Jonathan Bersot - Jésus sauve
Une prédication de l'Église de Pentecôte de Drummondville par le pasteur Jonathan Bersot. Série : Connais-tu Jésus ?
Cette deuxième épître de Pierre est manifestement la suite de la précédente. L'apôtre, ayant auparavant annoncé aux chrétiens les bénédictions que Dieu leur a réservées, exhorte ceux qui ont reçu ces dons précieux, à s'efforcer de croître dans la Grâce et la sanctification.
L’apôtre met les chrétiens en garde contre la méchanceté des faux docteurs, des imposteurs et des moqueurs, en réfutant leurs fausses assertions, 2 Pierre 3:1-7 ; il expose pourquoi le grand jour du retour de Christ semble tarder pour certains, en décrivant la gravité de cet événement et ses terribles conséquences ; diverses exhortations sont ensuite données, relatives l'assiduité et la sainteté.* Exhortations à bénéficier librement des diverses grâces spirituelles, en plus de celle de la foi. (2 Pierre 1:1-11). L'apôtre pressent son décès. (2 Pierre 1:12-15) Pierre confirme la Vérité de l'Évangile, en ce qui concerne la présence de Christ lors du Jugement. (2 Pierre 1:16-21)
2 Pierre 1:1-11 La foi unit le croyant à Christ ; elle en fait un être revivifié, elle purifie et transforme son cœur ; chaque croyant sincère est justifié par sa foi, au regard de Dieu. La foi amène la piété, et produit des effets que nulle autre grâce ne peut produire dans l’âme.
En Christ demeure toute plénitude, le pardon, la Paix, la Grâce, la connaissance, et de nombreux principes spirituels ; tous ces éléments sont accordés par l’intermédiaire du Saint-Esprit. Ces promesses sont faites à ceux qui sont « participants de la nature divine » ; elles nous pousseront à découvrir si nous sommes vraiment « renouvelés » spirituellement en profondeur ; convertissons toutes ces promesses en prières, par la grâce du Saint-Esprit, cette grâce qui transforme et qui purifie l’âme !
Le croyant doit ajouter de la connaissance à sa vertu, pour croître dans toute la Vérité et la Volonté de Dieu. Nous devons ajouter à cette connaissance la modération, en ce qui concerne les vains attraits de ce monde ; ayons aussi de la patience, et une soumission joyeuse à la Volonté divine. La tribulation affermit la patience, grâce à laquelle nous portons toutes nos calamités et épreuves, en silence et en toute soumission.
À la patience nous devons ajouter la piété : cette pensée inclut les saintes affections et dispositions que l'on trouve dans la véritable adoration de Dieu ; ayons une tendre affection pour tous nos frères chrétiens ; ils sont en fait enfants du même Père, serviteurs du même Maître, membres de la même famille, voyageurs vers le même pays, héritiers du même héritage.
En conséquence, les chrétiens doivent œuvrer, afin d’atteindre le but de leur vocation et de leur élection, en croyant et en pratiquant le bien : ils pourront ainsi joindre tous leurs efforts et bénéficier pleinement de la Grâce et de la Miséricorde divines, de Celui qui les soutient et les empêche de chuter.
Ceux qui se sont appliqués ici-bas dans l'exercice de la piété, connaîtront une entrée triomphante dans le Royaume éternel de Christ ; ils régneront avec Lui pour toujours ; le fait de pratiquer toute bonne œuvre ici-bas nous montre que nous sommes sur le chemin qui mène à l'entrée au ciel !
Le corps n'est qu'un « tabernacle », ou qu’une « tente », pour l'âme. C'est une demeure mobile et temporaire. Ressentant l’approche de sa mort, l'apôtre Pierre s’applique à bien régler ses dernières affaires. Rien ne peut donner autant de sang-froid que la perspective de la mort, en sachant que nous avons fidèlement et simplement suivi le Seigneur Jésus, en recherchant Sa Gloire. Ceux qui aiment le Seigneur, témoignent de Son Amour et de Sa tendresse. Cette pratique les fait croître dans la connaissance de Christ et par la Parole de Dieu, les rend capables de suivre un tel cheminement !
La loi nous révèle notre état misérable, à cause du péché, mais nous laisse tels quels. Elle nous fait découvrir notre « maladie spirituelle », mais ne nous donne aucun remède. Le fait de « voir », dans l’Évangile, Jésus-Christ crucifié, guérit une âme.
Essayez de dissuader de son avidité, une personne vraiment matérialiste : quelques grammes d’or devant elle mettront fin à tous vos bon arguments ! Tentez, par de solides arguments, de calmer la colère d'un homme furieux : il aura rarement la patience de les entendre tous ! Essayez d’écarter un impudique de la voie du péché : un simple sourire séducteur sera plus fort que tout raisonnement de bonne conduite...
Mais approchons-nous de telles personnes avec l'Évangile, en les exhortant par le sang précieux de Jésus-Christ, versé à la croix pour sauver leur âme de l'enfer, et pour racheter leurs péchés : une telle intercession puissante montrera que des personnes repentantes, confesseront que leur cœur brûle en eux par leur péché, alors que des impies, tel Agrippa, dans Actes 26:28, pourront dire ironiquement qu'on tente de les persuader de devenir presque chrétiens...
Dieu a porté toute Son affection sur Christ, et Il fait de même pour nous, si nous sommes EN ce Dernier. Il est le Messie promis, Celui par lequel tous ceux qui croient en Lui seront acceptés et sauvés.
La vérité et la réalité de l'Évangile sont prédites par les prophètes et les écrivains de l'Ancien Testament : ils ont parlé et écrit sous l'influence de Dieu, d'après les directives de Son Esprit. Combien notre foi est affermie, en entendant une parole aussi certaine !
Quand la lumière de l'Écriture et le Saint-Esprit pénètrent une âme aveuglée par le péché, c'est comme l'aube naissante, qui perce et se diffuse dans la nuit, jusqu'à ce qu'il fasse parfaitement jour. Comme l'Écriture est la révélation de l'Esprit et de la Volonté de Dieu, chacun doit La sonder, afin d’en comprendre le sens et toute signification. Le chrétien sait que ce livre est la Parole de Dieu, par lequel il goûte une douceur, ressent une puissance, et discerne la gloire, toutes divines.
Les prophéties, déjà accomplies en la Personne et le salut de Christ, ainsi que dans tout ce qui concerne l'église et le monde, forment une preuve incontestable de la vérité du Christianisme. Le Saint-Esprit a inspiré de saints hommes, pour qu’ils parlent et écrivent. Il les a ainsi aidés et dirigés à énoncer ce qu'ils ont reçu de Sa part, afin qu'ils puissent exprimer clairement leur témoignage. Les Écritures peuvent donc être considérées comme la « parole du Saint-Esprit : » toute la plénitude et la simplicité de cette Parole, toute Sa puissance et toute la précision de Ses expressions, proviennent de Dieu.
Associez la foi à tout ce que vous découvrez dans les Écritures, estimez et vénérez la Bible, le livre écrit par de saints hommes, enseignés et dirigés par le Saint-Esprit !
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Voir sur ces titres 1Pierre 1.1 ; Romains 1.1 ; Jacques 1.1 et comparer l'introduction à notre épître.
Syméon (Sin., A, majuscules), le nom de l'apôtre ne se trouve que dans Actes 15.14 sous cette forme qui se rapproche le plus de la consonnance hébraïque.
Simon (B) est la forme ordinaire, qui reproduit la prononciation grecque.
Les noms de Simon Pierre sont associés Luc 5.8 ; Matthieu 16.16, et dans l'évangile de Jean.
Grec : A ceux à qui est échue (par le sort, Luc 1.9 ; Jean 19.24) une foi de même prix qu'à nous. Ce verbe exprime fortement la souveraineté de la grâce qui seule produit une foi vivante. Celle-ci est un don de Dieu, d'un prix infini, puisqu'elle a pour fruit la vie éternelle. Elle est du même prix, parce qu'elle a les mêmes effets, pour les lecteurs de l'épître et pour ceux que l'auteur désigne par nous.
On a appliqué ce nous aux apôtres, qui seraient distingués des simples fidèles, comme formant une classe à part ; on l'a entendu des chrétiens d'origine juive, auxquels appartenait l'auteur, tandis que les destinataires de l'épître seraient des chrétiens d'origine païenne. (Comparer Actes 11.17) Mais il est plus naturel de penser que dans ce nous l'auteur comprend tous ceux qui possèdent la foi commune à tous les chrétiens, ou qui partagent déjà ses convictions à l'égard des faits et des vérités qu'il va rappeler à ses lecteurs. (Reuss.)
Le complément : en la justice de notre Dieu,...est rattaché par quelques-uns au qualificatif du même prix : ce qui donne à leur foi un prix égal, c'est la justice de notre Dieu. Mais les termes qu'on réunit ainsi sont séparés dans la phrase grecque.
D'autres le relient au verbe : "Ceux qui, en ou par la justice de notre Dieu,...ont reçu en partage une foi..." Mais ce n'est pas la justice qui donne la foi, c'est plutôt la foi qui saisit la justice à moins qu'on entende par la justice de Dieu l'attribut en vertu duquel il donne à tous, aux païens comme aux Juifs, une foi de même prix.
Il vaut mieux construire : une foi en la justice, ou fondée sur la justice de Dieu. Le mot justice peut alors se prendre dans le sens qu'il a dans les épîtres de Paul ; (comparez Romains 1.17 ; 3.21-31) c'est la justice parfaite, dont le Sauveur revêt ses rachetés devant Dieu, et qui, d'une part, est imputée à leur foi, les rend justes aux yeux de Dieu et, d'autre part, les renouvelle et les sanctifie intérieurement ; double effet provenant de la même cause.
Avec la majorité des interprètes, nous traduisons : de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ. Il serait plus conforme à la grammaire grecque de traduire : de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ, car l'article n'est pas répété devant Sauveur.
Une formule semblable se trouve dans : 1Pierre 1.11 ; 2.20 ; 3.18, où l'auteur dit : "Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ."
D'après l'analogie de ces passages s'est produite, dans notre verset, la variante du Sin. qui remplace Dieu par Seigneur. Mais ce qui semble indiquer que le mot Dieu n'est pas un simple attribut de Jésus-Christ, (comparez 2.13, note) et que l'auteur a bien dans la pensée le Père et le Fils, c'est qu'au verset suivant, il nomme d'abord Dieu, puis Jésus notre Seigneur.
Cette deuxième épître de Pierre est manifestement la suite de la précédente. L'apôtre, ayant auparavant annoncé aux chrétiens les bénédictions que Dieu leur a réservées, exhorte ceux qui ont reçu ces dons précieux, à s'efforcer de croître dans la Grâce et la sanctification.
L’apôtre met les chrétiens en garde contre la méchanceté des faux docteurs, des imposteurs et des moqueurs, en réfutant leurs fausses assertions, 2 Pierre 3:1-7 ; il expose pourquoi le grand jour du retour de Christ semble tarder pour certains, en décrivant la gravité de cet événement et ses terribles conséquences ; diverses exhortations sont ensuite données, relatives l'assiduité et la sainteté.* Exhortations à bénéficier librement des diverses grâces spirituelles, en plus de celle de la foi. (2 Pierre 1:1-11). L'apôtre pressent son décès. (2 Pierre 1:12-15) Pierre confirme la Vérité de l'Évangile, en ce qui concerne la présence de Christ lors du Jugement. (2 Pierre 1:16-21)
2 Pierre 1:1-11 La foi unit le croyant à Christ ; elle en fait un être revivifié, elle purifie et transforme son cœur ; chaque croyant sincère est justifié par sa foi, au regard de Dieu. La foi amène la piété, et produit des effets que nulle autre grâce ne peut produire dans l’âme.
En Christ demeure toute plénitude, le pardon, la Paix, la Grâce, la connaissance, et de nombreux principes spirituels ; tous ces éléments sont accordés par l’intermédiaire du Saint-Esprit. Ces promesses sont faites à ceux qui sont « participants de la nature divine » ; elles nous pousseront à découvrir si nous sommes vraiment « renouvelés » spirituellement en profondeur ; convertissons toutes ces promesses en prières, par la grâce du Saint-Esprit, cette grâce qui transforme et qui purifie l’âme !
Le croyant doit ajouter de la connaissance à sa vertu, pour croître dans toute la Vérité et la Volonté de Dieu. Nous devons ajouter à cette connaissance la modération, en ce qui concerne les vains attraits de ce monde ; ayons aussi de la patience, et une soumission joyeuse à la Volonté divine. La tribulation affermit la patience, grâce à laquelle nous portons toutes nos calamités et épreuves, en silence et en toute soumission.
À la patience nous devons ajouter la piété : cette pensée inclut les saintes affections et dispositions que l'on trouve dans la véritable adoration de Dieu ; ayons une tendre affection pour tous nos frères chrétiens ; ils sont en fait enfants du même Père, serviteurs du même Maître, membres de la même famille, voyageurs vers le même pays, héritiers du même héritage.
En conséquence, les chrétiens doivent œuvrer, afin d’atteindre le but de leur vocation et de leur élection, en croyant et en pratiquant le bien : ils pourront ainsi joindre tous leurs efforts et bénéficier pleinement de la Grâce et de la Miséricorde divines, de Celui qui les soutient et les empêche de chuter.
Ceux qui se sont appliqués ici-bas dans l'exercice de la piété, connaîtront une entrée triomphante dans le Royaume éternel de Christ ; ils régneront avec Lui pour toujours ; le fait de pratiquer toute bonne œuvre ici-bas nous montre que nous sommes sur le chemin qui mène à l'entrée au ciel !