11
Naaman fut indignĂ© et il s'en alla en disant : « Je me disais : âIl sortira en personne vers moi, il fera appel au nom de l'Eternel, son Dieu, il fera un mouvement de la main sur lâendroit malade et guĂ©rira ma lĂšpre.â
2
Alors un lépreux s'approcha, se prosterna devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. »
8
Lâofficier rĂ©pondit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement un mot et mon serviteur sera guĂ©ri.
9
En effet, moi aussi je suis un homme soumis Ă des supĂ©rieurs, j'ai des soldats sous mes ordres, et je dis Ă l'un : âPars !âet il part, Ă un autre : âViens !âet il vient, et Ă mon esclave : âFais ceci !âet il le fait. »
18
Tandis qu'il leur adressait ces paroles, un chef arriva, se prosterna devant lui et dit : « Ma fille est morte il y a un instant ; mais viens, pose ta main sur elle et elle vivra. »
24
Il leur dit : « Retirez-vous, car la jeune fille n'est pas morte, mais elle dort », et ils se moquaient de lui.
33
Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus en disant : « Tu es vraiment le Fils de Dieu. »
25
Mais elle vint se prosterner devant lui et dit : « Seigneur, secours-moi ! »
14
Lorsqu'ils furent arrivés prÚs de la foule, un homme vint se jeter à genoux devant Jésus et dit :
20
Alors la mÚre des fils de Zébédée s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande.
17
Quand ils le virent, ils se prosternĂšrent [devant lui], mais quelques-uns eurent des doutes.
22
Alors vint un des chefs de la synagogue, du nom de Jaïrus. Lorsqu'il aperçut Jésus, il se jeta à ses pieds
23
et le supplia avec insistance : « Ma petite fille est sur le point de mourir. Viens, pose les mains sur elle afin qu'elle soit sauvée, et elle vivra. »
24
Jésus s'en alla avec lui. Une grande foule le suivait et le pressait de tous cÎtés.
25
Or, il y avait une femme atteinte d'hémorragies depuis 12 ans.
26
Elle avait beaucoup souffert entre les mains de nombreux mĂ©decins. Elle avait dĂ©pensĂ© tout ce qu'elle possĂ©dait, mais cela nâavait servi Ă rien ; au contraire, son Ă©tat avait plutĂŽt empirĂ©.
27
Elle entendit parler de JĂ©sus, vint dans la foule par-derriĂšre et toucha son vĂȘtement,
28
car elle se disait : « MĂȘme si je ne touche que ses vĂȘtements, je serai guĂ©rie. »
29
A l'instant mĂȘme, son hĂ©morragie s'arrĂȘta, et elle sentit dans son corps qu'elle Ă©tait guĂ©rie de son mal.
30
JĂ©sus se rendit aussitĂŽt compte qu'une force Ă©tait sortie de lui ; il se retourna au milieu de la foule et dit : « Qui a touchĂ© mes vĂȘtements ? »
31
Ses disciples lui dirent : « Tu vois la foule qui te presse et tu dis : âQui m'a touché ?â »
32
Jésus regardait autour de lui pour voir celle qui avait fait cela.
33
La femme, effrayée et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
34
Alors il lui dit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Pars dans la paix et sois guérie de ton mal. »
35
Il parlait encore quand des gens arrivÚrent de chez le chef de la synagogue et lui dirent : « Ta fille est morte. Pourquoi déranger encore le maßtre ? »
36
DĂšs quâil entendit cette parole, JĂ©sus dit au chef de la synagogue : « Nâaie pas peur, crois seulement. »
37
Et il ne laissa personne l'accompagner, sauf Pierre, Jacques et Jean, le frĂšre de Jacques.
38
Ils arrivĂšrent Ă la maison du chef de la synagogue oĂč JĂ©sus vit du tumulte, des gens qui pleuraient et poussaient de grands cris.
39
Il entra et leur dit : « Pourquoi faites-vous ce tumulte et pourquoi pleurez-vous ? L'enfant n'est pas morte, mais elle dort. »
40
Ils se moquaient de lui. Alors il les fit tous sortir, prit avec lui le pĂšre et la mĂšre de l'enfant et ceux qui l'avaient accompagnĂ©, et il entra lĂ oĂč l'enfant Ă©tait [couchĂ©e].
41
Il la prit par la main et lui dit : « Talitha koumi », ce qui signifie : « Jeune fille, lÚve-toi, je te le dis ».
42
AussitÎt la jeune fille se leva et se mit à marcher, car elle avait 12 ans. Ils furent [aussitÎt] remplis d'un grand étonnement.
43
JĂ©sus leur adressa de fortes recommandations pour que personne ne le sache et demanda quâon donne Ă manger Ă la jeune fille.
2
Un officier romain avait un esclave auquel il était trÚs attaché et qui était malade, sur le point de mourir.
41
Voici quâarriva un homme du nom de JaĂŻrus ; il Ă©tait chef de la synagogue. Il se jeta Ă ses pieds et le supplia d'entrer dans sa maison,
42
parce qu'il avait une fille unique d'environ 12 ans qui était mourante. Pendant que Jésus s'y rendait, la foule le serrait de tous cÎtés.
43
Or il y avait une femme qui souffrait d'hémorragies depuis 12 ans ; elle avait dépensé tout son bien chez les médecins, mais aucun n'avait pu la guérir.
44
Elle s'approcha par-derriĂšre et toucha le bord du vĂȘtement de JĂ©sus. Son hĂ©morragie s'arrĂȘta immĂ©diatement.
45
JĂ©sus dit : « Qui m'a touché ? » Comme tous s'en dĂ©fendaient, Pierre et ceux qui Ă©taient avec lui dirent : « MaĂźtre, la foule t'entoure et te presse, [et tu dis : âQui m'a touché ?â] »
46
Mais Jésus répondit : « Quelqu'un m'a touché, car j'ai senti qu'une force était sortie de moi. »
47
Voyant quâelle nâĂ©tait pas passĂ©e inaperçue, la femme vint toute tremblante se jeter Ă ses pieds ; elle dĂ©clara devant tout le peuple pourquoi elle l'avait touchĂ© et comment elle avait Ă©tĂ© immĂ©diatement guĂ©rie.
48
Alors il lui dit : « Ma fille, [prends courage, ] ta foi t'a sauvée. Pars dans la paix ! »
49
Jésus parlait encore quand quelqu'un arriva de chez le chef de la synagogue et [lui] dit : « Ta fille est morte, ne dérange plus le maßtre. »
50
Mais JĂ©sus, qui avait entendu, dit au chef de la synagogue : « Nâaie pas peur, crois seulement, et elle sera sauvĂ©e. »
51
Lorsqu'il fut arrivé à la maison, il ne laissa personne entrer [avec lui], sauf Pierre, Jean et Jacques, ainsi que le pÚre et la mÚre de l'enfant.
52
Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit : « Ne pleurez pas, [car] elle n'est pas morte, mais elle dort. »
53
Ils se moquaient de lui, sachant qu'elle était morte.
54
Mais il [les fit tous sortir, ] prit la jeune fille par la main et dit d'une voix forte : « Mon enfant, lÚve-toi. »
55
Son esprit revint en elle et elle se leva immédiatement ; Jésus ordonna de lui donner à manger.
56
Les parents de la jeune fille furent remplis d'étonnement ; il leur recommanda de ne dire à personne ce qui était arrivé.
14
Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait fait une guérison un jour de sabbat, dit à la foule : « Il y a six jours pour travailler, venez donc vous faire guérir ces jours-là et non pas le jour du sabbat. »
15
Lâun dâeux, se voyant guĂ©ri, revint sur ses pas en rendant gloire Ă Dieu Ă haute voix.
16
Il tomba le visage contre terre aux pieds de Jésus et le remercia. C'était un Samaritain.
18
Un chef interrogea Jésus et dit : « Bon maßtre, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? »
47
Quand il apprit que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla le trouver et le pria de descendre guérir son fils, car il était sur le point de mourir.
48
Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas des signes et des prodiges, vous ne croirez donc pas ? »
49
L'officier du roi lui dit : « Seigneur, descends avant que mon enfant ne meure ! »
21
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frÚre ne serait pas mort.
22
[Cependant, ] mĂȘme maintenant, je sais que tout ce que tu demanderas Ă Dieu, Dieu te l'accordera. »
25
JĂ©sus lui dit : « Câest moi qui suis la rĂ©surrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, mĂȘme s'il meurt ;
32
Marie arriva Ă l'endroit oĂč Ă©tait JĂ©sus. Quand elle le vit, elle tomba Ă ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais Ă©tĂ© ici, mon frĂšre ne serait pas mort. »
25
Lorsque Pierre entra, Corneille, qui était venu à sa rencontre, se jeta à ses pieds et se prosterna.
26
Mais Pierre le releva en disant : « LĂšve-toi ! Moi aussi, je suis un ĂȘtre humain. »
15
AprĂšs la lecture de la loi et des prophĂštes, les chefs de la synagogue leur firent dire : « FrĂšres, si vous avez quelques mots dâencouragement Ă adresser au peuple, parlez ! »
La bible annotée Commentaire de Matthew Henry
Comparer Marc 5.22-43,Luc 8.40-56.
- Ces mots : Comme il leur disait ces choses, un chef étant entré, et (verset 19) Jésus s'étant levé (de table) montrent que, d'aprÚs notre évangéliste, cet homme s'approcha de Jésus immédiatement aprÚs le discours précédent, et encore dans la maison de Matthieu. (verset 10)
Marc et Luc assignent Ă cette histoire une tout autre place et pour le temps et pour le lieu. (Voir Marc 5.21, note.)
B et quelques majuscules ont : s'étant approché au lieu de étant entré.
- Ce chef Ă©tait, selon Marc 5.22 (et suivants) et Luc 8.41 (et suiv), qui racontent avec plus de dĂ©tails, prĂ©sident de la synagogue de CapernaĂŒm c'est-Ă -dire qu'il Ă©tait chargĂ© de surveiller et de diriger le culte. Il s'appelait JaĂŻrus et la jeune fille ĂągĂ©e de douze ans pour laquelle il implore le secours du Seigneur Ă©tait son unique enfant. D'ordinaire les hommes de cette classe n'Ă©taient pas prosternĂ©s aux pieds de JĂ©sus ; mais ici, l'Ă©preuve avait dĂ©jĂ produit son fruit.
- La parole de JaĂŻrus : Ma fille est morte (grec a fini) il y a un instant diffĂšre dans le rĂ©cit de Marc, oĂč il dit : "est Ă l'extrĂ©mitĂ©" et de Luc, oĂč il s'exprime ainsi : elle "se meurt." Il l'avait donc quittĂ©e encore vivante ; et en effet, selon ces deux derniers Ă©vangiles, JaĂŻrus n'apprend la mort de son enfant que lorsque JĂ©sus s'Ă©tait mis en chemin avec lui pour se rendre dans sa maison. Peut-ĂȘtre supposait-il que l'enfant qu'il avait laissĂ©e Ă l'extrĂ©mitĂ©, Ă©tait morte maintenant, ou bien Matthieu raconte, selon son habitude, seulement les faits de la mort et de la rĂ©surrection, en omettant les circonstances secondaires.
La mort de nos parents est un moyen de nous conduire Ă Christ, Celui qui est notre vie. Il est trĂšs honorable, pour les plus grands souverains de s'attendre au Seigneur JĂ©sus ; en fait, ceux qui veulent recevoir la MisĂ©ricorde de Christ, doivent dâabord l'honorer.
La diversitĂ© des mĂ©thodes utilisĂ©es par Christ pour accomplir Ses miracles, provient peut-ĂȘtre des diffĂ©rents tempĂ©raments et dispositions d'esprit rencontrĂ©s chez ceux qui se sont approchĂ©s de Lui : JĂ©sus, Celui qui recherche les cĆurs, le savait parfaitement.
Une pauvre femme s'est approchĂ©e de Christ, et par ce fait, elle reçut Sa MisĂ©ricorde. Si nous « touchons » seulement, comme l'a fait cette femme, l'ourlet du vĂȘtement de Christ, avec une foi fervente, nos pires maux seront guĂ©ris ; il n'y a pas d'autre moyen vĂ©ritable de guĂ©rison, ni crainte Ă avoir de ce quâIl connaĂźt toutes choses, Ă©lĂ©ments qui sont une peine et un fardeau pour nous, que nous nâoserions mĂȘme pas avouer Ă un ami intime.
Lorsque Christ est entrĂ© dans la maison de ce chef, Il sâexclama : « retirez-vous ». Parfois, quand la peine de ce monde prĂ©domine en notre cĆur, il est difficile pour Christ d'entrer et dâapporter Son rĂ©confort. La fille de ce chef Ă©tait vraiment morte... mais pas pour Christ. La mort dâune personne intĂšgre peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e, d'une certaine maniĂšre, comme un sommeil. Les paroles et les Ćuvres de JĂ©sus peuvent, au premier abord, ne pas ĂȘtre comprises : elles ne doivent pas cependant, ĂȘtre mĂ©prisĂ©es.
Les occupants de cette maison furent renvoyĂ©s. Les moqueurs, qui rient de ce qu'ils ne comprennent pas, ne sont pas aptes Ă ĂȘtre des tĂ©moins des Ćuvres merveilleuses de Christ. Les Ăąmes « mortes » ne peuvent pas ĂȘtre Ă©levĂ©es Ă la vie spirituelle, Ă moins que Christ ne les prenne en main : c'est ce qui est fait par Sa toute Puissance.
Si ce simple exemple de Christ, ressuscitant quelqu'un, a tant opéré pour Sa « célébrité », que sera Sa Gloire quand tous ceux qui sont dans leur tombe, entendront Sa voix, et se lÚveront ? Ceux qui ont pratiqué le bien se dresseront, pour la résurrection à la vie, mais ceux qui ont fait le mal, se lÚveront... pour connaßtre la damnation.