Le prophète et la prostituée
Le prophète et la prostituée est une incroyable histoire d’amour, de grâce et d’espoir qui révèle le cœur de l’homme …
On suppose qu'Osée faisait partie du peuple d'Israël. Il a vécu et a prophétisé pendant une longue période. L'objet de ces prédictions paraît être de détecter, de réprouver et de convaincre la nation juive et en particulier les Israélites, des péchés commis et de leur idolâtrie. Le royaume était également très corrompu. L'auteur invite néanmoins le peuple à la repentance, avec des promesses de miséricorde ; il prédit la bonne nouvelle de la future restauration des Israélites et des Juifs ainsi que leur conversion finale au Christianisme.
L'idolâtrie honteuse des dix tribus est
représentée sous forme imagée. (\\# Os 1:1-7\\)
L'appel des Gentils, et l'unité d'Israël et
de Juda, sous le regard de Christ. (\\# Os 1:8-11\\)
Les hommes ne doivent pas être encouragés dans la pratique de leurs péchés, même s'ils prospèrent ici-bas ; ils ne pourront guère continuer, même s'ils persistent dans ce sens. Le prophète doit montrer aux enfants d'Israël leur péché. Il doit leur signifier à quel point cela est excessif et honteux. Leur idolâtrie était bien le péché qui leur était reproché. Donner à d'autres la gloire qui doit revenir à Dieu seul est pour Lui une injure et un affront ; c'est semblable à la frustration d'un mari dont la femme irait vers un étranger.
Le Seigneur, sans aucun doute, a de bonnes raisons de donner de telles instructions au prophète ; cela présente une image touchante de la bonté et de la patience infinies de Dieu vis-à-vis de la perversité et de l'ingratitude d'Israël.
Nous devrions être vraiment touchés et sensibilisés par la perversité des autres, qui met à l'épreuve la patience de l'Esprit divin, et qui Le peine. Soyons prêts à supporter la croix que le Seigneur place devant nous. Le prophète se doit de souligner, par les noms qu'il donne à ses enfants, la ruine du peuple. Il prédit, par le nom de son premier enfant, la chute de la famille royale : « appelle-le Jizreel », ce qui signifie dispersion. Il prédit, dans le nom du deuxième enfant, l'abandon de la nation, par Dieu ; Lo-Ruchama, « Le mal aimé », ou « celui qui n'a pas obtenu miséricorde ». Dieu a révélé sa grande miséricorde mais Israël a abusé de cette faveur. L'état de péché a fait refuser la clémence divine, pour Israël, le peuple de Dieu.
Si la grâce est refusée, aucune autre miséricorde ne peut être escomptée. Bien que certains persistent dans leur incrédulité, Dieu préservera son église dans ce monde jusqu'à la fin du temps qu'Il a décrété. Notre salut ne tient qu'à la miséricorde divine, notre propre mérite n'entre pas en ligne de compte. Ce salut est certain, Dieu en est l'Auteur ; nul ne pourra empêcher cette œuvre divine !
Croire en Christ, c'est le posséder en tant que « Chef », c'est s'engager à Le suivre, en tant que Guide et Maître. Prions pour la venue du jour glorieux où il y aura un seul et même Seigneur, régnant sur toute la terre !
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Gomer, fille de Diblaïm. Comme les noms employés plus tard ont un sens symbolique, on peut supposer qu'il en est de même de ceux-ci. Gomer signifie consommation, et ce nom peut par conséquent signifier soit la consommation du péché d'Israël, soit celle de son châtiment prochain, soit ces deux faits réunis.
Diblaïm signifie selon les uns : gâteaux de figues, et dans ce cas, ce nom serait l'emblème d'un bien-être temporel corrupteur, comme dans 3.1, les gâteaux de raisin : le peuple s'est corrompu dans sa prospérité. D'autres le font dériver de la racine daval : zaval, dans le sens de fiente, fumier ; il indiquerait ce qu'il y a de plus vil, et qui cause le dégoût le plus profond.