Christ est vraiment un bon Berger ; beaucoup, sans
être véritablement des « voleurs » (verset Jean 10:10*), ont
négligé cependant leur devoir au sein de l’église, et à cause de
cette négligence, le « troupeau » s’est trouvé sérieusement
affecté. Les mauvais principes sont à l’origine des mauvaises
pratiques.Le Seigneur Jésus connaît ceux qu'Il a choisis, et leur accorde
Sa confiance ; les Siens savent aussi en Qui ils ont cru, ils
savent qu’ils peuvent compter sur Jésus.
Remarquez, au verset Jean 10:18*), la Grâce de Christ : personne
ne pouvant Lui ôter la vie, Il l'a offerte Lui-même, pour notre
rédemption ! Il s'est offert Lui-même, Il est le Sauveur :
« voici, Je viens ». Notre triste cas nécessite l’obtention de
ce salut : Christ s'est donné Lui-même, en Sacrifice pour le
péché. Il a été à la fois Sacrificateur et Offrande : en donnant
Sa vie, Il s’est livré Lui-même.
Il est clair par ce fait, qu'Il est mort en lieu et place des
iniques, pour obtenir leur libération et le pardon de leurs
péchés ; seule Sa mort pouvait provoquer ce pardon. Notre
Seigneur n'a pas donné Sa vie à titre glorieux, mais directement
pour Ses brebis !
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la
compréhension du texte.
Tischendorf et d'autres critiques l'omettent, le supposant emprunté à Luc 19.10, où il se trouve plus complet.
Toutefois, les arguments contre l'authenticité ne sont pas décisifs, et de Wette fait observer avec raison que ce verset est la transition nécessaire à la parabole qui suit. S'il est authentique, il forme un puissant argument en faveur de la recommandation du verset 10 : Ne pas mépriser les petits, car "le Fils de l'homme est venu pour les sauver." (Voir Luc 19.10, note.)