Jonathan Bersot - 7 miracles de Jean : la multiplication des pains
Une prédication de l'Église de Pentecôte de Drummondville par le pasteur Jonathan Bersot. Série : les sept miracles de l'Évangile …
La tentation de Christ. (Matthieu 4:1-11)
Le début du ministère de Christ en Galilée. (Matthieu 4:12-17)
L'appel de Simon et d'autres. (Matthieu 4:18-22)
Jésus enseigne, et il opère des miracles. (Matthieu 4:23-25)
Christ a été dirigé, dans ce combat avec Satan. Si nous présumons de notre propre force, et poussons le diable à nous tenter, nous incitons Dieu à nous livrer à nous-mêmes.
D'autres sont tentés lorsqu’ils sont attirés par leur propre convoitise, Jacques 1:14 ; notre Seigneur Jésus, n'ayant pas une nature corrompue, n’a donc été tenté que par le diable. Dans cette tentation de Christ il apparaît que notre « ennemi » est subtil, rancunier, et très audacieux ; mais il est possible de lui résister !
C'est un réconfort pour nous, de savoir que Christ a souffert, lors de Sa tentation ; nous pouvons ainsi voir que cette dernière, si nous ne lui cédons pas, n’est pas un péché : elle n’est qu’une affliction. Satan essaya, dans toutes les tentations qu’il soumit à Christ, de L'amener à pécher contre Dieu.
1. Il a tenté de le faire douter de la bonté et de la protection, que pouvait Lui donner Son Père. Un des artifices de Satan consiste à exploiter les conditions difficiles que nous pouvons traverser, dans le but de parvenir à ses fins ; ceux qui subissent une certaine misère, ont besoin de rester sur leur garde. Christ a répondu à toutes les tentations de Satan par ces paroles : « il est écrit » et pour être plus précis, Il cita l'Écriture. C'est cette méthode que nous devons utiliser lorsqu'à certains moments, nous sommes tentés de pécher. Apprenons à ne pas prendre de mauvaises solutions pour répondre à nos problèmes, même s’ils sont urgents : d'une manière ou d'une autre, le Seigneur pourvoira !
2. Satan a tenté de faire douter Christ, quant au pouvoir de Son Père et de la protection qu’Il pouvait Lui apporter, en particulier en ce qui concernait Sa sécurité. Il n’y a rien de plus dangereux que le désespoir et la présomption, en particulier en ce qui concerne notre âme. Satan n'éprouve aucun scrupule à lancer ses assauts dans des lieux saints. N’abandonnons jamais notre « veille », quel que soit l’endroit où nous nous trouvons ! La ville sainte était un lieu privilégié pour Satan, qui pouvait facilement tenter les hommes, dans leur fierté et leur présomption. Tous les « hauts lieux » sont recouverts de chemins glissants ! Le cheminement de l’homme ici-bas fait de ce dernier une cible, vers laquelle Satan envoie ses flèches enflammées. Satan connait-il si bien l'Écriture, au point d’être capable de la citer si promptement ? Oui, assurément ! Il est possible qu’un homme ait de bonnes notions de la Parole de Dieu, en citant même des passages, et que son cœur soit en même temps rempli d'une inimitié amère contre Dieu et contre toute bonté. Satan déforme le sens de la Parole. Si nous nous écartons du droit chemin, celui de notre devoir, nous perdons alors tout bénéfice de la promesse et de la protection divines. Le passage de \\#De 8:3\\, cité contre le tentateur, fit lâcher prise à celui-ci. Cette promesse est ferme et en même temps, pleine de bonté. Devons-nous pour autant continuer à pratiquer le péché, pour que la grâce puisse abonder ? Non, assurément !
3. Satan tenta Christ quant à l'idolâtrie, en Lui offrant des royaumes de ce monde, avec leur gloire inhérente. La gloire ici-bas est la tentation la plus agréable qui soit, pour celui qui ne réfléchit pas ou qui n'est pas sur ses gardes ; c'est par ce biais que les hommes tombent le plus facilement dans l’asservissement. Christ a été tenté, afin d'adorer Satan. Il a repoussé cette proposition avec horreur : « retire-toi, Satan » ! Certaines tentations sont ouvertement mauvaises ; on ne doit pas simplement s'y opposer, mais on doit immédiatement les rejeter. Il est bon d'être rapide et ferme dans notre résistance à la tentation. Si nous résistons au diable, il fuira loin de nous. L'âme qui « délibère » est déjà presque vaincue. Nous trouvons bien peu de gens capables de repousser résolument de tels « appâts », offerts par Satan ; quel peut être le profit pour un homme, de gagner le monde entier, s'il perd son âme ? Christ, après la tentation, fut secouru, afin d’être encouragé à continuer Son ministère, et par voie de conséquence, pour que nous soyons incités à placer notre confiance en Lui. Puisqu'Il a connu, par cette tentation, ce qu'était la souffrance, et qu'Il a su ce qu'était le secours divin après cette expérience, nous pouvons espérer que, non seulement Il aura de la compassion envers ceux qui sont tentés, mais également qu'Il viendra vers eux, au moment opportun !
Ceux qui sont « sans » Christ sont dans les ténèbres ; ils sont en fait dans une mauvaise situation : par ce choix délibéré, ils vivent loin de la Lumière ; ils sont volontairement « ignorants ».
Quand l'évangile se présente, la Lumière luit ; en quelque lieu qu’il arrive, par exemple, dans une âme, le jour parait. La lumière permet de découvrir notre entourage, elle nous dirige ; il en est ainsi avec l'évangile !
La repentance est la véritable doctrine de l'évangile. Elle fut non seulement prêchée, de manière directe, par Jean-Baptiste, mais aussi par notre Seigneur Jésus, avec toute Sa Grâce. Nous devons toujours continuer à faire autant.
Tant que l’effusion du Saint-Esprit n’eut lieu, après l’ascension de Christ, on ne considérait pas l’avènement du royaume des cieux, accompli totalement.
Au début de son ministère, Jésus ne se rendit pas à la cour d'Hérode, ni à Jérusalem, parmi les principaux sacrificateurs et les anciens, mais il se dirigea vers la mer de Galilée, parmi les pêcheurs. La même puissance, qui a appelé Pierre et André, aurait pu, de la même façon agir sur Anne et Caïphe, car pour Dieu rien n'est impossible !
Christ a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages. La diligence à pratiquer une honnête vocation, plait à Christ, cela n’est pas une entrave à une vie sainte. Les personnes oisives sont plus exposées aux tentations de Satan qu'aux appels de Dieu. Quelle joie et quelle satisfaction, de voir des enfants, prendre soin de leurs parents âgés, ils sont vraiment conscients de leurs devoirs !
Lorsque Christ s’approche de nous, il est bon qu’il nous trouve en pleine occupation. Suis-je en Christ ? C’est une question personnelle qu'il nous faut nous poser ; est-ce j’accomplis ma vocation ?
Ces hommes, choisis par le Seigneur, Le suivaient comme de simples disciples, Jean 1:37 ; à présent, ils devaient confirmer ce pourquoi ils avaient été appelés.
Ceux qui veulent suivre Christ correctement, doivent, à Son ordre, laisser toutes choses pour Le suivre, étant prêts à y renoncer.
Cet exemple de la Puissance du Seigneur Jésus nous encourage à dépendre de Sa Grâce. Il parle, et l'ordre est exécuté !
De nos jours, nous ne constatons pas systématiquement de guérisons miraculeuses de la part de Christ, mais cependant, si nous sommes guéris par la médecine, la louange Lui en revient également !
Jésus guérissait toute maladie ou infirmité ; nulle n'était incurable pour lui ; nulle n'était trop délicate, car Christ guérissait avec une parole. Trois maladies sont nommées : la paralysie, qui est la plus grande faiblesse du corps ; l'aliénation mentale, qui est la plus grande maladie de l'esprit ; et la possession par le diable, qui est la plus grande misère et la plus terrible des calamités ; malgré cela, Christ a ôté tous ces maux, et de ce fait, Il a montré que Sa grande mission dans le monde était aussi de guérir les maladies spirituelles.
Le péché est la maladie, l'infirmité, et le tourment de l'âme : Christ est venu pour le chasser l’iniquité, et ainsi guérir l'âme !
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1° Les uns ont vu dans notre récit un fait historique, qu'ils reçoivent avec tous ses détails dans son sens littéral et extérieur, y compris une apparition visible du démon. On ne peut nier que cette manière de voir ne soit, au premier abord, la plus conforme à l'idée que les évangélistes paraissent avoir eue du fait qu'ils racontent. A la réflexion cependant ce sens littéral devient pour le moins douteux. Une scène magique se déroulerait sous nos yeux : Jésus serait transporté à travers les airs sur le faîte du temple ; ce serait aussi peu conforme aux tentations ordinaires du démon que peu digne du Sauveur. La troisième tentation serait plus impossible encore que cette seconde, puisqu'elle supposerait une montagne d'où pussent être vus tous les royaumes du monde et leur gloire. Cette explication n'est pas d'ailleurs nécessaire à la réalité de la tentation. (Voir la note suivants)
2° D'autres pensent que Jésus aurait raconté à ses disciples cette profonde expérience de sa vie comme une parabole destinée à les mettre en garde contre les tentations de l'adversaire, et que les évangélistes auraient rendu ce récit sous la forme historique dont nous le trouvons revêtu Rien dans les enseignements du Sauveur ni dans les récits évangéliques n'autorise cette supposition. Quand Jésus a proposé à ses disciples des paraboles, ils ont très bien su les saisir et les rendre sous forme de Paraboles.
3° D'autres encore, admettant l'idée de notre récit telle qu'elle est brièvement énoncée par Marc 1.12,13, ont vu dans sa forme actuelle un mythe qui aurait été développé ainsi par la tradition apostolique. Cette opinion est en contradiction avec le caractère historique de nos évangiles.
4° On a supposé enfin que toute cette histoire de la tentation, avec sa tragique réalité, s'est passée dans l'âme du Sauveur, et qu'elle fut, au début de son ministère, un combat spirituel et moral avec le prince des ténèbres, correspondant à la lutte redoutable de Gethsémané qui en marqua la fin. La forme du récit, en harmonie avec le génie de l'Orient, qui aime à dramatiser les faits du monde spirituel, n'est point inconciliable avec cette vue du sujet. Elle se rapproche évidemment de l'histoire de la tentation en Eden, dont elle est la contrepartie, et n'est pas sans analogie avec le début du livre de Job. Au reste, ce qui importe, ce n'est pas le caractère du récit, mais bien le fait intérieur et moral de la tentation qu'il s'agit pour nous de saisir dans sa sérieuse et profonde réalité. (Comparer J. Bovon, Théol. du N.T., I, p. 233 et suivants)
Dieu venait de déclarer Jésus "son fils bien-aimé ;" (Matthieu 3.17) le Sauveur lui-même avait pleine conscience de cette dignité. Le moindre doute à cet égard aurait brisé la force nécessaire à la lutte dans laquelle il entrait et qui ne devait finir qu'avec sa vie. Le tentateur cherche précisément à lui insinuer ce doute : Si tu est fils de Dieux... (Comparer verset 6)
C'est le premier mot de la tentation en Eden. "Quoi, Dieu aurait-il dit ?" Ce doute pouvait paraître fondé dans la situation. Quoi ? le fils de Dieu, le Messie, exposé à la faim, aux privations, aux souffrances ! Si tu l'es en effet, prouve-le à toi-même et à ton peuple par des prodiges qui servent à ta délivrance et à ta Gloire. Là était la tentation : faire usage de sa puissance miraculeuse pour échapper à la souffrance de la faim, et, en obéissant à Satan, sortir avec ostentation de l'épreuve. Et il ne faut pas oublier que l'idée présentée à Jésus par le démon était universellement répandue dans le peuple, et que maintes fois déjà elle pouvait s'être offerte à lui par la bouche de ses contemporains. Israël attendait un Messie puissant et glorieux, qui rétablirait la nation dans son ancienne splendeur terrestre, en l'affranchissant du joug de l'étranger.
Jésus adoptera-t-il cette pensée si propre à séduire le patriotisme d'un Israélite ? Ou bien entrera-t-il dans la longue carrière d'humiliations et de souffrances dont le terme sera la croix, pour ne régner que par la vérité Jean 18.37, et pour accomplir la rédemption morale du monde ? Telle était la question qui constituait pour lui la plus redoutable tentation. Cette question est au fond la même qui se pose devant la conscience de tout homme. D'une part l'Evangile lui dit : Renonce à tout et à toi-même, prends ta croix et suis Jésus dans la voie de pauvreté, pour régner avec lui. D'autre part le monde l'invite à chercher la satisfaction de ses besoins naturels, de ses désirs égoïstes, à vivre pour soi-même ; il faut choisir...Et ce choix à faire, pour le disciple comme pour le Maître, se représente à chaque pas dans la vie ; il faut vaincre par l'obéissance et le sacrifice de soi-même, et pour cela avoir recours à une force qui n'est pas de la terre. (verset 4)
- Mais ici se présente une question dont la solution emporte tout le sens de cette histoire : Jésus était-il réellement accessible à cette tentation ? en d'autres termes, aurait-il été possible qu'il y succombât ? Si, méconnaissant la réalité de son humanité, on répond négativement ; si, avec Calvin, on déclare que les dards de Satan ne le pouvaient navrer ni blesser, c'est-à-dire qu'il était inaccessible au péché, notre récit tout entier n'est plus qu'une fiction peu digne de l'Evangile, et Jésus cesse d'être notre libérateur aussi bien que notre modèle dans son combat et sa victoire. Non, tout est réalité dans sa vie humaine ; "il a été tenté comme nous en toutes choses." Hébreux 4.15 Second Adam, chef et représentant de notre humanité, il a livré tous nos combats contre le péché et la puissance des ténèbres, pour lui-même d'abord, et pour nous ensuite. S'il eût succombé, son œuvre eût été perdue ; c'est parce qu'il a été "consommé" qu'il a détruit les "œuvres du diable," et qu'il est devenu "l'auteur d'un salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent." Hébreux 5.9 ; (comparez Matthieu 3.13, note.)