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Jésus se rendit au temple et se mit à enseigner. Dès que les chefs des prêtres et les anciens du peuple le virent, ils vinrent le trouver et l’interpellèrent : — De quel droit agis-tu ainsi ? Qui t’a donné le droit de faire cela ?
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Là-dessus, Jésus dit à la troupe : — Vous êtes sortis en force avec des épées et des gourdins pour vous emparer de moi. Me prenez-vous pour un bandit ou un brigand de grands chemins ? Chaque jour, j’étais assis parmi vous dans la cour du temple pour enseigner, et jamais vous n’avez levé le petit doigt contre moi !
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Ils retournent à Jérusalem. Pendant que Jésus va et vient dans la cour du temple, les chefs des prêtres, les interprètes de la loi et les anciens s’approchent de lui et lui demandent : —
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De quel droit agis-tu ainsi ? Qui t’a donné la permission de faire cela ?
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Il leur répond : — Moi aussi, j’ai une question à vous poser, une seule. Si vous me répondez, je vous dirai de quel droit je fais cela.
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En vertu de quelle autorité Jean baptisait-il ? Tenait-il son mandat de Dieu ou des hommes ? Répondez-moi.
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En entendant cela, ils se mettent à discuter entre eux : « Qu’est-ce qu’il faut dire ? Si nous disons : “C’est Dieu qui l’a envoyé”, il va nous demander : “Pourquoi donc n’avez-vous pas cru en lui ?”
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Mais, d’autre part, si nous répondons qu’il tenait sa mission des hommes, alors… ? » En effet, ils craignaient le peuple, car tout le monde était persuadé que Jean avait été un vrai prophète.
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C’est pourquoi ils répondent à Jésus : — Nous ne saurions le dire. Et Jésus de répliquer : — Alors, moi non plus, je ne vous dirai pas de quel droit je fais cela.
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Puis, jour après jour, Jésus enseignait dans la cour du temple. Les grands-prêtres et les interprètes de la loi ainsi que les chefs du peuple cherchaient le moyen de le supprimer.
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Mais ils ne savaient comment s’y prendre, car tout le peuple était suspendu à ses lèvres.
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Un de ces jours-là, pendant que Jésus enseignait le peuple dans la cour du temple et lui annonçait la Bonne Nouvelle, les grands-prêtres survinrent avec les interprètes de la loi et les anciens
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et l’interrompirent : — Dis-nous, lui demandèrent-ils, en vertu de quelle autorité tu agis comme tu le fais. Qui est-ce qui t’en a donné le droit ? —
3
J’ai, moi aussi, une question à vous poser, répliqua-t-il, une seule. À vous de répondre :
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en vertu de quelle autorité Jean-Baptiste baptisait-il ? Tenait-il son mandat de Dieu ou des hommes ?
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Ils se mirent à réfléchir et à discuter entre eux : — Si nous disons : « C’est Dieu qui l’a envoyé », il va nous demander : « Pourquoi, alors, n’avez-vous pas cru en lui ? »
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Mais si nous répondons que sa mission était d’origine purement humaine, tout le peuple va nous tuer à coups de pierres, car ces gens-là sont convaincus que Jean était un prophète.
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Ils répondirent donc qu’ils ne savaient pas qui lui avait donné mission de baptiser. —
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Eh bien, reprit Jésus, moi non plus, je ne vous dirai pas en vertu de quelle autorité j’agis comme je le fais.
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Ils firent comparaître Pierre et Jean, les placèrent au milieu de leur assemblée et se mirent à les interroger : — En vertu de quelle autorité agissez-vous ainsi ? Par quel pouvoir et au nom de qui faites-vous cela ?
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Celui qui était en train de frapper l’autre et qui était dans son tort le repoussa en disant : — De quoi te mêles-tu ? Qui t’a demandé d’être notre chef ou de jouer au juge ?
- La grande lutte dans le temple entre Jésus et ses adversaires commence. Le peuple en suit les péripéties avec intérêt. Sa faveur met momentanément Jésus à l'abri des entreprises de ses ennemis. Le but de ceux-ci, dans les questions qu'ils lui posent, est de l'amener à des affirmations qui lui aliéneront la sympathie de la foule et pourront aussi servir de motifs de condamnation.
- Les principaux sacrificateurs et les anciens faisaient partie du sanhédrin, le conseil souverain, qui avait la plus haute autorité en matière civile et religieuse. Ils viennent à Jésus comme députation officielle.
Leur double question est très précise : Quelle est ton autorité ? et de qui la tiens-tu ? Nous, semblent-ils dire, nous ne t'avons point donné d'autorité : es-tu donc un envoyé direct de Dieu ?
- Mais qu'entendent-ils par ces choses que Jésus faisait et qui les offusquent ? Etait-ce son enseignement, dans lequel ils viennent l'interrompre, ou toute son action à Jérusalem depuis son entrée royale dans cette ville, ou enfin et surtout la purification du temple ? (verset 12 et suivants)
Les interprètes se divisent sur ce point, mais il n'y a pas de doute que ce dernier acte d'autorité ne fût le principal grief des membres du sanhédrin. Ils espéraient que Jésus déclarerait qu'il avait le droit de faire la police dans le temple, parce qu'il s'y trouvait dans la maison de son Père, (Luc 2.49) étant le Fils de Dieu. Ils savaient quelle répugnance le peuple avait toujours montrée à accepter de Jésus une affirmation catégorique de sa divinité. (Jean 5.18 ; 8.59 ; 10.31,39)
En la lui arrachant à ce moment, ils pensaient ébranler, ruiner peut-être du coup sa popularité.
Beaucoup n’éprouvent aucune honte à mentir, voulant en fait masquer le péché qu’ils ont commis : ils n’ont aucun scrupule à dissimuler les erreurs, relatives à leurs propres pensées, leurs affections personnelles, leurs intentions, ou leurs mauvais souvenirs.
Dans ce texte, notre Seigneur refusa de répondre aux questions que lui posaient les sacrificateurs et les anciens. Il est bon de fuir les vaines et inutiles polémiques avec les pécheurs, opposés totalement à toute piété.