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1
Or le serpent était plus rusé qu'aucun animal des champs que l'Éternel Dieu avait fait ; et il dit à la femme : Quoi, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ?
2
Et la femme dit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ;
3
mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point, et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
4
Et le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point certainement ;
5
car Dieu sait qu'au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal.
29
Jacob cuisait un potage ; et Ésaü arriva des champs, et il était las.
30
Et Ésaü dit à Jacob : Laisse-moi, je te prie, avaler du roux, de ce roux-là ; car je suis las. C'est pourquoi on appela son nom Édom.
31
Et Jacob dit : Vends-moi aujourd'hui ton droit d'aînesse.
32
Et Ésaü dit : Voici, je m'en vais mourir ; et de quoi me sert le droit d'aînesse ?
33
Et Jacob dit : Jure-moi aujourd'hui. Et il lui jura, et vendit son droit d'aînesse à Jacob.
34
Et Jacob donna à Ésaü du pain et du potage de lentilles ; et il mangea et but, et se leva ; et s'en alla : et Ésaü méprisa son droit d'aînesse.
3
Et les fils d'Israël leur dirent : Ah ! que ne sommes-nous morts par la main de l'Éternel dans le pays d'Égypte, quand nous étions assis auprès des pots de chair, quand nous mangions du pain à satiété ! Car vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette congrégation.
4
Et le ramassis de peuple qui était au milieu d'eux s'éprit de convoitise, et les fils d'Israël aussi se mirent encore à pleurer, et dirent :
5
Qui nous fera manger de la chair ? Il nous souvient du poisson que nous mangions en Égypte pour rien, des concombres, et des melons, et des poireaux, et des oignons, et de l'ail ;
6
et maintenant notre âme est asséchée ; il n'y a rien, si ce n'est cette manne devant nos yeux.
9
Et Satan répondit à l'Éternel et dit : Est-ce pour rien que Job craint Dieu ?
10
Ne l'as-tu pas, toi, entouré de toutes parts d'une haie de protection, lui, et sa maison, et tout ce qui lui appartient ? Tu as béni le travail de ses mains, et tu as fait abonder son avoir sur la terre.
11
Mais étends ta main et touche à tout ce qu'il a : tu verras s'il ne te maudit pas en face.
12
Et l'Éternel dit à Satan : Voici, tout ce qu'il a est en ta main, seulement tu n'étendras pas ta main sur lui. Et Satan sortit de la présence de l'Éternel.
4
Et Satan répondit à l'Éternel et dit : Peau pour peau, et tout ce qu'un homme a, il le donnera pour sa vie ;
5
mais étends ta main et touche à ses os et à sa chair : tu verras s'il ne te maudit pas en face.
6
Et l'Éternel dit à Satan : Le voilà entre tes mains, seulement épargne sa vie.
7
Et Satan sortit de la présence de l'Éternel ; et il frappa Job d'un ulcère malin, depuis la plante de ses pieds jusqu'au sommet de sa tête.
17
Et ils péchèrent de nouveau contre lui, irritant le Très-haut dans le désert ;
18
Et ils tentèrent Dieu dans leurs coeurs, en demandant de la viande selon leur désir ;
19
Et ils parlèrent contre Dieu ; ils dirent : Dieu pourrait-il dresser une table dans le désert ?
20
Voici, il a frappé le rocher, et les eaux ont coulé, et des rivières ont débordé : pourrait-il aussi donner du pain, ou préparer de la chair à son peuple ?
17
Et voici une voix qui venait des cieux, disant : Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir.
3
Et le tentateur, s'approchant de lui, dit : Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains.
33
Et ceux qui étaient dans la nacelle vinrent et lui rendirent hommage, disant : Véritablement tu es le Fils de Dieu !
3
Et le diable lui dit : Si tu es Fils de Dieu, dis à cette pierre qu'elle devienne du pain.
9
Et il l'amena à Jérusalem, et le plaça sur le faîte du temple et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi d'ici en bas ;
31
Et le Seigneur dit : Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous avoir pour vous cribler comme le blé ;
32
mais moi, j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas ; et toi, quand une fois tu sera revenu, fortifie tes frères.
20
et aussitôt il prêcha Jésus dans les synagogues, disant que lui est le Fils de Dieu
5
C'est pourquoi moi aussi, n'y tenant plus, j'ai envoyé afin de connaître ce qui en était de votre foi, de peur que le tentateur ne vous eût tentés, et que notre travail ne fût rendu vain.
16
de peur qu'il n'y ait quelque fornicateur, ou profane comme Ésaü, qui pour un seul mets vendit son droit de premier-né ;
10
Ne crains en aucune manière les choses que tu vas souffrir. Voici, le diable va jeter quelques-uns d'entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés : et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu'à la mort et je te donnerai la couronne de vie.
9
Et le grand dragon fut précipité, le serpent ancien, celui qui est appelé diable et Satan, celui qui séduit la terre habitée tout entière, -il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.
10
Et j'ouïs une grande voix dans le ciel, disant : Maintenant est venu le salut et la puissance et le royaume de notre Dieu et le pouvoir de son Christ, car l'accusateur de nos frères, qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit, a été précipité ;
11
et eux l'ont vaincu à cause du sang de l'Agneau et à cause de la parole de leur témoignage ; et ils n'ont pas aimé leur vie, même jusqu'à la mort.
1° Les uns ont vu dans notre récit un fait historique, qu'ils reçoivent avec tous ses détails dans son sens littéral et extérieur, y compris une apparition visible du démon. On ne peut nier que cette manière de voir ne soit, au premier abord, la plus conforme à l'idée que les évangélistes paraissent avoir eue du fait qu'ils racontent. A la réflexion cependant ce sens littéral devient pour le moins douteux. Une scène magique se déroulerait sous nos yeux : Jésus serait transporté à travers les airs sur le faîte du temple ; ce serait aussi peu conforme aux tentations ordinaires du démon que peu digne du Sauveur. La troisième tentation serait plus impossible encore que cette seconde, puisqu'elle supposerait une montagne d'où pussent être vus tous les royaumes du monde et leur gloire. Cette explication n'est pas d'ailleurs nécessaire à la réalité de la tentation. (Voir la note suivants)
2° D'autres pensent que Jésus aurait raconté à ses disciples cette profonde expérience de sa vie comme une parabole destinée à les mettre en garde contre les tentations de l'adversaire, et que les évangélistes auraient rendu ce récit sous la forme historique dont nous le trouvons revêtu Rien dans les enseignements du Sauveur ni dans les récits évangéliques n'autorise cette supposition. Quand Jésus a proposé à ses disciples des paraboles, ils ont très bien su les saisir et les rendre sous forme de Paraboles.
3° D'autres encore, admettant l'idée de notre récit telle qu'elle est brièvement énoncée par Marc 1.12,13, ont vu dans sa forme actuelle un mythe qui aurait été développé ainsi par la tradition apostolique. Cette opinion est en contradiction avec le caractère historique de nos évangiles.
4° On a supposé enfin que toute cette histoire de la tentation, avec sa tragique réalité, s'est passée dans l'âme du Sauveur, et qu'elle fut, au début de son ministère, un combat spirituel et moral avec le prince des ténèbres, correspondant à la lutte redoutable de Gethsémané qui en marqua la fin. La forme du récit, en harmonie avec le génie de l'Orient, qui aime à dramatiser les faits du monde spirituel, n'est point inconciliable avec cette vue du sujet. Elle se rapproche évidemment de l'histoire de la tentation en Eden, dont elle est la contrepartie, et n'est pas sans analogie avec le début du livre de Job. Au reste, ce qui importe, ce n'est pas le caractère du récit, mais bien le fait intérieur et moral de la tentation qu'il s'agit pour nous de saisir dans sa sérieuse et profonde réalité. (Comparer J. Bovon, Théol. du N.T., I, p. 233 et suivants)
Dieu venait de déclarer Jésus "son fils bien-aimé ;" (Matthieu 3.17) le Sauveur lui-même avait pleine conscience de cette dignité. Le moindre doute à cet égard aurait brisé la force nécessaire à la lutte dans laquelle il entrait et qui ne devait finir qu'avec sa vie. Le tentateur cherche précisément à lui insinuer ce doute : Si tu est fils de Dieux... (Comparer verset 6)
C'est le premier mot de la tentation en Eden. "Quoi, Dieu aurait-il dit ?" Ce doute pouvait paraître fondé dans la situation. Quoi ? le fils de Dieu, le Messie, exposé à la faim, aux privations, aux souffrances ! Si tu l'es en effet, prouve-le à toi-même et à ton peuple par des prodiges qui servent à ta délivrance et à ta Gloire. Là était la tentation : faire usage de sa puissance miraculeuse pour échapper à la souffrance de la faim, et, en obéissant à Satan, sortir avec ostentation de l'épreuve. Et il ne faut pas oublier que l'idée présentée à Jésus par le démon était universellement répandue dans le peuple, et que maintes fois déjà elle pouvait s'être offerte à lui par la bouche de ses contemporains. Israël attendait un Messie puissant et glorieux, qui rétablirait la nation dans son ancienne splendeur terrestre, en l'affranchissant du joug de l'étranger.
Jésus adoptera-t-il cette pensée si propre à séduire le patriotisme d'un Israélite ? Ou bien entrera-t-il dans la longue carrière d'humiliations et de souffrances dont le terme sera la croix, pour ne régner que par la vérité Jean 18.37, et pour accomplir la rédemption morale du monde ? Telle était la question qui constituait pour lui la plus redoutable tentation. Cette question est au fond la même qui se pose devant la conscience de tout homme. D'une part l'Evangile lui dit : Renonce à tout et à toi-même, prends ta croix et suis Jésus dans la voie de pauvreté, pour régner avec lui. D'autre part le monde l'invite à chercher la satisfaction de ses besoins naturels, de ses désirs égoïstes, à vivre pour soi-même ; il faut choisir...Et ce choix à faire, pour le disciple comme pour le Maître, se représente à chaque pas dans la vie ; il faut vaincre par l'obéissance et le sacrifice de soi-même, et pour cela avoir recours à une force qui n'est pas de la terre. (verset 4)
- Mais ici se présente une question dont la solution emporte tout le sens de cette histoire : Jésus était-il réellement accessible à cette tentation ? en d'autres termes, aurait-il été possible qu'il y succombât ? Si, méconnaissant la réalité de son humanité, on répond négativement ; si, avec Calvin, on déclare que les dards de Satan ne le pouvaient navrer ni blesser, c'est-à-dire qu'il était inaccessible au péché, notre récit tout entier n'est plus qu'une fiction peu digne de l'Evangile, et Jésus cesse d'être notre libérateur aussi bien que notre modèle dans son combat et sa victoire. Non, tout est réalité dans sa vie humaine ; "il a été tenté comme nous en toutes choses." Hébreux 4.15 Second Adam, chef et représentant de notre humanité, il a livré tous nos combats contre le péché et la puissance des ténèbres, pour lui-même d'abord, et pour nous ensuite. S'il eût succombé, son œuvre eût été perdue ; c'est parce qu'il a été "consommé" qu'il a détruit les "œuvres du diable," et qu'il est devenu "l'auteur d'un salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent." Hébreux 5.9 ; (comparez Matthieu 3.13, note.)