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Les ouvriers dans la vigne
1
Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le point du jour afin de louer des ouvriers pour sa vigne.
2
Et étant tombé d'accord avec les ouvriers pour un denier par jour, il les envoya dans sa vigne.
3
Et sortant vers la troisième heure, il en vit d'autres qui étaient sur la place du marché à ne rien faire ;
4
et il dit à ceux-ci : Allez, vous aussi, dans la vigne, et je vous donnerai ce qui sera juste ;
5
et ils s'en allèrent. Sortant encore vers la sixième heure et vers la neuvième heure, il fit de même.
6
Et sortant vers la onzième heure, il en trouva d'autres qui étaient là ; et il leur dit : Pourquoi vous tenez-vous ici tout le jour sans rien faire ?
7
Ils lui disent : Parce que personne ne nous a engagés. Il leur dit : Allez, vous aussi, dans la vigne, et vous recevrez ce qui sera juste.
8
Et le soir étant venu, le maître de la vigne dit à son intendant : Appelle les ouvriers, et paye-leur leur salaire, en commençant depuis les derniers jusqu'aux premiers.
9
Et lorsque ceux qui avaient été engagés vers la onzième heure furent venus, ils reçurent chacun un denier ;
10
et quand les premiers furent venus, ils croyaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun un denier.
11
Et l'ayant reçu, ils murmuraient contre le maître de maison,
12
disant : Ces derniers n'ont travaillé qu'une heure, et tu les as faits égaux à nous qui avons porté le faix du jour et la chaleur.
13
Et lui, répondant, dit à l'un d'entre eux : Mon ami, je ne te fais pas tort : n'es-tu pas tombé d'accord avec moi pour un denier ?
14
Prends ce qui est à toi et va-t'en. Mais je veux donner à ce dernier autant qu'à toi.
15
Ne m'est-il pas permis de faire ce que je veux de ce qui est mien ? Ton oeil est-il méchant, parce que moi, je suis bon ?
16
Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers les derniers, car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.
résurrection
17
Et Jésus, montant à Jérusalem, prit à part sur le chemin les douze disciples, et leur dit :
18
Voici, nous montons à Jérusalem, et le fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes, et ils le condamneront à mort ;
19
et ils le livreront aux nations pour s'en moquer, et le fouetter, et le crucifier ; et le troisième jour il ressuscitera.
La demande de la mère de Jacques et Jean
20
Alors la mère des fils de Zébédée vint à lui avec ses fils, lui rendant hommage et lui demandant quelque chose.
21
Et il lui dit : Que veux-tu ? Elle lui dit : Ordonne que mes deux fils que voici, s'asseyent, l'un à ta droite et l'un à ta gauche, dans ton royaume.
22
Et Jésus, répondant, dit : Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que moi, je vais boire ? Ils lui disent : Nous le pouvons.
23
Et il leur dit : Vous boirez bien ma coupe ; mais de s'asseoir à ma droite et à ma gauche, n'est pas à moi pour le donner, sinon à ceux pour lesquels cela est préparé par mon Père.
24
Et les dix, l'ayant entendu, furent indignés à l'égard des deux frères.
25
Et Jésus, les ayant appelés auprès de lui, dit : Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles, et que les grands usent d'autorité sur elles.
26
Il n'en sera pas ainsi parmi vous ; mais quiconque voudra devenir grand parmi vous sera votre serviteur ;
27
et quiconque voudra être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave ;
28
de même que le fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs.
Jésus guérit deux aveugles
29
Et comme ils sortaient de Jéricho, une grande foule le suivit.
30
Et voici, deux aveugles assis sur le bord du chemin, ayant ouï que Jésus passait, s'écrièrent, disant : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David.
31
Et la foule les reprit, afin qu'ils se tussent ; mais ils criaient plus fort, disant : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David.
32
Et Jésus, s'arrêtant, les appela et dit : Que voulez-vous que je vous fasse ?
33
Ils lui disent : Seigneur, que nos yeux soient ouverts.
34
Et Jésus, ému de compassion, toucha leurs yeux ; et aussitôt leurs yeux recouvrèrent la vue ; et ils le suivirent.
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Les ouvriers dans la vigne
1
Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le point du jour afin de louer des ouvriers pour sa vigne.
2
Et étant tombé d'accord avec les ouvriers pour un denier par jour, il les envoya dans sa vigne.
3
Et sortant vers la troisième heure, il en vit d'autres qui étaient sur la place du marché à ne rien faire ;
4
et il dit à ceux-ci : Allez, vous aussi, dans la vigne, et je vous donnerai ce qui sera juste ;
5
et ils s'en allèrent. Sortant encore vers la sixième heure et vers la neuvième heure, il fit de même.
6
Et sortant vers la onzième heure, il en trouva d'autres qui étaient là ; et il leur dit : Pourquoi vous tenez-vous ici tout le jour sans rien faire ?
7
Ils lui disent : Parce que personne ne nous a engagés. Il leur dit : Allez, vous aussi, dans la vigne, et vous recevrez ce qui sera juste.
8
Et le soir étant venu, le maître de la vigne dit à son intendant : Appelle les ouvriers, et paye-leur leur salaire, en commençant depuis les derniers jusqu'aux premiers.
9
Et lorsque ceux qui avaient été engagés vers la onzième heure furent venus, ils reçurent chacun un denier ;
10
et quand les premiers furent venus, ils croyaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun un denier.
11
Et l'ayant reçu, ils murmuraient contre le maître de maison,
12
disant : Ces derniers n'ont travaillé qu'une heure, et tu les as faits égaux à nous qui avons porté le faix du jour et la chaleur.
13
Et lui, répondant, dit à l'un d'entre eux : Mon ami, je ne te fais pas tort : n'es-tu pas tombé d'accord avec moi pour un denier ?
14
Prends ce qui est à toi et va-t'en. Mais je veux donner à ce dernier autant qu'à toi.
15
Ne m'est-il pas permis de faire ce que je veux de ce qui est mien ? Ton oeil est-il méchant, parce que moi, je suis bon ?
16
Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers les derniers, car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.
résurrection
17
Et Jésus, montant à Jérusalem, prit à part sur le chemin les douze disciples, et leur dit :
18
Voici, nous montons à Jérusalem, et le fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes, et ils le condamneront à mort ;
19
et ils le livreront aux nations pour s'en moquer, et le fouetter, et le crucifier ; et le troisième jour il ressuscitera.
La demande de la mère de Jacques et Jean
20
Alors la mère des fils de Zébédée vint à lui avec ses fils, lui rendant hommage et lui demandant quelque chose.
21
Et il lui dit : Que veux-tu ? Elle lui dit : Ordonne que mes deux fils que voici, s'asseyent, l'un à ta droite et l'un à ta gauche, dans ton royaume.
22
Et Jésus, répondant, dit : Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que moi, je vais boire ? Ils lui disent : Nous le pouvons.
23
Et il leur dit : Vous boirez bien ma coupe ; mais de s'asseoir à ma droite et à ma gauche, n'est pas à moi pour le donner, sinon à ceux pour lesquels cela est préparé par mon Père.
24
Et les dix, l'ayant entendu, furent indignés à l'égard des deux frères.
25
Et Jésus, les ayant appelés auprès de lui, dit : Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles, et que les grands usent d'autorité sur elles.
26
Il n'en sera pas ainsi parmi vous ; mais quiconque voudra devenir grand parmi vous sera votre serviteur ;
27
et quiconque voudra être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave ;
28
de même que le fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs.
Jésus guérit deux aveugles
29
Et comme ils sortaient de Jéricho, une grande foule le suivit.
30
Et voici, deux aveugles assis sur le bord du chemin, ayant ouï que Jésus passait, s'écrièrent, disant : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David.
31
Et la foule les reprit, afin qu'ils se tussent ; mais ils criaient plus fort, disant : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David.
32
Et Jésus, s'arrêtant, les appela et dit : Que voulez-vous que je vous fasse ?
33
Ils lui disent : Seigneur, que nos yeux soient ouverts.
34
Et Jésus, ému de compassion, toucha leurs yeux ; et aussitôt leurs yeux recouvrèrent la vue ; et ils le suivirent.
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1
La première signification de cette parabole semble
être la suivante : bien que les Juifs aient été appelés les
premiers dans la vigne, à terme, l'évangile allait être prêché
aux Gentils, ces derniers devant recevoir les mêmes privilèges
et les mêmes avantages que les premiers.La parabole peut être aussi expliquée de façon plus générale ;
elle montre alors :
1. Que Dieu n'est débiteur envers aucun homme.
2. Que les nombreuses personnes qui viennent au Seigneur
tardivement, n’ayant auparavant que peu d'attirance pour la
piété, parviennent parfois, par la bénédiction divine, à un
grand niveau de connaissance de la Parole et de la Grâce,
devenant ainsi de grande utilité pour les autres.
3. Qu’une récompense finale sera donnée plus tard aux saints,
mais la date de leur conversion ne sera pas toutefois prise en
compte. Cette parabole décrit aussi l'état de l'église
ici-bas ; elle confirme les différentes déclarations du
Seigneur : « les derniers seront les premiers, et les premiers
seront les derniers ».
Jusqu'à ce que nous soyons « engagés » pour le service du
Seigneur, nous nous tenons debout tout le jour, dans le
désœuvrement : nous sommes alors dans un état coupable, car
l’inaction peut révéler un état d'esclavage, au service de
Satan. L’endroit où s’est rendu le Maître, c’est le monde,
et c’est là que nous sommes appelés, par l'évangile. Venez,
quittons cet endroit ! Le travail pour le Seigneur n'admettra
aucune diversion.
Un homme n’a rien à faire pour aller en enfer, mais celui qui
veut aller au ciel, doit s’appliquer pour s’y rendre. Le denier
romain, mentionné dans cette parabole, permettait à l’époque de
vivre pendant une journée. Ceci ne prouve absolument pas que la
récompense de notre obéissance à Dieu soit proportionnelle à
nos œuvres, ou provienne d’une dette quelconque ; lorsque nous
avons terminé notre tâche, nous sommes des serviteurs sans
utilité ; mais nous devons garder à l’esprit qu'une récompense
nous est promise ; personne ne doit négliger la repentance, et
ce, jusqu'à sa vieillesse.
Dans ce texte, certains ouvriers furent envoyés dans la vigne à
la onzième heure : personne ne les avait embauchés avant. Les
Païens sont aussi entrés à la « onzième heure » : l'évangile ne
leur avait pas été prêché auparavant. Ceux qui auront refusé
l'évangile qui leur a été proposé à la « troisième ou à la
sixième heure », ne devront pas dire à la « onzième heure »,
comme les ouvriers de cette parabole : « personne ne nous a
engagés ». Sans vouloir décourager quiconque, mais plutôt pour
éveiller toutes les âmes, qu'il soit rappelé que c'est encore
le temps propice, celui du salut !
La richesse de la Grâce divine est toujours clairement annoncée
parmi les « pharisiens orgueilleux » et ceux qui n’ont de
chrétien que le nom. Nous avons souvent tendance à penser que
nous avons bien peu de faveurs divines, à l’inverse des
autres ; nous sommes persuadés que nous œuvrons beaucoup pour le
Seigneur, toujours plus que les autres...
Si Dieu accorde Sa Grâce aux autres, Il exerce Sa bonté envers
eux, et non de l'injustice envers nous. Ceux qui vivent « selon
la chair » ont choisi leur part ici-bas : ils seront rémunérés
avec les « deniers » de ce monde.
Les croyants obéissant à Dieu, s’attendent à être rémunérés
avec des « deniers célestes », se souvenant qu'ils se sont
engagés volontairement pour la cause du Seigneur. Ne
voudrais-tu pas « t’engager » totalement pour le ciel, ou
cherches-tu le bonheur dans la « vie », ici-bas ? Dieu ne punit
personne plus qu'il ne le mérite, Il récompense Ses enfants
selon chaque service rendu ; Il ne fait donc tort à personne,
en accordant Sa Grâce de façon extraordinaire à certains.
Remarquez dans ce passage, l'envie qui animait certains
ouvriers : c'était en fait un sentiment de jalousie, découlant
du bien qui avait été attribué aux autres ; cette pensée ne
pouvait que leur nuire.
Si nous sommes animés par ce genre de mauvaise pensée, (cette
jalousie cupide) cela ne peut que déplaire à Dieu, et nuire à
nos prochains : c'est un péché qui ne procure ni plaisir, ni
profit, ni honneur.
Renonçons donc à toute revendication orgueilleuse et
recherchons plutôt le salut, ce don gratuit ! Ne soyons jamais
envieux ni rancunier, mais réjouissons-nous et louons Dieu pour
Sa miséricorde envers les autres aussi bien qu'envers
nous-mêmes !
17
Dans ce texte, Christ donne davantage de précisions
sur Ses souffrances futures, ce qu’Il n’avait pas fait
auparavant : Il mentionne Sa résurrection prochaine et la
Gloire qui l’attend après, Sa mort et Ses épreuves, afin
d’encourager et de réconforter Ses disciples.Le fait d'être certain que notre Rédempteur ait été crucifié et
qu'Il est maintenant glorifié, concourt à nous humilier, en
effaçant tout sentiment d’auto justification. Lorsque nous
considérons toutes les humiliations et les souffrances
éprouvées par le Fils de Dieu, pour la rédemption des pécheurs
en péril, il est évident que nous devons être informés sur le
don gratuit et la richesse de la Grâce divine, en faveur de
notre salut !
20
Les fils de Zébédée interprétèrent mal ce que Christ
avait dit précédemment, pour consoler les disciples.Quand certaines personnes ne peuvent pas recevoir de
consolations, elles projettent de mauvais desseins. L’orgueil
est l'un des sentiments qui nous assaille le plus facilement ;
c'est une ambition coupable que de vouloir surpasser les autres
en prestige et en grandeur.
Pour supprimer toute vanité et ambition de la demande, faite
par la mère des fils de Zébédée, Christ amène ces derniers à
songer aux souffrances futures qu’ils allaient devoir endurer :
ils devaient boire une « coupe amère » ; une coupe de
souffrances, mais autre que celle qui doit détruire plus tard
le méchant. Elle ne devait être que passagère, mais néanmoins
acerbe ; cette coupe allait être dans la main du Père,
Jean 18:11.
Le baptême est une ordonnance par laquelle nous sommes
« joints » au Seigneur, dans Sa communion, selon Ses
Promesses ; cela équivaut à « souffrir » pour Christ,
Eze 20:37;Esa 48:10. Le baptême est aussi un témoignage,
il est le signe bien visible de la Grâce spirituelle : c'est
donc pour souffrir pour Christ que cette Grâce nous a été
donnée Philippiens 1:29.
Les fils de Zébédée ne savaient pas ce qu’était la « coupe »
que Christ devait boire, ni ce que représentait Son baptême. Il
est fréquent de voir des personnes vraiment confiantes envers
le Seigneur, mais étant en même temps les moins informées sur
les souffrances qu’Il dut subir à la croix.
Rien ne produit plus de dégâts parmi les frères d’une assemblée
qu'un désir de grandeur. Nous n’avons jamais vu dans
l’Écriture, les disciples de Christ vraiment se quereller, par
contre un désir de « grandeur mutuelle » résidait au fond de
leur cœur.
L’homme qui œuvre pour le Seigneur avec beaucoup de diligence,
qui souffre patiemment pour Lui, qui cherche à faire du bien à
ses frères et qui recherche le salut des âmes, est celui qui
est le plus ressemblant à son Maître : il sera le plus
honoré durant toute l’éternité.
Notre Seigneur parle de Sa mort en des termes relatifs aux
sacrifices de jadis. Son sacrifice a été effectué pour effacer
les péchés des hommes : il est véritable et substantiel, bien
plus que ceux exécutés sous la dispensation de la loi. Christ a
été la « Rançon » pour beaucoup d’âmes, suffisante et efficace
pour tous ceux qui L’acceptent pour leur salut. S'il en est
ainsi, le pauvre pécheur tremblant peut dire : pourquoi ne
pourrais-je pas alors en bénéficier ?
29
Il est bon pour ceux qui subissent une épreuve
commune, ou qui ont une infirmité de corps ou d'esprit, de se
réunir dans la prière, afin d’être soulagés, et de pouvoir
s'encourager mutuellement. Il y a suffisamment de Miséricorde
disponible en Christ, destinée à tous ceux qui la Lui
demandent !Les aveugles mentionnés dans ce texte étaient sincères dans
leur prière. Ils implorèrent Dieu avec ferveur. Les requêtes
sans conviction ne sont que des dénégations. Ces hommes étaient
humbles dans leur prière, comptant avec foi sur la Miséricorde
du Médiateur, en faisant appel à Sa pitié. Ils montrèrent leur
foi par le titre qu'ils donnèrent à Christ ; c'est certainement
mus par le Saint-Esprit qu'ils appelèrent Jésus : « Seigneur,
Fils de David ». Ils persévérèrent dans la prière.
Alors qu’ils imploraient la Miséricorde de Christ, il n'était
pas question pour eux d’être timides ou hésitants : ils
crièrent donc plus fort. Christ les encouragea !
Nous sommes très sensibles aux besoins et aux fardeaux de nos
corps, et nous pouvons aisément en faire part à notre
entourage. Oh, puissions-nous faire de même avec nos
« maladies » de l'âme, en particulier pour notre aveuglement
spirituel !
Beaucoup sont spirituellement aveugles, prétendant cependant
qu'ils voient très bien. Jésus a guéri ces aveugles ; quand ils
recouvrèrent la vue, ils Le suivirent. En fait, nul ne suit
aveuglément Christ : Il ouvre d'abord par Sa Grâce les yeux des
hommes, et ainsi, Il attire leur cœur.
Ces miracles sont la réponse à notre espoir, quand nous faisons
un « appel » à Jésus ; puissions-nous être sensibles à cette
réponse et en faire notre prière journalière, pour grandir dans
la Grâce et dans la connaissance du Seigneur et Sauveur
Jésus-Christ !
-
Les ouvriers dans la vigne
1
Ὁμοία γάρ ἐστιν ἡ βασιλεία τῶν οὐρανῶν ἀνθρώπῳ οἰκοδεσπότῃ ὅστις ἐξῆλθεν ἅμα πρωῒ μισθώσασθαι ἐργάτας εἰς τὸν ἀμπελῶνα αὐτοῦ.
2
συμφωνήσας δὲ μετὰ τῶν ἐργατῶν ἐκ δηναρίου τὴν ἡμέραν ἀπέστειλεν αὐτοὺς εἰς τὸν ἀμπελῶνα αὐτοῦ.
3
καὶ ἐξελθὼν περὶ τρίτην ὥραν εἶδεν ἄλλους ἑστῶτας ἐν τῇ ἀγορᾷ ἀργούς·
4
καὶ ἐκείνοις εἶπεν· Ὑπάγετε καὶ ὑμεῖς εἰς τὸν ἀμπελῶνα, καὶ ὃ ἐὰν ᾖ δίκαιον δώσω ὑμῖν·
5
οἱ δὲ ἀπῆλθον. πάλιν ἐξελθὼν περὶ ἕκτην καὶ ἐνάτην ὥραν ἐποίησεν ὡσαύτως.
6
περὶ δὲ τὴν ἑνδεκάτην ἐξελθὼν εὗρεν ἄλλους ἑστῶτας, καὶ λέγει αὐτοῖς· Τί ὧδε ἑστήκατε ὅλην τὴν ἡμέραν ἀργοί;
7
λέγουσιν αὐτῷ· Ὅτι οὐδεὶς ἡμᾶς ἐμισθώσατο. λέγει αὐτοῖς· Ὑπάγετε καὶ ὑμεῖς εἰς τὸν ἀμπελῶνα.
8
ὀψίας δὲ γενομένης λέγει ὁ κύριος τοῦ ἀμπελῶνος τῷ ἐπιτρόπῳ αὐτοῦ· Κάλεσον τοὺς ἐργάτας καὶ ἀπόδος αὐτοῖς τὸν μισθὸν ἀρξάμενος ἀπὸ τῶν ἐσχάτων ἕως τῶν πρώτων.
9
καὶ ἐλθόντες οἱ περὶ τὴν ἑνδεκάτην ὥραν ἔλαβον ἀνὰ δηνάριον.
10
καὶ ἐλθόντες οἱ πρῶτοι ἐνόμισαν ὅτι πλεῖον λήμψονται· καὶ ἔλαβον τὸ ἀνὰ δηνάριον καὶ αὐτοί.
11
λαβόντες δὲ ἐγόγγυζον κατὰ τοῦ οἰκοδεσπότου
12
λέγοντες· Οὗτοι οἱ ἔσχατοι μίαν ὥραν ἐποίησαν, καὶ ἴσους αὐτοὺς ἡμῖν ἐποίησας τοῖς βαστάσασι τὸ βάρος τῆς ἡμέρας καὶ τὸν καύσωνα.
13
ὁ δὲ ἀποκριθεὶς ἑνὶ αὐτῶν εἶπεν· Ἑταῖρε, οὐκ ἀδικῶ σε· οὐχὶ δηναρίου συνεφώνησάς μοι;
14
ἆρον τὸ σὸν καὶ ὕπαγε· θέλω δὲ τούτῳ τῷ ἐσχάτῳ δοῦναι ὡς καὶ σοί·
15
οὐκ ἔξεστίν μοι ὃ θέλω ποιῆσαι ἐν τοῖς ἐμοῖς; ἢ ὁ ὀφθαλμός σου πονηρός ἐστιν ὅτι ἐγὼ ἀγαθός εἰμι;
16
οὕτως ἔσονται οἱ ἔσχατοι πρῶτοι καὶ οἱ πρῶτοι ἔσχατοι.
résurrection
17
Καὶ ἀναβαίνων ὁ Ἰησοῦς εἰς Ἱεροσόλυμα παρέλαβεν τοὺς δώδεκα μαθητὰς κατ’ ἰδίαν, καὶ ἐν τῇ ὁδῷ εἶπεν αὐτοῖς·
18
Ἰδοὺ ἀναβαίνομεν εἰς Ἱεροσόλυμα, καὶ ὁ υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου παραδοθήσεται τοῖς ἀρχιερεῦσιν καὶ γραμματεῦσιν, καὶ κατακρινοῦσιν αὐτὸν θανάτῳ,
19
καὶ παραδώσουσιν αὐτὸν τοῖς ἔθνεσιν εἰς τὸ ἐμπαῖξαι καὶ μαστιγῶσαι καὶ σταυρῶσαι, καὶ τῇ τρίτῃ ἡμέρᾳ ἐγερθήσεται.
La demande de la mère de Jacques et Jean
20
Τότε προσῆλθεν αὐτῷ ἡ μήτηρ τῶν υἱῶν Ζεβεδαίου μετὰ τῶν υἱῶν αὐτῆς προσκυνοῦσα καὶ αἰτοῦσά τι παρ’ αὐτοῦ.
21
ὁ δὲ εἶπεν αὐτῇ· Τί θέλεις; λέγει αὐτῷ· Εἰπὲ ἵνα καθίσωσιν οὗτοι οἱ δύο υἱοί μου εἷς ἐκ δεξιῶν σου καὶ εἷς ἐξ εὐωνύμων σου ἐν τῇ βασιλείᾳ σου.
22
ἀποκριθεὶς δὲ ὁ Ἰησοῦς εἶπεν· Οὐκ οἴδατε τί αἰτεῖσθε· δύνασθε πιεῖν τὸ ποτήριον ὃ ἐγὼ μέλλω πίνειν; λέγουσιν αὐτῷ· Δυνάμεθα.
23
λέγει αὐτοῖς· Τὸ μὲν ποτήριόν μου πίεσθε, τὸ δὲ καθίσαι ἐκ δεξιῶν μου καὶ ἐξ εὐωνύμων οὐκ ἔστιν ἐμὸν δοῦναι, ἀλλ’ οἷς ἡτοίμασται ὑπὸ τοῦ πατρός μου.
24
Καὶ ἀκούσαντες οἱ δέκα ἠγανάκτησαν περὶ τῶν δύο ἀδελφῶν.
25
ὁ δὲ Ἰησοῦς προσκαλεσάμενος αὐτοὺς εἶπεν· Οἴδατε ὅτι οἱ ἄρχοντες τῶν ἐθνῶν κατακυριεύουσιν αὐτῶν καὶ οἱ μεγάλοι κατεξουσιάζουσιν αὐτῶν.
26
οὐχ οὕτως ἔσται ἐν ὑμῖν· ἀλλ’ ὃς ἂν θέλῃ ἐν ὑμῖν μέγας γενέσθαι ἔσται ὑμῶν διάκονος,
27
καὶ ὃς ἂν θέλῃ ἐν ὑμῖν εἶναι πρῶτος ἔσται ὑμῶν δοῦλος·
28
ὥσπερ ὁ υἱὸς τοῦ ἀνθρώπου οὐκ ἦλθεν διακονηθῆναι ἀλλὰ διακονῆσαι καὶ δοῦναι τὴν ψυχὴν αὐτοῦ λύτρον ἀντὶ πολλῶν.
Jésus guérit deux aveugles
29
Καὶ ἐκπορευομένων αὐτῶν ἀπὸ Ἰεριχὼ ἠκολούθησεν αὐτῷ ὄχλος πολύς.
30
καὶ ἰδοὺ δύο τυφλοὶ καθήμενοι παρὰ τὴν ὁδόν, ἀκούσαντες ὅτι Ἰησοῦς παράγει, ἔκραξαν λέγοντες· Κύριε, ἐλέησον ἡμᾶς, υἱὸς Δαυίδ.
31
ὁ δὲ ὄχλος ἐπετίμησεν αὐτοῖς ἵνα σιωπήσωσιν· οἱ δὲ μεῖζον ἔκραξαν λέγοντες· Κύριε, ἐλέησον ἡμᾶς, υἱὸς Δαυίδ.
32
καὶ στὰς ὁ Ἰησοῦς ἐφώνησεν αὐτοὺς καὶ εἶπεν· Τί θέλετε ποιήσω ὑμῖν;
33
λέγουσιν αὐτῷ· Κύριε, ἵνα ἀνοιγῶσιν οἱ ὀφθαλμοὶ ἡμῶν.
34
σπλαγχνισθεὶς δὲ ὁ Ἰησοῦς ἥψατο τῶν ὀμμάτων αὐτῶν, καὶ εὐθέως ἀνέβλεψαν καὶ ἠκολούθησαν αὐτῷ.