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Le lendemain, c’est-à-dire le jour qui suivait la préparation du sabbat, les chefs des prêtres et les Pharisiens allèrent ensemble chez Pilate
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Il était neuf heures du matin quand ils le clouèrent sur la croix.
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A midi, l’obscurité se fit sur tout le pays et dura jusqu’à trois heures de l’après-midi.
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Et à trois heures, Jésus cria avec force : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? » – ce qui signifie « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » –
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Le soir était déjà là, quand arriva Joseph, qui était d’Arimathée. Joseph était un membre respecté du Conseil supérieur, et il espérait, lui aussi, la venue du Royaume de Dieu. C’était le jour de la préparation, c’est-à-dire la veille du sabbat. C’est pourquoi Joseph alla courageusement demander à Pilate le corps de Jésus.
54
C’était vendredi et le sabbat allait commencer.
3
Ils s’approchaient de lui et lui disaient : « Salut, roi des Juifs ! » Et ils lui donnaient des gifles.
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Jésus sortit donc ; il portait la couronne d’épines et le manteau rouge. Et Pilate leur dit : « Voilà l’homme ! »
14
C’était le jour qui précédait la fête de la Pâque, vers midi. Pilate dit aux Juifs : « Voilà votre roi ! »
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Pilate ordonna aussi de faire un écriteau et de le mettre sur la croix ; il portait cette inscription : « Jésus de Nazareth, le roi des Juifs. »
20
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, car l’endroit où l’on avait mis Jésus en croix était près de la ville et l’inscription était en hébreu, en latin et en grec.
21
Alors les chefs des prêtres juifs dirent à Pilate : « Tu ne dois pas laisser cette inscription “le roi des Juifs” mais tu dois mettre : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” £ »
22
Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit reste écrit. »
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C’était vendredi et les chefs juifs ne voulaient pas que les corps restent sur les croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat-là était spécialement important ; ils demandèrent donc à Pilate de faire briser les jambes des crucifiés et de faire enlever les corps.
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Alors les soldats vinrent briser les jambes du premier condamné mis en croix en même temps que Jésus, puis du second.
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Comme c’était la veille du sabbat des Juifs et que le tombeau était tout proche, ils y déposèrent Jésus.
L'expression, la préparation de la Pâque, est traduite par les interprètes qui pensent que Jésus fut crucifié le 15 Nisan : "le vendredi de la semaine de Pâque," le mot préparation désignant parfois le vendredi, veille du sabbat.
La sixième heure, c'est-à-dire, en comptant depuis six heures du matin, midi. Marc (Marc 15.25, voir la note) dit la troisième heure, c'està-dire neuf heures. Matthieu (Matthieu 27.45) et Luc (Luc 23.44) sont d'accord avec Marc, car ils font commencer les ténèbres à midi, assez longtemps après que Jésus eut été mis en croix.
Des diverses explications qu'on a données pour effacer cette différence, la plus satisfaisante consiste à rappeler que, chez les Juifs, le jour se divisait, non en heures, mais en quatre parties de trois heures chacune, et à dire que Marc et Jean prennent la seconde (de neuf heures à midi) d'une manière indéterminée (environ), l'un la désignant par l'heure où elle commençait, l'autre par celle qui la terminait.
- Quelques manuscrits de notre évangile portent : la troisième heure ; mais ce n'est là, évidemment, qu'une correction destinée à faire disparaître la différence.
Eusèbe déjà a émis une supposition qui est adoptée par quelques critiques : comme en grec, les chiffres sont indiqués par des lettres de l'alphabet, et que les deux lettres qui représentent 3 et 6 ont assez de ressemblance, il se pourrait qu'il n'y eut qu'une erreur de copiste.
Quoi qu'il en soit d'ailleurs, il est difficile d'admettre que la troisième heure (neuf heures du matin) ait été exactement celle où commença le supplice de Jésus, car les nombreuses tractations qui précèdent : dernière séance du sanhédrin, négociations des Juifs avec Pilate, renvoi à Hérode, flagellation, prononcé de la sentence, durent prendre un temps plus long.
Il y a dans ce titre : votre roi, que Pilate affecte de répéter au verset 15, une amère ironie, par laquelle il se venge de la violence que les membres du sanhédrin ont faite à sa conscience. Faut-il y voir aussi, avec quelques exégètes, une dernière et vaine tentative d'apaiser leur fureur et de délivrer Jésus qu'il leur montre dans son innocence, ses humiliations et ses douleurs ? C'est possible, mais peu probable.