est offert en Christ. Par la foi, il entre en possession de tous les droits de son Sauveur, de sa justice, de sa vie. Il n'a plus, pour ĂȘtre justifiĂ© et sauvĂ©, qu'a "croire du cĆur et Ă confesser de la bouche." (verset 9)
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