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1
בַּיּ֣וֹם הַה֡וּא יִפְקֹ֣ד יְהוָה֩ בְּחַרְב֨וֹ הַקָּשָׁ֜ה וְהַגְּדוֹלָ֣ה וְהַֽחֲזָקָ֗ה עַ֤ל לִוְיָתָן֙ נָחָ֣שׁ בָּרִ֔חַ וְעַל֙ לִוְיָתָ֔ן נָחָ֖שׁ עֲקַלָּת֑וֹן וְהָרַ֥ג אֶת־הַתַּנִּ֖ין אֲשֶׁ֥ר בַּיָּֽם׃
20
וְהָרְשָׁעִ֖ים כַּיָּ֣ם נִגְרָ֑שׁ כִּ֤י הַשְׁקֵט֙ לֹ֣א יוּכָ֔ל וַיִּגְרְשׁ֥וּ מֵימָ֖יו רֶ֥פֶשׁ וָטִֽיט׃
17
כִּֽי־הִנְנִ֥י בוֹרֵ֛א שָׁמַ֥יִם חֲדָשִׁ֖ים וָאָ֣רֶץ חֲדָשָׁ֑ה וְלֹ֤א תִזָּכַ֙רְנָה֙ הָרִ֣אשֹׁנ֔וֹת וְלֹ֥א תַעֲלֶ֖ינָה עַל־לֵֽב׃
18
כִּֽי־אִם־שִׂ֤ישׂוּ וְגִ֙ילוּ֙ עֲדֵי־עַ֔ד אֲשֶׁ֖ר אֲנִ֣י בוֹרֵ֑א כִּי֩ הִנְנִ֨י בוֹרֵ֧א אֶת־יְרוּשָׁלִַ֛ם גִּילָ֖ה וְעַמָּ֥הּ מָשֽׂוֹשׂ׃
19
וְגַלְתִּ֥י בִירוּשָׁלִַ֖ם וְשַׂשְׂתִּ֣י בְעַמִּ֑י וְלֹֽא־יִשָּׁמַ֥ע בָּהּ֙ ע֔וֹד ק֥וֹל בְּכִ֖י וְק֥וֹל זְעָקָֽה׃
22
כִּ֣י כַאֲשֶׁ֣ר הַשָּׁמַ֣יִם הַ֠חֳדָשִׁים וְהָאָ֨רֶץ הַחֲדָשָׁ֜ה אֲשֶׁ֨ר אֲנִ֥י עֹשֶׂ֛ה עֹמְדִ֥ים לְפָנַ֖י נְאֻם־יְהוָ֑ה כֵּ֛ן יַעֲמֹ֥ד זַרְעֲכֶ֖ם וְשִׁמְכֶֽם׃
3
וְאַרְבַּ֤ע חֵיוָן֙ רַבְרְבָ֔ן סָלְקָ֖ן מִן־יַמָּ֑א שָׁנְיָ֖ן דָּ֥א מִן־דָּֽא׃
10
ἥξει δὲ ἡμέρα κυρίου ὡς κλέπτης, ἐν ᾗ οἱ οὐρανοὶ ῥοιζηδὸν παρελεύσονται, στοιχεῖα δὲ καυσούμενα λυθήσεται, καὶ γῆ καὶ τὰ ἐν αὐτῇ ἔργα εὑρεθήσεται.
13
καινοὺς δὲ οὐρανοὺς καὶ γῆν καινὴν κατὰ τὸ ἐπάγγελμα αὐτοῦ προσδοκῶμεν, ἐν οἷς δικαιοσύνη κατοικεῖ.
1
Καὶ εἶδον ἐκ τῆς θαλάσσης θηρίον ἀναβαῖνον, ἔχον κέρατα δέκα καὶ κεφαλὰς ἑπτά, καὶ ἐπὶ τῶν κεράτων αὐτοῦ δέκα διαδήματα, καὶ ἐπὶ τὰς κεφαλὰς αὐτοῦ ὀνόματα βλασφημίας.
11
Καὶ εἶδον θρόνον μέγαν λευκὸν καὶ τὸν καθήμενον ἐπ’ αὐτοῦ, οὗ ἀπὸ τοῦ προσώπου ἔφυγεν ἡ γῆ καὶ ὁ οὐρανός, καὶ τόπος οὐχ εὑρέθη αὐτοῖς.
1
Καὶ εἶδον οὐρανὸν καινὸν καὶ γῆν καινήν· ὁ γὰρ πρῶτος οὐρανὸς καὶ ἡ πρώτη γῆ ἀπῆλθαν, καὶ ἡ θάλασσα οὐκ ἔστιν ἔτι.
5
Καὶ εἶπεν ὁ καθήμενος ἐπὶ τῷ θρόνῳ· Ἰδοὺ καινὰ ποιῶ πάντα. καὶ λέγει· Γράψον, ὅτι οὗτοι οἱ λόγοι πιστοὶ καὶ ἀληθινοί εἰσιν.
Chapitre 21.
1 à 8 Toutes choses nouvelles.
Ainsi est atteint le but de toutes les dispensations de Dieu envers l'humanité depuis la chute, ainsi la rédemption est achevée. Le péché n'avait pas seulement atteint l'homme, le roi de la création, mais la terre, sa demeure ; la réparation complète du mal s'étend à celle-ci.
Un nouveau ciel et une nouvelle terre, Dieu les avait promis déjà par les prophètes. (Esaïe 65.17 ; 66.22) Leur apparition accomplit l'espérance des croyants ; (2Pierre 3.13) elle répond au soupir de la création tout entière. (Romains 8.19-22)
Le voyant peut contempler ce glorieux renouvellement de l'univers, car le premier ciel et la première terre ont disparu. (Apocalypse 20.11) Cette description de la félicité céleste et éternelle est le couronnement de l'Apocalypse. Quelques interprètes y ont vu, à tort, la peinture d'un état intermédiaire qui ferait partie encore du règne de mille ans. (Apocalypse 20.1-10) Mais il faut reconnaître qu'ici, comme partout, la vie éternelle est représentée par des images, indispensables pour mettre à notre portée des choses ineffables. (2Corinthiens 12.4)
En interprétant ces images, il faut se garder de deux erreurs : se figurer que tous ces symboles matériels se réaliseront exactement, ou ne voir en eux que des idées dépourvues de toute réalité. L'homme ressuscité (Apocalypse 20.12,13) ne sera pas un pur esprit. Il possédera un corps glorifié, organe de son esprit. (1Corinthiens 15.35 et suivants)
Or le monde dans lequel il vivra devra être en harmonie avec cette constitution de son être. A cette exigence répondent les dernières descriptions de l'Apocalypse, qui unissent la plus haute spiritualité à un sain réalisme.
La mer est mentionnée spécialement, parce qu'elle occupe les trois quarts du globe terrestre, et dans les idées des anciens, lui avait en quelque sorte donné naissance. (2Pierre 3.5) Ce trait indique donc une disparition totale de l'ancien monde.
Un nouveau ciel, et une nouvelle terre : la nouvelle Jérusalem, où Dieu demeure et bannit toute peine. (Apocalypse 21:1-8)
Le nouveau ciel et la nouvelle terre ne seront pas séparés l'un de l'autre ; la terre des saints et leurs corps glorifiés, seront célestes. L’ancien monde terrestre, avec tous ses troubles et ses tumultes, aura disparu. Il n'y aura plus de mer ; ceci représente d'une manière pertinente la libération de toute servitude aux diverses passions, aux tentations, aux différents troubles, changements incessants, et frayeurs de l’ancien monde : bref, tout ce qui peut détruire ou interrompre la communion des saints.L’origine céleste de cette ville, sa gloire, et ses murailles invulnérables. (Apocalypse 21:9-21)
La félicité parfaite au sein de cette ville, éclairée par la présence de Dieu et de l'Agneau ; son libre accès, à la multitude des rachetés. (Apocalypse 21:22-27)
Cette nouvelle Jérusalem est l'église de Dieu dans son état nouveau et parfait, l'église triomphante. Sa béatitude provient entièrement de Dieu, et ne dépend que de Lui. La présence de Dieu, parmi Son peuple, dans le ciel, ne sera pas interrompue, comme elle l'est ici-bas : Il demeurera continuellement avec les Siens !
Tous les effets résultant des problèmes de ce monde, seront anéantis. Les enfants de Dieu ont souvent pleuré à cause du péché, de la détresse, et des calamités de l'église ; mais dans le ciel, aucun souvenir, aucun élément des peines anciennes ne subsisteront.
Christ fait toutes choses nouvelles. Si nous sommes disposés et désireux que le Rédempteur « plein de Grâce », renouvelle notre cœur et notre nature, Il fera alors toutes choses « nouvelles » en nous, conformément à notre situation, jusqu'à ce qu'Il nous ait amenés à nous réjouir d'un bonheur complet !
Remarquez la véracité de la promesse de ce texte : le Seigneur annonce Ses « titres » : l’Alpha et l’Oméga, le Commencement et la Fin, preuve qu’Il accomplira inexorablement tous Ses desseins.
Les plaisirs sensuels et coupables sont semblables à des eaux boueuses et empoisonnées ; les meilleures consolations de ce monde (par rapport aux célestes), ne sont que de piètre envergure, elles ressemblent à des « citernes presque vides » ; lorsqu'elles sont mises sur un « piédestal », elles deviennent alors de véritables « citernes crevassées », ne pouvant offrir que des déceptions.
Mais les joies que Christ nous offre sont comme des eaux qui jaillissent d'une source, pures, rafraîchissantes, abondantes, et éternelles !
Les consolations du Saint-Esprit, préparent notre âme au bonheur céleste ; ce sont des « ruisseaux » qui coulent pour nous, dans le désert. Les âmes craintives n’osent par percevoir les difficultés apparentes de la piété, leur « peur » servile vient en fait de leur incrédulité ; les personnes qui n'osent pas « relever la croix de Christ », préfèrent par lâcheté avancer dans leur méchanceté.
Les agonies et les angoisses de la « première mort » mèneront les pécheurs vers des terreurs encore plus grandes : celles de la mort éternelle.