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Zacharie 4

    • 1

      Me réveilla. A la suite des visions précédentes, le prophète était-il retombé dans un sommeil naturel ? Il nous paraît plus probable que cette expression signifie qu'il était sorti de l'état d'extase et revenu à son état naturel. Cet état n'est donc pas celui du sommeil proprement dit ; il est à l'extase ce que le sommeil est à la veille. Par les soins de l'ange interprète, Zacharie est de nouveau ravi en esprit et remis en état de contempler les visions de Dieu.

      2

      Et il me dit... Par cette question, l'ange aiguise en quelque sorte le regard du prophète et le stimule à discerner ce qui apparaît.

      Et je dis : Le prophète décrit ce qu'il découvre successivement dans le tableau qui s'offre à lui. Le texte massorétique lit et il me dit, comme si c'était l'ange lui-même qui décrivait la vision ; mais la variante d'après laquelle nous avons traduit nous parait absolument préférable.

      Un candélabre. Le mot employé est celui par lequel était désigné le chandelier d'or dans le sanctuaire. Le terme de candélabre exprime mieux que celui de chandelier tout un système de lampes.

      Son bassin : un réservoir d'huile en forme de boule, qui était placé au sommet du candélabre.

      Ses sept lampes. Dans le chandelier du sanctuaire, les sept lampes étaient sur un seul plan horizontal ; mais on ne peut admettre qu'il en fût de même dans le candélabre contemplé par Zacharie, à cause de ce réservoir central qui alimentait toutes les lampes. Rien de semblable n'avait lieu dans le chandelier du temple, dont les lampes étaient fournies d'huile chaque jour par le sacrificateur de service. Nous devons donc plutôt nous représenter les sept lampes comme formant un cercle autour de la tige centrale, au sommet de laquelle (al rôschah) se trouvait le bassin qui les alimentait.

      Sept conduits pour chacune. On a essayé de traduire le terme hébreu sept et sept dans le sens de quatorze, ce qui aurait fait deux conduits pour chaque lampe ; mais le seul sens possible est : sept conduits pour chacune des sept lampes... d'après l'usage de la langue hébraïque constaté par 2Samuel 21.20 ; 1Chroniques 20.6. Cela nous confirme dans la pensée que les sept lampes formaient un cercle autour du bassin servant de réservoir ; ce n'était qu'ainsi que sept conduits pouvaient conduire de ce réservoir à chaque lampe.

      3

      Deux oliviers. En quelque sorte, les deux sources de l'huile qui affluait constamment dans ce candélabre (voir au verset 14).

      5

      La réponse de l'ange a pour but de stimuler l'intelligence du prophète.

      6

      A Zorobabel. Zacharie n'était que l'intermédiaire par lequel l'encouragement divin devait parvenir à Zorobabel. Dieu avait, tout à l'heure, encouragé Jéhosua à reprendre ses fonctions sacerdotales, malgré son indignité et celle du peuple, en lui faisant contempler le terme sublime auquel devait aboutir ce sacerdoce : le Messie et son sacrifice. Il encourage maintenant Zorobabel en lui donnant l'assurance que, malgré sa faiblesse propre et celle de la nation, le travail récemment repris de la construction du temple, ainsi que tout ce qui s'y rattache dans l'avenir, arrivera à bonne fin.

      Par mon Esprit. Sans force et sans armée, Zorobabel pouvait se dire : Comment cette œuvre de relèvement réussira-t-elle ? Le Seigneur répond : Ce n'est point ici une œuvre accomplie par la force humaine ; mon Esprit seul en est l'agent.

      Cette réponse est une application plutôt qu'une explication de la vision : mais celle-ci est renfermée dans celle-là, car il est évident, que l'huile découlant des oliviers dans le candélabre est ici, comme en général dans l'Ecriture, l'emblème du Saint-Esprit que Dieu déclare être la seule force nécessaire à Zorobabel et au peuple. Comparez les expressions d'Apocalypse 1.4, les sept esprits qui sont devant le trône, et Apocalypse 1.20, les sept chandeliers qui sont les sept églises.

      7

      Grande montagne. Zorobabel voit devant lui une œuvre qui lui paraît impossible à accomplir, semblable à une montagne inaccessible que contemple sur son chemin le voyageur. Par la puissance de l'Esprit divin agissant en lui, cette montagne deviendra aussi facile à franchir qu'une plaine. Comparez les expressions proverbiales semblables Matthieu 21.21 ; 1Corinthiens 13.2.

      Il élèvera la pierre... C'est ici la pierre principale qui doit figurer au fronton du temple. Il en avait été parlé dans la vision précédente comme étant, dès maintenant, l'objet de toute la sollicitude de Dieu et portant en elle la marque de cette protection spéciale. Zorobabel reçoit de la bouche de Dieu l'assurance qu'il aura certainement la joie de hisser cette pierre à la place qui lui est destinée, et cela aux acclamations de tout le peuple réuni pour cette cérémonie.

      Grâce, grâce sur elle ! Littéralement : Grâce, grâce à elle ! Le peuple sent bien, après les catastrophes passées, que cet édifice ne sera durable qu'autant que la faveur divine reposera sur lui.

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      L'ange déclare ici sans image à Zorobabel ce qui était renfermé dans la figure précédente : l'achèvement, par ses soins, de la construction du temple.

      Tu connaîtras. En voyant consommée l'œuvre qui lui paraissait impossible, Zorobabel comprendra que cette vision n'était pas un vain songe, mais que l'ange qui lui fait cette promesse était réellement l'envoyé de l'Eternel.

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      Qui dédaignerait... ? Ce n'était point seulement pour la construction du temple, c'était pour toute l'œuvre de la restauration d'Israël, que Zorobabel avait besoin d'apprendre à contempler sans découragement le temps des petites choses.

      Ils se sont réjouis... Quel motif pour Zorobabel de se réjouir du spectacle qu'il a sous les yeux, au lieu de s'en attrister, comme il le faisait sans doute, que la pensée surprenante qu'il y a de la joie jusque dans le cœur de l'Eternel, en contemplant cette œuvre si chétive à vues humaines ! Le serviteur ne se réjouirait-il pas de ce dont se réjouit le Maître ?

      Le fil à plomb : Pour bâtir le temple.

      Ces sept là. Ces mêmes sept yeux de l'Eternel dont il a été parlé 3.9, et dont il est dit qu'ils étaient fixés sur cette pierre.

      Qui parcourent la terre. En contemplant la terre, la toute-science divine n'y rencontre rien qui égale en prix à ses yeux cet humble travail de Zorobabel construisant l'édifice auguste auquel est attaché le salut du monde.

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      Une chose excite encore la sérieuse curiosité du prophète : Que sont les deux oliviers qui dominent, à droite et à gauche, le chandelier ? L'ange ne répond rien à cette question. Que signifie ce silence ? Il ne peut, à nos yeux, signifier qu'une chose : c'est que nous sommes ici en face d'un saint mystère, d'un arrhèton (non-dit, en grec). Nous ne pouvons donc admettre aucune des explications ordinairement données, comme si ces oliviers représentaient le sacerdoce et la royauté, ou l'église judéo-chrétienne et l'église pagano-chrétienne. Les deux sources suprêmes de l'Esprit saint qui fait vivre le peuple de Dieu ne peuvent être que l'Eternel et l'ange de l'Eternel. Dans les visions précédentes, les deux personnes de l'Eternel et de son ange ont été, à chaque instant, présentées comme agissant en faveur du peuple. L'huile provient simultanément des deux, de même que dans le Nouveau Testament, il est dit de l'Esprit qu'il procède du Père et du Fils (Jean 15.26).

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      Un second point qui préoccupe Zacharie, ce sont les deux branches terminées chacune par une grappe d'olives et qui aboutissent aux deux entonnoirs formant les ouvertures latérales du réservoir. Ici, la réponse est nettement donnée par l'ange.

      Deux grappes d'olives. Le sens du mot hébreu que nous traduisons par grappes est incertain : il se rapproche beaucoup du mot qui signifie épi ; c'est sans doute le rameau avec la grappe qui le termine. Les olives laissaient couler l'huile dont elles étaient gonflées dans deux réceptacles qui la conduisaient au réservoir ; l'huile découlait sans pression, goutte à goutte, comme de l'or liquide.

      14

      Les deux fils de l'onction. Ce sont les deux charges du sacerdoce et de la royauté, représentées en ce moment par Jéhosua et Zorobabel. Il les appelle littéralement les fils de l'huile, les hommes jouissant du privilège de l'onction. Le souverain sacrificateur portait en Israël le nom de Haccohen hammaschiach : le sacrificateur oint (Lévitique 4.5, etc.), et le roi, celui de Meschiach Jehova : l'oint de Jéhova (2Samuel 1.14 etc.). Ces deux charges sont en effet les organes des grâces et des forces abondantes que Dieu veut répandre sur son peuple. On pourrait rattacher le sacerdoce à la personne de l'ange de l'Eternel qui a intercédé pour le peuple au chapitre 1, et la royauté à l'Eternel lui-même. Dans la vision Apocalypse chapitre 11, les deux prophètes qui luttent avec l'Antéchrist et qui sont représentés comme un nouveau Moïse et un nouvel Aaron, portent aussi le nom de fils de l'onction, sans doute parce qu'Aaron représentait le sacerdoce et Moïse la royauté.

      Qui se tiennent auprès du Seigneur... pour recevoir les ordres qu'ils doivent exécuter.

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