36
Comme ils ont avec eux leurs deux fils, Achimaats, le fils de Tsadok, et Jonathan, le fils d'Abiathar, c'est par eux que vous me ferez savoir tout ce que vous aurez appris. »
17
Jonathan et Achimaats se tenaient à En-Roguel. Une servante vint leur dire d'aller informer le roi David, car ils ne devaient pas se montrer en entrant dans la ville.
19
Achimaats, fils de Tsadok, dit à Joab : « Laisse-moi courir et apporter au roi la bonne nouvelle que l'Eternel lui a rendu justice en le délivrant de ses ennemis. »
23
« Quoi qu'il arrive, je veux courir », reprit Achimaats. Joab lui dit alors : « Cours ! » Achimaats courut en empruntant le chemin de la plaine, et il dépassa l’Ethiopien.
27
La sentinelle dit : « La manière de courir du premier me paraît être celle d'Achimaats, le fils de Tsadok. » Le roi dit alors : « C'est un homme de bien, il vient apporter de bonnes nouvelles. »
28
Achimaats cria au roi : « Tout va bien ! » Il se prosterna devant le roi, le visage contre terre, et dit : « Béni soit l'Eternel, ton Dieu ! Il a livré en ton pouvoir les hommes qui levaient la main contre mon seigneur le roi ! »
29
Le roi demanda : « Le jeune Absalom va-t-il bien ? » Achimaats répondit : « J'ai aperçu une grande agitation au moment où Joab a envoyé le serviteur du roi et moi ton serviteur, mais je ne sais pas ce que c'était. »
31
Alors arriva l’Ethiopien. Il dit : « Que le roi mon seigneur apprenne la bonne nouvelle ! Aujourd'hui l'Eternel t'a rendu justice en te délivrant de tous ceux qui s’attaquaient à toi. »
6
que l’ennemi me poursuive et m’atteigne, qu’il me terrasse et traîne ma gloire dans la poussière ! – Pause.
8
Que l’assemblée des peuples vienne t’entourer, reviens dominer sur elle dans les hauteurs !
9
L’Eternel exerce son jugement sur les peuples : juge-moi, Eternel, conformément à ma justice et à mon intégrité !
4
Mes ennemis reculent, ils trébuchent, ils disparaissent devant toi,
16
Les nations tombent dans la fosse qu’elles ont creusée, leur pied se prend dans le filet qu’elles ont caché.
14
Tu vois cependant leur peine et leur souffrance, tu regardes, pour prendre en main leur cause. C’est à toi que le malheureux s’abandonne, c’est toi qui viens en aide à l’orphelin.
18
pour rendre justice à l’orphelin et à l’opprimé, afin que l’homme tiré de la terre cesse d’inspirer de la crainte.
19
Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : C’est à moi qu’appartient la vengeance, c’est moi qui donnerai à chacun ce qu’il mérite, dit le Seigneur.
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
En incitant David à remercier Dieu pour sa victoire, Akhimaats prépara le roi à recevoir la nouvelle de la mort de son fils.
Plus nos cœurs sont disposés à exprimer notre reconnaissance à Dieu pour Ses Miséricordes, plus nous devrons supporter avec patience, les afflictions que l'Ennemi nous enverra parallèlement. Certains pensent que David ne se souciait que de l'avenir éternel d'Absalom ; tout laisse à croire pourtant que les paroles du roi étaient sans équivoque. Le seul reproche éventuel que l'on puisse faire à ce dernier, est d'avoir montré trop de penchants favorables pour un fils dénué de tout amour envers son père. On peut aussi critiquer l'attitude d'Absalom vis-à-vis de la justice divine. David, en tant que roi, aurait dû s'opposer à la mise en péril de la nation, plutôt que de céder à l'affection naturelle et normale pour son fils.
Les hommes les meilleurs ne sont pas toujours confrontés à des situations qui leur sont favorable ; nous pouvons être terriblement affligés par ceux à qui nous avons voué un amour excessif. Tandis que nous apprenons par cet exemple, à veiller et prier contre l'indulgence du péché, ou contre la négligence de nos enfants, ne pouvons nous pas, par cet exemple de David, percevoir une image de l'Amour du Sauveur, qui pleura et pria pour nous ? Il a même souffert, et est mort pour l'humanité, malgré l'état rebelle, mauvais et hostile de cette dernière.