Alain Aghedu - L'argent, un bon serviteur mais un mauvais maître
A la lumière de la Bible, le pasteur Alain AGHEDU nous parle de la relation à l’argent illustrée par le …
Être soumis aux autorités. (Romains 13:1-7)
Exhortations à l'amour mutuel. (Romains 13:8-10)
Exhortations à la modération et à la sobriété. (Romains 13:11-14)
Le pouvoir du péché et de la corruption est tel, que beaucoup sont gardés de pratiquer des infractions uniquement par la « peur du gendarme ». Tu bénéficies des bienfaits de l’autorité, fais donc ce que tu peux pour les conserver, sans nuire au système qui te gère. Ceci exhorte les hommes à vivre paisiblement, là où Dieu les a placés, 1Ti 2:1,2.
Les chrétiens ne doivent pas utiliser la ruse ni la fraude. Tout détournement ou tout commerce illicite de marchandises, toute retenue ou éviction des devoirs, est une rébellion contre l'ordre établi par Dieu. Toute infraction à cette règle pénalise notre prochain, qui devra « fournir » davantage pour combler ce préjudice ; toute contrebande, ou association de malfaiteurs s’inscrit dans la même pensée.
Il est vraiment regrettable que des personnes qui professent l'Évangile puissent approuver des pratiques aussi malhonnêtes. Ce texte nous enseigne qu'il appartient à tous les chrétiens d'apprendre et de mettre en pratique la piété, la paix du cœur, quelle que soit l’attitude des autres, en termes de droiture.
Ne soyez « en dette » envers personne. Donnez à chacun ce qui lui appartient. Ne dépensez pas ce que vous devez aux autres. Beaucoup de personnes peu scrupuleuses, ne pensent guère aux tristes conséquences de l’endettement.
L'amour pour les autres inclut tous les devoirs de la loi. Les cinq derniers des dix commandements sont tous résumés dans cette loi royale : « tu aimeras ton prochain comme toi-même » ; cela signifie qu’il faut l’aimer avec la même sincérité qu’on a pour soi-même, bien qu’il ne s’agisse pas d’une même mesure et d’un même degré. Celui qui aime son prochain comme lui-même, désirera son bien-être. Cette règle d'or est fondée sur ce principe : faire aux autres ce que nous voudrions qui nous soit fait !
L'amour est un principe vivant et actif de l'obéissance à la loi entière. Nous devons éviter de blesser notre prochain, de nuire à nos relations avec lui, à ce qu’il possède ; efforçons-nous aussi de ne pratiquer aucune sorte de mal envers quiconque, de veiller à nous rendre utile, en toutes circonstances ici-bas !
- Quand doit-il se réveiller ? Maintenant ! Il doit s’échapper du sommeil de la sécurité matérielle, de la paresse et de la négligence, du sommeil de la « mort et de l’engourdissement spirituels ». – En ce qui concerne le temps : « le jour approche » ; c’est un moment important. Le salut est « à portée de main ». Veillons sur le chemin que nous empruntons, améliorons notre conduite, nous approchons de la fin de notre voyage. Soyons prêts ! La nuit s'éloigne, le jour approche. - Il est temps de nous vêtir. Quels anciens vêtements devons-nous ôter ? Ceux que nous portions la nuit. Nous devons rejeter les œuvres coupables des ténèbres. Que devons-nous revêtir ? Comment devons-nous « habiller » notre âme ? - Revêtons les armes de la lumière ! Un chrétien doit considérer qu'au départ, il est désarmé. Les grâces de l'Esprit constituent son armure, pour protéger son âme des tentations de Satan, et des assauts néfastes de ce monde. Revêtons-nous de Christ : cela inclut tout ! Revêtons la justice de Christ, pour notre justification ! Revêtons l'Esprit et la Grâce de Christ, pour notre sanctification ! Nous devons nous « revêtir » du Seigneur Jésus, Il doit nous gouverner, après nous avoir rachetés ; Il est l’Oint, désigné par le Père pour cette œuvre souveraine, que représente le salut. - Comment marcher : dès que nous sommes debout et prêts ! Nous ne devons pas nous asseoir de nouveau, mais nous avancer : marchons ! Dans le christianisme, il nous est enseigné comment marcher, de façon à plaire à Dieu, Celui qui nous voit en permanence. Marchons honnêtement, comme en plein jour, évitant les œuvres des ténèbres. Là où il y a tumulte et ivresse, il y a en général impudicité et libertinage, conflits et envies. Salomon regroupe tous ces maux dans Proverbes 23:29-35.
- De quoi devons-nous faire provision ? Notre grand souci doit être de pourvoir à notre âme : devons-nous autant négliger notre corps ? Deux choses sont défendues : nous embarrasser des inquiétudes et des soucis et nous laisser dériver vers des désirs douteux. Le « nécessaire » doit être satisfait, mais les mauvais appétits doivent être contrôlés et éliminés. Recherchons la nourriture nécessaire à notre bonne santé, c’est notre devoir : il nous est enseigné de prier pour notre pain quotidien ; ne recherchons pas, par contre celle qui pourrait satisfaire notre convoitise, c’est une provocation contre Dieu, Psaume 78:18.
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L'apôtre applique a nos relations avec tous nos semblables ce qu'il vient de dire (verset 7) de nos rapporte avec les représentants de l'Etat : n'ayez de dette envers aucun d'eux, acquittez-vous fidèlement de tous vos devoirs envers chacun.
Mais il est un devoir dont nous ne nous acquitterons jamais entièrement, c'est le devoir d'aimer nos frères ; quoi que nous fassions, une partie de notre dette envers le prochain subsistera ; elle s'accroîtra même à mesure que nous chercherons à remplir les obligations qu'elle nous impose, car ces obligations sont illimitées.
"La tâche de l'amour est infinie. Plus l'amour est actif, plus il la voit grandir, car, inventif comme il l'est, il découvre incessamment de nouveaux objets à son activité." Godet.
Plus nous nous acquittons de cette dette, plus elle augmente ; mais aussi plus nous la payons, plus nous devenons riches pour la payer encore.
"L'amour que nous donnons n'est pas perdu pour nous ; Il se multiplie en se donnant." Augustin.
Du reste, dans ce passage, Paul considère surtout l'amour comme le moyen de remplir tous les devoirs de la justice, de "ne point faire de mal au prochain." (verset 10) Il ne revient donc pas au sujet de la charité et de l'amour fraternel, qu'il a traité Romains 12.9 et suivants L'amour que l'apôtre recommande ici, c'est l'amour du prochain en général et non l'amour des chrétiens les uns pour les autres. (1Thessaloniciens 4.9 ; Jean 13.34)
Il dit : "Celui qui aime les autres a accompli la loi." Le verbe est au passé, parce que cet amour est une sûre garantie de l'accomplissement de tous les commandements de la loi ; celleci peut être envisagée comme déjà tout accomplie par celui qui aime. (verset 10)
Ne soyez « en dette » envers personne. Donnez à chacun ce qui lui appartient. Ne dépensez pas ce que vous devez aux autres. Beaucoup de personnes peu scrupuleuses, ne pensent guère aux tristes conséquences de l’endettement.
L'amour pour les autres inclut tous les devoirs de la loi. Les cinq derniers des dix commandements sont tous résumés dans cette loi royale : « tu aimeras ton prochain comme toi-même » ; cela signifie qu’il faut l’aimer avec la même sincérité qu’on a pour soi-même, bien qu’il ne s’agisse pas d’une même mesure et d’un même degré. Celui qui aime son prochain comme lui-même, désirera son bien-être. Cette règle d'or est fondée sur ce principe : faire aux autres ce que nous voudrions qui nous soit fait !
L'amour est un principe vivant et actif de l'obéissance à la loi entière. Nous devons éviter de blesser notre prochain, de nuire à nos relations avec lui, à ce qu’il possède ; efforçons-nous aussi de ne pratiquer aucune sorte de mal envers quiconque, de veiller à nous rendre utile, en toutes circonstances ici-bas !