Dans ce texte, la « Dame élue » est citée en référence pour
l'éducation vertueuse et religieuse donnée à ses enfants ; elle
est exhortée à demeurer dans la doctrine de Christ, à persévérer
dans la vérité, et à éviter avec soin les vains enseignements
des faux docteurs. Mais l'apôtre l'implore avant tout, pour
qu’elle pratique ces grands commandements, qui concernent l'amour
et la charité chrétienne.* L'apôtre salue la Dame élue et ses enfants. (2 Jean 1:1-3)
Il exprime sa joie, au vu de leur foi et leur amour. (2 Jean 1:4-6)
Il les met en garde contre les faux docteurs. (2 Jean 1:7-11)
Conclusion de l’épitre. (2 Jean 1:12,13)
2 Jean 1:1-3 La piété permet d’offrir des compliments sincères, au
moyen de véritables expressions de respect et d'amour. Celui qui
sert le Seigneur depuis de nombreuses années est une personne
honorable ; un responsable spirituel l'est encore plus.
Cette deuxième lettre de l’apôtre est adressée à une mère
respectable, d’origine chrétienne, et à ses enfants ; il est
bon que l'Évangile soit également diffusé de cette manière, en
étant adressé à de vénérables personnes.
Les familles doivent être encouragées et exhortées à pratiquer
leurs devoirs familiaux, dans l’amour. Ceux qui aiment la
vérité et la piété doivent aimer constater ces mêmes sentiments
chez les autres ; cette dame « Kyria, l’élue », était estimée
non pas pour son rang, mais pour sa sainteté. Là où la piété
demeure vraiment, elle y séjourne pour toujours !
L'apôtre implore Dieu le Père et Son Fils, d'accorder la grâce,
la faveur divine, la miséricorde, sources de toutes bénédictions.
C'est en effet une grâce que toute bénédiction spirituelle
puisse être accordée à des mortels coupables. Il en est ainsi
pour la Miséricorde, la libre amnistie et le pardon céleste ;
ceux qui sont déjà riches dans la Grâce, ont cependant besoin d'un
pardon continuel.
Quelle bénédiction en effet de vivre dans la paix, en toute
tranquillité d'esprit, avec une conscience pure, étant
réconciliés avec Dieu, dans la prospérité : tous ces éléments
sont joints à la Vérité et à l’Amour de ce Dernier.
Cette épithète ne saurait être entendue ici dans le sens où elle s'applique à tout vrai chrétien. Elle désigne Rufus comme distingué par sa sainteté et son activité, qui faisaient de lui un chrétien "de choix." Marc, (Marc 15.21) écrivant son Evangile à Rome, désigne Simon de Cyrène comme "le père d'Alexandre et de Rufus."
On est amené naturellement à identifier le Rufus de notre passage avec le fils de Simon de Cyrène. Paul a dû avoir des relations bien intimes avec cette famille, puisqu'il considère la mère de Rufus comme la sienne. Il est impossible de dire à quel moment il jouit de ses soins maternels.