Les anges se penchent sur la terre
Pensons-nous parfois que la terre est une scène étonnante pour les esprits que sont les anges de Dieu ? Non …
Jean baptiste : sa prédication, sa manière de vivre,
et sa pratique du baptême. (Matthieu 3:1-6)
Jean blâme les Pharisiens et les Sadducéens. (Matthieu 3:7-12)
Le baptême de Jésus. (Matthieu 3:13-17)
Aucun lieu n'est trop éloigné pour que nous ne puissions y recevoir « les visites » de la Grâce Divine. La doctrine prêchée par Jean était celle de la repentance : « Repentez-vous », disait-il. Le terme repentir utilisé ici, implique une modification totale de l’esprit, un changement dans le jugement, l'humeur, et les affections, une meilleure disposition de l'âme.
Considérez vos voies, changez votre mentalité d’esprit : vous êtes dans la mauvaise direction ; remettez-vous en question, et prenez le bon chemin. Les véritables repentants n’ont pas la même opinion de Dieu et de Christ, du péché et de la sainteté, que les hommes de ce monde. Le changement de l'esprit produit un changement de parcours. C'est la repentance qui résulte de l'évangile, qui se produit en regardant à Christ, en ressentant Son Amour, avec l’espérance d’obtenir Son pardon.
Il y a un grand encouragement à connaître le repentir : repentez-vous, car vos péchés seront ainsi pardonnés. Retournez à Dieu, dans la voie du devoir, et Lui, par le biais de Christ, retournera à vous, dans le chemin de la Miséricorde. Il est encore essentiel de nous repentir et de nous humilier pour préparer le chemin du Seigneur, comme à cette époque. Il y a beaucoup à parcourir pour qu'une âme trouve son chemin vers Christ, et rien n'est plus nécessaire que le constat du péché, et la conviction que nous ne pouvons pas être sauvés par notre propre justice.
Les voies du péché et de Satan sont tortueuses ; par contre, pour préparer le chemin qui mène à Christ, les voies suivies doivent être bien droites, Heb 12:13. Ceux dont le rôle est d'appeler les autres, à pleurer sur leur péché, en le mortifiant, doivent eux-mêmes avoir une vie exemplaire, une vie de désintéressement et de mépris du monde.
En donnant cet exemple aux autres, Jean a « préparé le chemin » pour Christ. Beaucoup sont venus au baptême de Jean, mais peu ont gardé la profession de foi qu'ils avaient faite.
Il peut y avoir de nombreux auditeurs empressés, et cependant peu de croyants véritables. La curiosité, et l'amour pour la nouveauté, ainsi que la variété, peuvent conduire un grand nombre de personnes à assister à une bonne prédication ; elles peuvent être touchées pendant quelque temps, mais sans y être jamais assujettis à la puissance de cette prédication.
Ceux qui admettaient la doctrine de Jean témoignaient de leur repentir, en confessant leurs péchés. Seuls ceux qui sont amenés, dans le chagrin et la honte, à admettre leur culpabilité, sont prêts à recevoir Jésus-Christ comme leur « Justice ». Les bienfaits du Royaume des cieux, maintenant proche, ont été scellés sur eux par le baptême. Jean les « lavait » avec de l'eau, (image de la purification divine) de de toutes leurs iniquités, exprimant de cette façon que par leur nature et leurs actes, tous étaient pollués, et qu'en tant que tels, ils ne pouvaient pas être admis parmi le peuple de Dieu, à moins d'avoir lavé leurs péchés dans la « source » que Christ devait ouvrir, Zacharie 13:1.
Les Pharisiens se souciaient d’abord d’observer et de respecter le côté apparent de la piété, en négligeant les points les plus importants de la loi morale, et la signification spirituelle de leurs cérémonies légales. Certains d'entre eux étaient de détestables hypocrites, faisant de leurs prétentions à la sainteté, une parure inique.
Les sadducéens avaient une démarche tout à fait opposée, niant l'existence des esprits et d’une vie spirituelle future. Ils étaient à cette époque et dans ce pays, des « infidèles » méprisables.
Il y a inéluctablement une colère divine à venir. Chacun devrait chercher à la fuir. Dieu, qui ne prend aucun plaisir à notre ruine, nous a avertis à ce sujet ; Il nous prévient par Sa Parole, par Ses serviteurs, ainsi que par le biais de notre conscience. Ceux qui se disent désolés par le constat de leurs péchés, et qui cependant, persistent dans leurs voies, ne sont pas dignes d’être appelés des repentants, et n’ont de ce fait aucun privilège spirituel. Le véritable repentant est humble et abaissé à ses propres yeux, reconnaissant pour la moindre miséricorde qui lui est accordée, patient lors des afflictions sévères, vigilant contre toute apparence de péché, appliqué dans son devoir, et charitable quant aux jugements de son prochain.
Ce texte énonce une parole de prudence : ne pas se baser aveuglément sur des privilèges extérieurs acquis. Nous courons un grand danger quand nos cœurs tentent d’étouffer toute conviction de péché, en mettant de côté la Puissance révélatrice de la Parole de Dieu. On trouve de nombreuses personnes, qui, en se fiant abusivement sur les honneurs et les avantages que peuvent avoir les membres d'une église, sont en fait bien loin du ciel...
Ce texte contient une terrible menace à l’encontre de l'insouciant et de celui qui se croit faussement en sécurité. Nos cœurs corrompus ne peuvent, par nature, produire du bon fruit, à moins que l'Esprit régénérateur de Christ ne greffe en eux la perfection de la Parole de Dieu. Tout arbre, même le plus haut, le plus majestueux ou le plus verdoyant, qui ne produit pas de bon fruit, à savoir celui de la repentance, sera abattu et jeté dans le feu de la colère divine, l’endroit le plus propice pour recevoir les « plantes stériles » : à quoi d'autre pourrait-il servir ? S'il ne fournit aucun fruit, il sera un parfait combustible !
Jean annonce la venue de Christ, le rôle et les desseins de ce Dernier : cet avènement était imminent.
Notre comportement et notre apparence extérieure, ne peuvent aucunement nous rendre purs. Nulle ordonnance, quel qu’en soit l’auteur ou le mode, ne peut suppléer au besoin du baptême du Saint-Esprit et de feu. Seul le pouvoir purificateur du Saint-Esprit peut produire cette pureté de cœur et ces « saintes affections » qui accompagnent le salut ! C'est Christ qui baptise de l’Esprit Saint. C'est ce qu'Il a fait ne manière extraordinaire envers les apôtres, Actes 2:4. C'est ce qu'Il fait aussi dans les grâces et les réconforts octroyés par l'Esprit, à ceux qui le Lui demandent, Luc 11:13, Jean 7:38,39, Actes 11:16.
Observons ici que l'église des « Gentils » est « l'aire de battage » de Christ, Esa 21:10. Les véritables croyants sont comme le blé : substantiel, utile, et précieux ; les hypocrites sont comme une balle de paille : légers et vides, inutiles et sans valeur, emportés au loin par le moindre souffle ; le monde est constitué de « bons » et de « mauvais », tous dans le même cheminement ; un jour viendra, malgré tout, où le blé et la paille seront séparés...
Le dernier jugement sera un jour remarquable : les saints et les pécheurs seront séparés pour toujours. Dans le ciel, les saints seront rassemblés, ils ne seront plus jamais disséminés ; ils seront en sécurité, loin de tout danger, séparés de leurs voisins corrompus et esclaves de leurs vaines convoitises.
L'enfer est un feu inextinguible ; il sera certainement la « part » et la punition des hypocrites et des impies.
La vie et la mort, le bien et le mal, sont placés devant nous : selon notre conduite ici-bas, « dans le champ », nous serons alors étendus sur « l'aire de battage ».
Christ n’a pas nié que Jean avait besoin d'être baptisé par Lui ; cependant Il déclare qu'Il devait être maintenant baptisé par l’apôtre. Christ était à ce moment, dans un état d'humilité parfaite. Notre Seigneur Jésus considérait qu'Il était ainsi « prêt » à pouvoir accomplir toute Justice, toute institution divine ; il témoignait de Son empressement à Se soumettre à tous les préceptes vertueux du Père. En Christ et par Son intermédiaire, le ciel est ouvert aux hommes !
Cette « descente » de l'Esprit de Dieu, sur Christ, a démontré qu'Il fut revêtu sans restriction, de Son pouvoir spirituel.
Le fruit de l'Esprit, c’est l'amour, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la foi, la tendresse de caractère et la modération.
Lors du baptême de Christ, trois Personnes se sont manifestées : la sainte Trinité. Le Père confirma que le Fils est Le Médiateur ; Jésus entama alors solennellement Son ministère ; le Saint-Esprit descendit sur Lui, le Médiateur, pour être transmis ensuite à Son peuple.
En Christ, nos sacrifices spirituels sont acceptables par le ciel, car Il est « l'Autel » qui sanctifie chaque don, 1Pierre 2:5. Hors de Christ, Dieu est un feu dévorant, mais en Lui, il est un Père réconcilié avec Ses enfants !
Telle est l'unité de l'évangile : nous devons « l’étreindre » joyeusement, par la foi !
La tentation de Christ. (Matthieu 4:1-11)
Le début du ministère de Christ en Galilée. (Matthieu 4:12-17)
L'appel de Simon et d'autres. (Matthieu 4:18-22)
Jésus enseigne, et il opère des miracles. (Matthieu 4:23-25)
Christ a été dirigé, dans ce combat avec Satan. Si nous présumons de notre propre force, et poussons le diable à nous tenter, nous incitons Dieu à nous livrer à nous-mêmes.
D'autres sont tentés lorsqu’ils sont attirés par leur propre convoitise, Jacques 1:14 ; notre Seigneur Jésus, n'ayant pas une nature corrompue, n’a donc été tenté que par le diable. Dans cette tentation de Christ il apparaît que notre « ennemi » est subtil, rancunier, et très audacieux ; mais il est possible de lui résister !
C'est un réconfort pour nous, de savoir que Christ a souffert, lors de Sa tentation ; nous pouvons ainsi voir que cette dernière, si nous ne lui cédons pas, n’est pas un péché : elle n’est qu’une affliction. Satan essaya, dans toutes les tentations qu’il soumit à Christ, de L'amener à pécher contre Dieu.
1. Il a tenté de le faire douter de la bonté et de la protection, que pouvait Lui donner Son Père. Un des artifices de Satan consiste à exploiter les conditions difficiles que nous pouvons traverser, dans le but de parvenir à ses fins ; ceux qui subissent une certaine misère, ont besoin de rester sur leur garde. Christ a répondu à toutes les tentations de Satan par ces paroles : « il est écrit » et pour être plus précis, Il cita l'Écriture. C'est cette méthode que nous devons utiliser lorsqu'à certains moments, nous sommes tentés de pécher. Apprenons à ne pas prendre de mauvaises solutions pour répondre à nos problèmes, même s’ils sont urgents : d'une manière ou d'une autre, le Seigneur pourvoira !
2. Satan a tenté de faire douter Christ, quant au pouvoir de Son Père et de la protection qu’Il pouvait Lui apporter, en particulier en ce qui concernait Sa sécurité. Il n’y a rien de plus dangereux que le désespoir et la présomption, en particulier en ce qui concerne notre âme. Satan n'éprouve aucun scrupule à lancer ses assauts dans des lieux saints. N’abandonnons jamais notre « veille », quel que soit l’endroit où nous nous trouvons ! La ville sainte était un lieu privilégié pour Satan, qui pouvait facilement tenter les hommes, dans leur fierté et leur présomption. Tous les « hauts lieux » sont recouverts de chemins glissants ! Le cheminement de l’homme ici-bas fait de ce dernier une cible, vers laquelle Satan envoie ses flèches enflammées. Satan connait-il si bien l'Écriture, au point d’être capable de la citer si promptement ? Oui, assurément ! Il est possible qu’un homme ait de bonnes notions de la Parole de Dieu, en citant même des passages, et que son cœur soit en même temps rempli d'une inimitié amère contre Dieu et contre toute bonté. Satan déforme le sens de la Parole. Si nous nous écartons du droit chemin, celui de notre devoir, nous perdons alors tout bénéfice de la promesse et de la protection divines. Le passage de \\#De 8:3\\, cité contre le tentateur, fit lâcher prise à celui-ci. Cette promesse est ferme et en même temps, pleine de bonté. Devons-nous pour autant continuer à pratiquer le péché, pour que la grâce puisse abonder ? Non, assurément !
3. Satan tenta Christ quant à l'idolâtrie, en Lui offrant des royaumes de ce monde, avec leur gloire inhérente. La gloire ici-bas est la tentation la plus agréable qui soit, pour celui qui ne réfléchit pas ou qui n'est pas sur ses gardes ; c'est par ce biais que les hommes tombent le plus facilement dans l’asservissement. Christ a été tenté, afin d'adorer Satan. Il a repoussé cette proposition avec horreur : « retire-toi, Satan » ! Certaines tentations sont ouvertement mauvaises ; on ne doit pas simplement s'y opposer, mais on doit immédiatement les rejeter. Il est bon d'être rapide et ferme dans notre résistance à la tentation. Si nous résistons au diable, il fuira loin de nous. L'âme qui « délibère » est déjà presque vaincue. Nous trouvons bien peu de gens capables de repousser résolument de tels « appâts », offerts par Satan ; quel peut être le profit pour un homme, de gagner le monde entier, s'il perd son âme ? Christ, après la tentation, fut secouru, afin d’être encouragé à continuer Son ministère, et par voie de conséquence, pour que nous soyons incités à placer notre confiance en Lui. Puisqu'Il a connu, par cette tentation, ce qu'était la souffrance, et qu'Il a su ce qu'était le secours divin après cette expérience, nous pouvons espérer que, non seulement Il aura de la compassion envers ceux qui sont tentés, mais également qu'Il viendra vers eux, au moment opportun !
Ceux qui sont « sans » Christ sont dans les ténèbres ; ils sont en fait dans une mauvaise situation : par ce choix délibéré, ils vivent loin de la Lumière ; ils sont volontairement « ignorants ».
Quand l'évangile se présente, la Lumière luit ; en quelque lieu qu’il arrive, par exemple, dans une âme, le jour parait. La lumière permet de découvrir notre entourage, elle nous dirige ; il en est ainsi avec l'évangile !
La repentance est la véritable doctrine de l'évangile. Elle fut non seulement prêchée, de manière directe, par Jean-Baptiste, mais aussi par notre Seigneur Jésus, avec toute Sa Grâce. Nous devons toujours continuer à faire autant.
Tant que l’effusion du Saint-Esprit n’eut lieu, après l’ascension de Christ, on ne considérait pas l’avènement du royaume des cieux, accompli totalement.
Au début de son ministère, Jésus ne se rendit pas à la cour d'Hérode, ni à Jérusalem, parmi les principaux sacrificateurs et les anciens, mais il se dirigea vers la mer de Galilée, parmi les pêcheurs. La même puissance, qui a appelé Pierre et André, aurait pu, de la même façon agir sur Anne et Caïphe, car pour Dieu rien n'est impossible !
Christ a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages. La diligence à pratiquer une honnête vocation, plait à Christ, cela n’est pas une entrave à une vie sainte. Les personnes oisives sont plus exposées aux tentations de Satan qu'aux appels de Dieu. Quelle joie et quelle satisfaction, de voir des enfants, prendre soin de leurs parents âgés, ils sont vraiment conscients de leurs devoirs !
Lorsque Christ s’approche de nous, il est bon qu’il nous trouve en pleine occupation. Suis-je en Christ ? C’est une question personnelle qu'il nous faut nous poser ; est-ce j’accomplis ma vocation ?
Ces hommes, choisis par le Seigneur, Le suivaient comme de simples disciples, Jean 1:37 ; à présent, ils devaient confirmer ce pourquoi ils avaient été appelés.
Ceux qui veulent suivre Christ correctement, doivent, à Son ordre, laisser toutes choses pour Le suivre, étant prêts à y renoncer.
Cet exemple de la Puissance du Seigneur Jésus nous encourage à dépendre de Sa Grâce. Il parle, et l'ordre est exécuté !
De nos jours, nous ne constatons pas systématiquement de guérisons miraculeuses de la part de Christ, mais cependant, si nous sommes guéris par la médecine, la louange Lui en revient également !
Jésus guérissait toute maladie ou infirmité ; nulle n'était incurable pour lui ; nulle n'était trop délicate, car Christ guérissait avec une parole. Trois maladies sont nommées : la paralysie, qui est la plus grande faiblesse du corps ; l'aliénation mentale, qui est la plus grande maladie de l'esprit ; et la possession par le diable, qui est la plus grande misère et la plus terrible des calamités ; malgré cela, Christ a ôté tous ces maux, et de ce fait, Il a montré que Sa grande mission dans le monde était aussi de guérir les maladies spirituelles.
Le péché est la maladie, l'infirmité, et le tourment de l'âme : Christ est venu pour le chasser l’iniquité, et ainsi guérir l'âme !
En cliquant sur le bouton « Accepter tous les cookies », vous acceptez que TopChrétien utilise des traceurs (comme des cookies ou l'identifiant unique de votre compte utilisateur) et traite vos données à caractère personnel (comme vos données de navigation et les informations renseignées dans votre compte utilisateur) dans les buts suivants :
Les tentations les plus diverses se reproduiront durant toute la vie humaine du Sauveur, (Luc 4.13 note) mais la victoire par laquelle il a définitivement rejeté l'idée fausse du Messie, qui régnait dans son peuple et que Satan lui insinuait, est le gage de toutes ses autres victoires.
La puissance des ténèbres est brisée ; et le Sauveur a acquis la force et la sympathie, qui lui permettront de délivrer ses rachetés, lorsqu'ils souffriront la tentation. Hébreux 2.18