80 - adelphosun frère, qu'il soit né des deux mêmes parents ou seulement du même père ou …
264 - hamartanopéché = « erreur, faux état d'esprit » ne pas participer manquer la marque errer …
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863 - aphiemienvoyer au loin, renvoyer, répudier s'en aller un mari divorçant d'avec sa femme céder, expirer …
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Les rabbins, dans leur morale, se bornaient à trois fois. La réponse de Jésus va prouver à son disciple que sa morale, à lui était tout autre.
La parabole citée dans ce texte souligne l’importance de la provocation que Dieu subit de la part de Son peuple ici-bas, et combien sont malencontreux Ses serviteurs.
Trois éléments sont remarquables dans cette parabole : 1. La clémence merveilleuse de ce roi. La dette du péché est si importante que nous sommes incapables de la payer. Remarquez dans ce passage, la conséquence du péché : être vendu, en tant qu’esclave ! Beaucoup de personnes, étant écrasées par le poids énorme de leurs péchés, s'imaginent pouvoir « dédommager » Dieu pour le mal qu'elles Lui ont fait : quelle folie ! 2. La sévérité déraisonnable du serviteur, envers son compagnon de travail, malgré la clémence de son Seigneur envers lui. Nous ne devons pas minimiser le tort que nous pourrions faire à notre prochain, car cela aussi est un péché contre Dieu ; nous ne devons pas non plus aggraver ces torts, ni envisager de se venger. Plaignons-nous, devant Dieu, à la fois de la méchanceté du méchant, et des détresses de l'affligé ; portons-les devant Lui, en toute confiance ! 3. Le maître blâma la cruauté de son serviteur. La gravité d’un péché met en valeur la richesse de la miséricorde qui lui octroie le pardon ; une notion claire d’une telle miséricorde est très utile pour disposer notre cœur à pardonner à notre frère. Nous ne pouvons pas imaginer que Dieu pardonne réellement les fautes des hommes, pour ensuite reconnaître leur culpabilité et les condamner ; la dernière partie de cette parabole montre les conclusions erronées que tire un certain nombre de personnes, au sujet du pardon de leurs péchés : leur conduite montre qu'elles n’ont jamais vraiment connu l'Esprit de la Grâce de l'évangile qui sanctifie ; en fait elles ne l’ont jamais expérimenté.
Nous ne pardonnons pas vraiment les offenses qu’un frère pourrait nous avoir faites, si nous ne lui pardonnons pas de tout cœur ; ceci n'est d’ailleurs pas suffisant ; en fait, nous devons chercher à faire du bien, même à ceux qui nous offensent.
Ceux qui, portant le nom de chrétien, persistent à traiter leur frère de façon impitoyable, seront condamnés par le ciel de la même manière ! Le pécheur repentant ne doit compter que sur la Miséricorde céleste, gratuite et sans limites, par l’intermédiaire de la « rançon » de la mort de Christ.
Cherchons de plus en plus cette Grâce de Dieu qui nous renouvelle, afin qu'Elle nous enseigne à pardonner aux autres, comme nous espérons être pardonnés nous-mêmes en Lui !