TopFormation Les 7 miracles

Genèse 24

    • 1

      1-9 Abraham charge son serviteur de chercher une femme pour Isaac.

      Abraham près de sa fin, comblé des bénédictions de Dieu, n'a plus qu'une chose à désirer, c'est de voir Isaac marié, de manière à assurer la transmission des promesses divines.

      2

      L'intendant, littéralement l'ancien ; ce qui ne signifie pas nécessairement le plus âgé, mais le plus élevé en dignité. On identifie généralement ce serviteur privilégié, dont le nom n'est nulle part indiqué, avec Eliézer, mentionné 15.2

      Comme il s'agit d'un acte très important, Abraham exige de lui un serment. L'acte symbolique, mentionné à la fin du verset, signifie que la mort même de celui à qui le serment est prêté, ne déliera pas celui qui l'a prêté ; celui-ci demeure responsable en face des descendants du premier. On trouve encore des traces de cet usage en Egypte et chez les Cafres.

      3

      Eternel, Dieu des cieux et Dieu de la terre. Cette énumération solennelle des noms de Dieu fait ressortir la gravité du serment.

      4

      Lieu de ma naissance: d'après la suite du récit, Charan, qu'Abraham s'était accoutumé à appeler ainsi, parce que toute sa famille s'y était fixée. Comparez 12.4, note.

      5

      5-9

      Garde-toi bien de ramener là mon fils. C'est uniquement la question du serviteur qui amène Abraham à formuler ce second point. Quant à lui, il croit au succès de la démarche, parce que l'ange de l'Eternel accompagnera son serviteur.

      Pour les faits rappelés au verset 7, comparez 12.1, 7 ; 13.15 ; 15.1 8 ; 22.16-18

      10

      10-14 Voyage et arrivée du serviteur

      Dix chameaux. C'est une caravane, comme il convient à l'ambassadeur d'un grand chef, chargé d'une mission aussi importante.

      Or il disposait..., littéralement : Et tous les biens de son maître étaient en sa main. Lors même que ces mots se trouvent après : il s'en alla, il ne faut pas les appliquer uniquement aux présents qu'emporte le serviteur ; l'expression serait trop forte dans ce sens. Cette remarque est destinée à expliquer l'entière liberté avec laquelle le serviteur avait disposé des biens de son maître dans l'exécution de la mission à lui confiée.

      Mésopotamie ; en hébreu, Aram naharaïm : Syrie des deux fleuves. L'élohiste emploie le terme : Paddan-Aram, Plaine d'Aram. Ces deux noms désignaient la contrée qui s'étend entre l'Euphrate et le Tigre, et plus spécialement la partie septentrionale de cette contrée, qui est bornée à l'Est par le fleuve Chaboras, affluent de l'Euphrate.

      Le nom Naharina, qu'on rencontre très souvent dans les récits égyptiens des 18° et 19° dynasties, semble désigner ce même pays. Il est possible que le mot Paddan-Aram ait désigné primitivement une partie seulement d'Aram-Naharaïm et ait été appliqué plus tard à toute cette contrée.

      Ville de Nachor : Charan, d'après 27.43 ; 28.10. Voir sur cette localité 11.31, note. Conformément à l'ordre d'Abraham (verset 4 ), le serviteur est allé, directement à la ville d'où son maître était sorti, et il est décidé à s'y arrêter.

      11

      Fit ployer les genoux : comme lorsqu'on se propose de faire un arrêt prolongé.

      12

      12-14. Le serviteur remet à Dieu le choix de celle qui doit être la femme d'Isaac. Le signe demandé n'est pas arbitraire ; il est propre à révéler le caractère de la jeune fille.

      15

      15-27 Rencontre du serviteur avec RĂ©becca

      Fils de Milca. Milca est peut-être mentionnée ici à côté de son mari pour faire ressortir le fait frappant que Rébecca n'a pas de sang étranger à la famille d'Abraham, Milca était nièce de Nachor. Comparez 11.29

      18

      Abaisser sa cruche sur sa main. La cruche Ă©tant sur l'Ă©paule, elle la penche en la soutenant de la main.

      21

      Avait fait réussir son voyage ou non. Le signe demandé s'étant réalisé, il ne reste plus qu'à savoir si cette jeune fille appartient réellement à la parenté d'Abraham. De là la première question qu'il lui posera (verset 23): De qui es-tu fille ?

      22

      Le présent qu'il lui fait n'est pas encore celui des fiançailles (verset 53), mais une récompense du service rendu ; cependant la valeur de ce cadeau montre qu'il commençait à espérer que cette jeune fille était bien celle qu'il cherchait. D'après le verset 47, il l'orne lui-même de ces bijoux.

      26

      26-27. Après la réponse de la jeune fille, il n'y a plus de doute possible ; il ne reste plus qu'à rendre grâce.

      27

      Et moi oppose le serviteur à Abraham ; c'est en conduisant le serviteur que l'Eternel a montré sa bonté et sa fidélité envers Abraham.

      Par le chemin ; soit : dans mon voyage ; soit : par le chemin qui menait droit au but. Comparez verset 48.

      28

      28-61 Le serviteur d'Abraham chez BĂ©thuel

      Chez sa mère : dans la partie de la maison réservée aux femmes.

      30

      L'auteur revient en arrière sur ce qui avait été dit au verset 29, évidemment dans le but d'expliquer l'empressement de Laban. Celui-ci est présenté dès le premier moment comme un homme fort intéressé ; cependant il est mû aussi par le désir de voir cet homme qui dit venir de chez un parent (verset 27).

      31

      Béni de l'Eternel. Laban voit sans doute une preuve manifeste de la bénédiction de Dieu dans cette richesse dont témoignent les présents du serviteur puis aussi dans sa relation étroite avec un serviteur de Dieu tel que son parent Abraham.

      33

      La politesse orientale interdit d'interroger les hôtes que l'on reçoit avant qu'ils soient restaurés. Mais le serviteur juge son message trop important pour qu'il diffère même un moment de s'en acquitter.

      34

      34-48. Ce récit du serviteur a pour but d'appuyer sa demande : il laisse parler les faits ; car ceux-ci montrent suffisamment comme tout a été providentiellement conduit.

      49

      Je me tournerai Ă  droite ou Ă  gauche : En cas de refus, il s'adressera Ă  d'autres membres de la famille d'Abraham.

      50

      Laban et Béthuel. On est étonné de voir Laban jouer le rôle prépondérant quand son père est encore vivant. Mais partout où règne la polygamie, le frère est le protecteur naturel de sa sœur. Comparez des traces de cette même coutume dans 34.5, 31 ; 2Samuel 13.20, et suivants.

      51

      Devant toi : à ta disposition. Selon la coutume du temps, l'affaire est réglée sans qu'on ait consulté la jeune fille.

      L'a dit : par les faits.

      56

      Ne me retardez point. Le serviteur ne veut pas laisser se prolonger l'inquiétude de son maître un moment de plus qu'il n'est nécessaire.

      58

      Veux-tu partir ?... D'après ce qui précède, ces mots ne peuvent signifier que : Veux-tu partir tout de suite avec lui ?

      59

      Leur sœur. Laban est toujours le personnage principal.

      Sa nourrice : elle s'appelait Débora, d'après 35.8. Les nourrices étaient chez les anciens des domestiques d'un ordre supérieur ; elles demeuraient jusqu'à leur mort attachées à leur maîtresse.

      60

      Comme ils n'assisteront pas au mariage, ils lui donnent maintenant leur bénédiction, en lui souhaitant une nombreuse et puissante postérité. Comparez 22.17.

      62

      62-67 Rencontre d'Isaac et de RĂ©becca

      Le texte hébreu présente ici un mot presque inintelligible. La traduction littérale la plus probable est : Etait venu d'aller au puits, c'est-à-dire : d'une excursion qu'il avait faite au puits. D'autres pensent que ce mot difficile doit être retranché, et ils arrivent ainsi à un sens opposé au nôtre : Isaac était venu au puits...

      Lachaï-Roï : le puits d'Hagar, situé bien loin vers le Sud. Comparez 16.14.

      Dans le pays du Midi. Notre chapitre ne donne aucune indication précise sur le lieu d'habitation d'Abraham et d'Isaac en ce moment-là. Ce peut être encore Hébron ou Béerséba ; car ces localités sont toutes deux dans le pays du Midi. Voir 12.9, note.

      Il est tout naturel que ce soit d'abord à Isaac que le serviteur rende compte de sa mission, puis c'est lui qu'il rencontre le premier. C'est donc à tort qu'on a vu ici la trace d'un document différent de celui d'où est tiré le commencement du chapitre.

      63

      Pour méditer. Le mot hébreu (siach) ne se retrouve nulle part ailleurs ; il a été traduit de bien des manières différentes : se lamenter (de la mort de sa mère) ; prier ; se parler à soi-même ; se promener ; ramasser du bois. Notre sens, qui est celui de la plupart des versions et des commentateurs, nous paraît être le plus naturel dans le contexte.

      64

      Sauta à bas du chameau. On descend de chameau pour saluer, en se prosternant, les personnes de haute condition que l'on rencontre. Rébecca discerne, à l'extérieur d'Isaac, qu'elle a affaire à un personnage considérable, et peut-être a-t-elle déjà le pressentiment que c'est là son futur époux.

      65

      Se couvrit. Encore aujourd'hui, chez les Arabes, la fiancée doit être présentée voilée à son fiancé.

      67

      Se consola de la mort de sa mère : littéralement : se consola après sa mère. Si l'on compare les données chronologiques de 17.17 ; 23.1 ; 25.20, on voit qu'en ce moment Sara devait être morte depuis trois ans.

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