Christ indique dans ce texte, qu'il ne sera pas
suffisant de Le considérer en tant que Maître, uniquement, en
parole ou par notre témoignage. En fait, il est essentiel, pour
notre joie spirituelle, que nous croyons en Lui, que nous nous
repentions du péché, que nous vivions une vie sainte et que
nous nous aimions les uns les autres.C’est là, la volonté du Seigneur, Il désire notre
sanctification. Prenons bien soin de ne pas nous contenter des
privilèges spirituels que l’on peut rencontrer ici-bas et des
œuvres que nous pourrions accomplir pour Lui, de peur de nous
tromper ou de nous mentir à nous-mêmes, et de périr pour
l'éternité, là où va le monde...
Que tous ceux qui invoquent le Nom de Christ, s’écartent de
tout péché. Pour les autres, leur « piété » ne repose que sur
ce qu’ils ont vainement entendu, ils ne vont pas plus loin ;
ils n’ont acquis que de vagues notions stériles.
Ces deux catégories d'auditeurs du message de l’évangile, sont
représentées, sous forme imagée, par deux constructeurs de
maisons. Cette parabole nous enseigne à entendre et à mettre en
pratique les paroles du Seigneur Jésus : certaines peuvent
paraître dures, pour ce qui concerne notre vie ici-bas, mais
elles doivent être écoutées et mises en pratique. Christ
représente « Le » fondement, et tout élément hors de Sa
Personne, n’est que du « sable ».
Certains bâtissent leurs espoirs sur la prospérité du monde ;
d'autres sur une manifestation extérieure de leur religion. Ils
« s'aventurent » dans ce type de manifestations ; en fait, tout
cela n’est que du « sable », trop fragile pour supporter une
solide structure, telle que notre espérance d’aller au ciel.
Une « tempête » viendra inexorablement éprouver les œuvres de
chacun. Quand Dieu sépare l'âme du corps, où demeure l'espoir
de l'hypocrite ? Sa maison est tombée sous la tempête, alors
que ce bâtisseur avait le plus besoin d'elle, espérant qu'elle
serait pour lui un refuge. Elle est tombée et il était trop
tard pour en construire une autre...
Puisse le Seigneur faire de nous de sages « bâtisseurs » pour
l'éternité. Rien ne nous séparera alors de l'Amour de
Jésus-Christ !
Les multitudes étaient étonnées par la Sagesse et par la
Puissance de l’enseignement du Seigneur. Aussi souvent que nous
lirons Ses Paroles, elles resteront pour nous, toujours
nouvelles. Chacune révèle que son Auteur est Divin !
Soyons de plus en plus décidés et appliqués à faire de chacun
de ces enseignements bénis et ces grâces spirituelles, le sujet
principal de nos pensées, pendant des semaines entières.
N’errons pas dans de vains désirs confus, par lesquels nous
touchons à tout, mais qui ne nous apportent rien !
1 à 14 De l'esprit du riyaume des cieux.
En cette heure-là désigne le moment qui suivit le récit précédent.
- La question des disciples pouvait avoir été occasionnée par la distinction accordée à Pierre (Matthieu 16.18) et à deux de ses condisciples. (Matthieu 17.1)
D'après Marc (Marc 9.33 et suivants) et Luc, (Luc 9.46 et suivants) ils discutaient entre eux la question, et c'est Jésus qui leur demande le sujet de leur entretien.
La question suppose que les disciples en étaient encore à l'idée d'un royaume terrestre, glorieux, dans lequel tels d'entre eux occuperaient la première place, seraient plus grands (grec) que les autres.
Mais la réponse de Jésus montre qu'il voit se manifester dans leur discussion une préoccupation égoïste et orgueilleuse.
Les pauvres disciples n'en furent pas guéris par l'instruction qui va suivre (Comparer Luc 22.24)
L'importance de l'humilité. (Matthieu 18:1-6)
Christ a beaucoup parlé de Ses souffrances, mais a dit peu de choses au sujet de Sa Gloire ; les disciples, quant à eux, firent l’inverse, attachant plus d’importance à la renommée qu’à tout le reste.Mise en garde contre les scandales. (Matthieu 18:7-14)
Comment esquiver les offenses. (Matthieu 18:15-20)
La conduite envers les frères. Parabole du serviteur sans pitié. (Matthieu 18:21-35)
Beaucoup aiment entendre parler de privilèges et de gloire, que ce soit dans leur travail ou leurs épreuves éventuelles. Notre Seigneur mit un petit enfant devant Ses disciples, leur assurant solennellement qu’ils ne pouvaient entrer dans Son royaume à moins qu'ils ne se convertissent et ne deviennent comme ce petit. Quand ils sont très jeunes, les enfants ne désirent pas exercer d’autorité, ils ne sont pas spécialement sensibles aux distinctions extérieures, ils sont exempt de toute malice, ils peuvent être enseignés et acceptent volontiers de dépendre de leurs parents. Il est vrai qu'ils commencent rapidement à montrer d'autres dispositions et d'autres idées, dès qu’ils grandissent ; mais ces « marques » de la prime enfance peuvent tout à fait être des exemples d’humilité pour les véritables chrétiens.
Il est certain que nous avons quotidiennement besoin d'être renouvelés spirituellement, afin de rester simples, humbles, comme de petits enfants, disposés à être le plus petit parmi notre entourage. Poursuivons chaque jour ce but, examinons notre âme !