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Actes 19.3

Paul leur demande : « Quel baptême avez-vous reçu ? » Ils répondent : « Le baptême de Jean. »
Il dit : De quel baptême avez-vous donc été baptisés ? Et ils répondirent : Du baptême de Jean.
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      Matthieu 3

      1

      Jean baptiste : sa prédication, sa manière de vivre, et sa pratique du baptême. (Matthieu 3:1-6)
      Jean blâme les Pharisiens et les Sadducéens. (Matthieu 3:7-12)
      Le baptême de Jésus. (Matthieu 3:13-17)

      Après Malachie il n'y eut aucun prophète jusqu'à la venue de Jean baptiste. Il parut d'abord dans le désert de Judée. Ce n'était pas un lieu inhabité, mais une partie du pays à faible densité de population, comportant relativement peu de constructions.

      Aucun lieu n'est trop éloigné pour que nous ne puissions y recevoir « les visites » de la Grâce Divine. La doctrine prêchée par Jean était celle de la repentance : « Repentez-vous », disait-il. Le terme repentir utilisé ici, implique une modification totale de l’esprit, un changement dans le jugement, l'humeur, et les affections, une meilleure disposition de l'âme.

      Considérez vos voies, changez votre mentalité d’esprit : vous êtes dans la mauvaise direction ; remettez-vous en question, et prenez le bon chemin. Les véritables repentants n’ont pas la même opinion de Dieu et de Christ, du péché et de la sainteté, que les hommes de ce monde. Le changement de l'esprit produit un changement de parcours. C'est la repentance qui résulte de l'évangile, qui se produit en regardant à Christ, en ressentant Son Amour, avec l’espérance d’obtenir Son pardon.

      Il y a un grand encouragement à connaître le repentir : repentez-vous, car vos péchés seront ainsi pardonnés. Retournez à Dieu, dans la voie du devoir, et Lui, par le biais de Christ, retournera à vous, dans le chemin de la Miséricorde. Il est encore essentiel de nous repentir et de nous humilier pour préparer le chemin du Seigneur, comme à cette époque. Il y a beaucoup à parcourir pour qu'une âme trouve son chemin vers Christ, et rien n'est plus nécessaire que le constat du péché, et la conviction que nous ne pouvons pas être sauvés par notre propre justice.

      Les voies du péché et de Satan sont tortueuses ; par contre, pour préparer le chemin qui mène à Christ, les voies suivies doivent être bien droites, Heb 12:13. Ceux dont le rôle est d'appeler les autres, à pleurer sur leur péché, en le mortifiant, doivent eux-mêmes avoir une vie exemplaire, une vie de désintéressement et de mépris du monde.

      En donnant cet exemple aux autres, Jean a « préparé le chemin » pour Christ. Beaucoup sont venus au baptême de Jean, mais peu ont gardé la profession de foi qu'ils avaient faite.

      Il peut y avoir de nombreux auditeurs empressés, et cependant peu de croyants véritables. La curiosité, et l'amour pour la nouveauté, ainsi que la variété, peuvent conduire un grand nombre de personnes à assister à une bonne prédication ; elles peuvent être touchées pendant quelque temps, mais sans y être jamais assujettis à la puissance de cette prédication.

      Ceux qui admettaient la doctrine de Jean témoignaient de leur repentir, en confessant leurs péchés. Seuls ceux qui sont amenés, dans le chagrin et la honte, à admettre leur culpabilité, sont prêts à recevoir Jésus-Christ comme leur « Justice ». Les bienfaits du Royaume des cieux, maintenant proche, ont été scellés sur eux par le baptême. Jean les « lavait » avec de l'eau, (image de la purification divine) de de toutes leurs iniquités, exprimant de cette façon que par leur nature et leurs actes, tous étaient pollués, et qu'en tant que tels, ils ne pouvaient pas être admis parmi le peuple de Dieu, à moins d'avoir lavé leurs péchés dans la « source » que Christ devait ouvrir, Zacharie 13:1.

      7 Le rôle de la prédication est de mettre en application la doctrine divine : tel était le but de l’exhortation de Jean.

      Les Pharisiens se souciaient d’abord d’observer et de respecter le côté apparent de la piété, en négligeant les points les plus importants de la loi morale, et la signification spirituelle de leurs cérémonies légales. Certains d'entre eux étaient de détestables hypocrites, faisant de leurs prétentions à la sainteté, une parure inique.

      Les sadducéens avaient une démarche tout à fait opposée, niant l'existence des esprits et d’une vie spirituelle future. Ils étaient à cette époque et dans ce pays, des « infidèles » méprisables.

      Il y a inéluctablement une colère divine à venir. Chacun devrait chercher à la fuir. Dieu, qui ne prend aucun plaisir à notre ruine, nous a avertis à ce sujet ; Il nous prévient par Sa Parole, par Ses serviteurs, ainsi que par le biais de notre conscience. Ceux qui se disent désolés par le constat de leurs péchés, et qui cependant, persistent dans leurs voies, ne sont pas dignes d’être appelés des repentants, et n’ont de ce fait aucun privilège spirituel. Le véritable repentant est humble et abaissé à ses propres yeux, reconnaissant pour la moindre miséricorde qui lui est accordée, patient lors des afflictions sévères, vigilant contre toute apparence de péché, appliqué dans son devoir, et charitable quant aux jugements de son prochain.

      Ce texte énonce une parole de prudence : ne pas se baser aveuglément sur des privilèges extérieurs acquis. Nous courons un grand danger quand nos cœurs tentent d’étouffer toute conviction de péché, en mettant de côté la Puissance révélatrice de la Parole de Dieu. On trouve de nombreuses personnes, qui, en se fiant abusivement sur les honneurs et les avantages que peuvent avoir les membres d'une église, sont en fait bien loin du ciel...

      Ce texte contient une terrible menace à l’encontre de l'insouciant et de celui qui se croit faussement en sécurité. Nos cœurs corrompus ne peuvent, par nature, produire du bon fruit, à moins que l'Esprit régénérateur de Christ ne greffe en eux la perfection de la Parole de Dieu. Tout arbre, même le plus haut, le plus majestueux ou le plus verdoyant, qui ne produit pas de bon fruit, à savoir celui de la repentance, sera abattu et jeté dans le feu de la colère divine, l’endroit le plus propice pour recevoir les « plantes stériles » : à quoi d'autre pourrait-il servir ? S'il ne fournit aucun fruit, il sera un parfait combustible !

      Jean annonce la venue de Christ, le rôle et les desseins de ce Dernier : cet avènement était imminent.

      Notre comportement et notre apparence extérieure, ne peuvent aucunement nous rendre purs. Nulle ordonnance, quel qu’en soit l’auteur ou le mode, ne peut suppléer au besoin du baptême du Saint-Esprit et de feu. Seul le pouvoir purificateur du Saint-Esprit peut produire cette pureté de cœur et ces « saintes affections » qui accompagnent le salut ! C'est Christ qui baptise de l’Esprit Saint. C'est ce qu'Il a fait ne manière extraordinaire envers les apôtres, Actes 2:4. C'est ce qu'Il fait aussi dans les grâces et les réconforts octroyés par l'Esprit, à ceux qui le Lui demandent, Luc 11:13, Jean 7:38,39, Actes 11:16.

      Observons ici que l'église des « Gentils » est « l'aire de battage » de Christ, Esa 21:10. Les véritables croyants sont comme le blé : substantiel, utile, et précieux ; les hypocrites sont comme une balle de paille : légers et vides, inutiles et sans valeur, emportés au loin par le moindre souffle ; le monde est constitué de « bons » et de « mauvais », tous dans le même cheminement ; un jour viendra, malgré tout, où le blé et la paille seront séparés...

      Le dernier jugement sera un jour remarquable : les saints et les pécheurs seront séparés pour toujours. Dans le ciel, les saints seront rassemblés, ils ne seront plus jamais disséminés ; ils seront en sécurité, loin de tout danger, séparés de leurs voisins corrompus et esclaves de leurs vaines convoitises.

      L'enfer est un feu inextinguible ; il sera certainement la « part » et la punition des hypocrites et des impies.

      La vie et la mort, le bien et le mal, sont placés devant nous : selon notre conduite ici-bas, « dans le champ », nous serons alors étendus sur « l'aire de battage ».

      13 Les condescendances de Christ, pleines de Grâce, sont si surprenantes, que même les croyants les plus fervents ne peuvent parfois y croire, du moins au premier abord ; elles sont si profondes et si mystérieuses, que même ceux qui pensent bien connaître l’Esprit de Christ, sont prompts à émettre des objections contre Sa Volonté. Ceux qui sont en communion avec l'Esprit de Dieu, constatent qu'ils ont besoin de faire de même avec Christ, pour approfondir leur lien spirituel.

      Christ n’a pas nié que Jean avait besoin d'être baptisé par Lui ; cependant Il déclare qu'Il devait être maintenant baptisé par l’apôtre. Christ était à ce moment, dans un état d'humilité parfaite. Notre Seigneur Jésus considérait qu'Il était ainsi « prêt » à pouvoir accomplir toute Justice, toute institution divine ; il témoignait de Son empressement à Se soumettre à tous les préceptes vertueux du Père. En Christ et par Son intermédiaire, le ciel est ouvert aux hommes !

      Cette « descente » de l'Esprit de Dieu, sur Christ, a démontré qu'Il fut revêtu sans restriction, de Son pouvoir spirituel.

      Le fruit de l'Esprit, c’est l'amour, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la foi, la tendresse de caractère et la modération.

      Lors du baptême de Christ, trois Personnes se sont manifestées : la sainte Trinité. Le Père confirma que le Fils est Le Médiateur ; Jésus entama alors solennellement Son ministère ; le Saint-Esprit descendit sur Lui, le Médiateur, pour être transmis ensuite à Son peuple.

      En Christ, nos sacrifices spirituels sont acceptables par le ciel, car Il est « l'Autel » qui sanctifie chaque don, 1Pierre 2:5. Hors de Christ, Dieu est un feu dévorant, mais en Lui, il est un Père réconcilié avec Ses enfants !

      Telle est l'unité de l'évangile : nous devons « l’étreindre » joyeusement, par la foi !

      Matthieu 28

      Luc 3

      1

      Le ministère de Jean-Baptiste. (Luc 3:1-14)
      Jean-Baptiste témoigne à propos de Christ. (Luc 3:15-20)
      Le baptême de Christ. (Luc 3:21,22)
      La généalogie de Christ. (Luc 3:23-38)

      L'étendue et le but du ministère de Jean étaient de faire regretter au peuple ses péchés, pour l’amener vers son Sauveur. Jean n’est pas venu pour prêcher une secte ni un parti quelconque, mais une « profession » : le signe ou la cérémonie qui la caractérisait était le baptême d'eau.

      Par les paroles rapportées dans ce texte, Jean prêcha la nécessité de la repentance, pour la rémission des péchés ; le baptême d'eau est une véritable profession de foi : il est le témoignage de la purification et du renouvellement d’un cœur, résultats d'une véritable repentance ; nous voyons en ce ministère de Jean, l'accomplissement de l'Écriture, dans Isa 40:3.

      Quand le chemin est préparé dans les cœurs pour accueillir l'évangile : - par l’anéantissement des mauvaises pensées ; - par l'obéissance à Christ dans un renouvellement de l'âme ; - par la destruction de tout ce qui entrave la Grâce, tout concourt pour bien accueillir le salut de Dieu !

      Ce texte, par l’intermédiaire de Jean, nous donne des avertissements généraux et des exhortations. La nature coupable et corrompue de l'espèce humaine est qualifiée de « race de vipères » : odieuse aux yeux de Dieu car chacun se déteste mutuellement.

      Mise à part la repentance, il n'y a aucune issue pour fuir la colère à venir : par notre changement de vie, la différence de notre état d’esprit doit se constater. Si nous ne sommes pas vraiment saints, à la fois dans notre cœur et dans notre comportement, notre témoignage de relation avec Dieu et l’église, ne sera pas du tout valide ; nous ne connaîtrons que la déchéance spirituelle, si nous ne portons aucune marque de la repentance.

      Jean-Baptiste donna des directives à plusieurs catégories de personnes. Ceux qui témoignent être passés par la repentance, doivent le montrer par un changement, propre à leurs conditions de vie. L'évangile exige uniquement l’acceptation de la Grâce, sans l’aide de sacrifices personnels ; par sa conception, il nous demande de nous engager à prodiguer tout le bien que nous pouvons faire, et d'être justes envers tous les hommes. Il enseigne le même principe complémentaire : les hommes doivent renoncer aux gains malhonnêtes et restituer ce qui est mal acquis.

      Jean dicte aux soldats leur devoir : les hommes doivent être avertis contre les tentations qu’ils peuvent subir dans leur travail. Tous ces enseignements de l’apôtre ont montré à chacun quel était son devoir, constituant ainsi une mise à l’épreuve de la sincérité de la repentance. Comme nul ne peut, ou ne pourra recevoir le salut de Christ sans passer par ce véritable changement de « nature », l’apôtre en souligne les évidences et les effets.

      15 Jean-Baptiste nia être lui-même le Christ, mais il confirma au peuple, l’arrivée prochaine du Messie, promis et attendu depuis longtemps. Il ne pouvait pour l’instant qu’exhorter son auditoire à se repentir et assurer le pardon qui en découlerait ; il ne pouvait cependant nullement leur conférer personnellement une quelconque rémission des péchés.

      Cela nous amène à témoigner avec force de Christ, tout en nous « effaçant » nous-mêmes. Jean ne pouvait pas faire plus que de baptiser d'eau, pour bien montrer au peuple qu’il devait se purifier et être assaini ; Christ quant à Lui, allait venir bientôt pour baptiser du Saint-Esprit ; Il est capable d’accorder l'Esprit, d’assainir et de purifier le cœur : Il agit comme le fait, de manière imagée, l'eau qui nettoie toute impureté visible, mais aussi comme du feu qui élimine les scories cachées, pour en faire ressortir le métal fondu, prêt à être coulé dans un nouveau moule.

      Jean était un prédicateur rempli d'affection envers ses semblables ; il implorait, il prêchait avec insistance la repentance à ses auditeurs. C’était en fait un prédicateur de « terrain » ; il éveillait et conduisait chacun à confesser ses péchés. C’était aussi un prédicateur populaire ; il s'adressait à chaque individu selon ses capacités. C’était un véritable évangéliste : dans toutes ses exhortations, il conduisait son auditoire vers Christ.

      Quand nous insistons devant les autres, sur l’accomplissement du devoir, nous devons en fait les diriger vers le Seigneur, pour qu’ils bénéficient à la fois de Sa Justice et de Sa Puissance. Jean-Baptiste prêchait sans restriction : il ne craignait pas de déclarer l’entité des ordonnances divines. Hélas un arrêt brutal mit fin à sa prédication, alors qu’elle était au plus fort de son efficacité : Hérode ayant été blâmé par l’apôtre, pour ses nombreux dérèglements, le fit enfermer en prison.

      Ceux qui blessent les fidèles serviteurs de Dieu, chargent davantage la culpabilité de leurs péchés...

      21 Christ n'a pas confessé de péché, comme le peuple le faisait : Il n'en avait en effet aucun à confesser ; mais Il a prié et est resté en communion avec son Père.

      On peut remarquer qu’à chaque fois que des voix sont descendues du ciel, (trois fois au temps de l’Évangile) alors que le Père portait témoignage au Fils, elles ont été prononcées pendant que Jésus priait, ou aussitôt après Luc 9:35, Jean 12:28.

      Le Saint-Esprit est descendu sur Jésus, sous une forme corporelle, comme une colombe, puis une voix est venue du ciel, Celle de Dieu le Père, exprimant Sa Gloire extraordinaire. C'était ainsi une preuve de l’existence de la Sainte Trinité, trois Personnes dans la Divinité, manifestées lors du baptême de Christ.

      23 Dans l’évangile de Matthieu, la liste des aïeux de Jésus montre qu’Il était fils d'Abraham, en qui toutes les familles de la terre sont bénies ; Il était également l'héritier du trône de David ; Luc montre cependant que Jésus était cette « Semence de la femme », qui doit écraser la « tête du serpent » ; il retrace Sa lignée jusqu'à Adam, en commençant par Eli, (ou Héli), le père, non pas de Joseph, mais de Marie.

      Les différences apparentes dans les listes de noms de ces deux évangélistes, proviennent de leur instruction différente. En fait, notre salut ne dépend pas de notre aptitude à résoudre ce genre de difficultés, et l'autorité divine des Évangiles ne s’en trouve pas du tout affaiblie ! Cette liste de noms se termine ainsi : « fils d'Adam, fils de Dieu », c'est-à-dire la progéniture de Dieu, par le biais de la création.

      Christ était à la fois le fils d'Adam et le Fils de Dieu, afin qu'Il puisse être le Médiateur parfait entre Dieu et les hommes, et qu'Il puisse ainsi amener ces derniers à être, par Son intermédiaire, les fils de Dieu.

      Toute chair d’origine du « premier Adam », est comme l'herbe : elle sèche comme la fleur des champs ; mais l’homme qui, par le Saint-Esprit, participe à la vie du « Second Adam », possède le bonheur éternel, qui nous est prêché par l'évangile !

      Actes 8

      Actes 18

      1 Corinthiens 12

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