Jésus payait-il la dîme (2) ?
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Les cas épineux, relatifs au mariage, étaient nombreux, et parfois difficiles à traiter ; cet état de fait était dû, non pas à la complexité de la loi divine, mais aux convoitises et à la folie des hommes : souvent d’ailleurs, le peuple déterminait quelle conduite tenir, sans demander un quelconque conseil.
Jésus répondit en demandant aux pharisiens s'ils n'avaient pas lu dans la Genèse, le récit de la création, et le premier exemple de mariage, indiquant ainsi que tout écart sur ce point était une faute. La meilleure condition pour nous, celle qui doit être choisie et gardée en conséquence, est celle qui est la meilleure pour nos âmes, qui tend le plus à nous préparer pour le royaume céleste, et qui nous préserve pour cette destinée.
Quand la doctrine de l'évangile est vraiment suivie, les hommes deviennent alors des parents bienveillants et de fidèles amis ; elle leur enseigne à porter le fardeau et les infirmités de ceux qui les entourent, à considérer la paix et le bonheur de leur prochain comme prioritaires sur leur bien personnel.
Il est normal que les impies soient « gérés » par des lois,
pour que la paix de la société ne soit pas brisée. Ce texte nous
enseigne qu'il faut considérer le mariage avec un grand sérieux,
par le biais d’une prière fervente.
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Des pharisiens (voir sur ce parti Matthieu 3.7, note) la lui posent ici pour le tenter. Ce qui en faisait une question captieuse, c'est qu'elle était alors vivement débattue entre deux écoles juives, celle de Hillel et celle de Schamaï, le premier très relâché, le second plus sévère sur le divorce.
En outre, l'exemple donné par Hérode Antipas, qui régnait sur la Pérée, et la fin de Jean-Baptiste qui l'avait repris, (Matthieu 14.1 et suivants) rendaient assez dangereuse une solution rigoureuse de la question, tandis qu'une solution plus libre aurait mis Jésus en contradiction avec le précurseur.
- Pour quelque sujet (ou cause) que ce soit, c'est-à-dire pour tout sujet de plainte que le mari aurait contre sa femme. Telle était la fausse opinion de Hillel, qu'il croyait fondée sur Deutéronome 24.1.
Et c'est surtout dans ce mot que se trouve la tentation, le piège tendu à Jésus par ses adversaires.
Les cas épineux, relatifs au mariage, étaient nombreux, et parfois difficiles à traiter ; cet état de fait était dû, non pas à la complexité de la loi divine, mais aux convoitises et à la folie des hommes : souvent d’ailleurs, le peuple déterminait quelle conduite tenir, sans demander un quelconque conseil.
Jésus répondit en demandant aux pharisiens s'ils n'avaient pas lu dans la Genèse, le récit de la création, et le premier exemple de mariage, indiquant ainsi que tout écart sur ce point était une faute. La meilleure condition pour nous, celle qui doit être choisie et gardée en conséquence, est celle qui est la meilleure pour nos âmes, qui tend le plus à nous préparer pour le royaume céleste, et qui nous préserve pour cette destinée.
Quand la doctrine de l'évangile est vraiment suivie, les hommes deviennent alors des parents bienveillants et de fidèles amis ; elle leur enseigne à porter le fardeau et les infirmités de ceux qui les entourent, à considérer la paix et le bonheur de leur prochain comme prioritaires sur leur bien personnel.
Il est normal que les impies soient « gérés » par des lois, pour que la paix de la société ne soit pas brisée. Ce texte nous enseigne qu'il faut considérer le mariage avec un grand sérieux, par le biais d’une prière fervente.