Le prophète, sur l'ordre de l'Éternel, doit écrire sur
un grand rouleau, ou sur une tablette en métal, les paroles
suivantes : « qu'on se hâte de piller, qu'on se précipite sur
le butin ». Cela signifiait que l'arrivée de l'armée assyrienne
était imminente, et qu'elle allait faire de nombreux ravages.
Les richesses considérables de Damas et de Samarie, alors en
lieu sûr en Juda, allaient être rapidement dérobées par le roi
d'Assyrie.Le prophète parle ensuite du Messie annoncé selon le plan
divin, devant apparaître en Son temps, en Terre Promise. Alors
qu'un ruisseau tranquille est l'emblème approprié d'un
gouvernement pacifique, un torrent tumultueux représente par
contre, un conquérant et un tyran. Le succès de cet envahisseur
est également décrit comme celui d'un rapace, déployant ses
ailes au-dessus de tout le pays.
Ceux qui rejettent Christ, pourront constater que leur soi
disant liberté, est en fait le plus vil esclavage. Aucun ennemi
ne saurait extirper le croyant de la main protectrice
« d'Emmanuel », (Christ), ou le priver de Son merveilleux
Héritage !
Gomer, fille de Diblaïm. Comme les noms employés plus tard ont un sens symbolique, on peut supposer qu'il en est de même de ceux-ci. Gomer signifie consommation, et ce nom peut par conséquent signifier soit la consommation du péché d'Israël, soit celle de son châtiment prochain, soit ces deux faits réunis.
Diblaïm signifie selon les uns : gâteaux de figues, et dans ce cas, ce nom serait l'emblème d'un bien-être temporel corrupteur, comme dans 3.1, les gâteaux de raisin : le peuple s'est corrompu dans sa prospérité. D'autres le font dériver de la racine daval : zaval, dans le sens de fiente, fumier ; il indiquerait ce qu'il y a de plus vil, et qui cause le dégoût le plus profond.