Il existe des anges déchus, qui restent sans
espérance, ni aide. Christ n'a jamais été désigné pour être le
Sauveur de tels êtres, donc n'a pas revêtu leur nature ; cette
dernière ne peut pas servir de sacrifice d'expiation pour le
péché de l'homme.Un prix a été payé à la croix, suffisant et convenant pour
tous : Christ a en effet revêtu notre propre nature. Ceci révèle
l'amour merveilleux de Dieu, car lorsque Christ a su qu'Il
devait souffrir ici-bas à la croix, Il s’est soumis délibérément
à la volonté du Père car cette expiation traçait un chemin pour
la délivrance de Son peuple, qui par la foi, allait être délivré
de l'esclavage de Satan, et être pardonné de ses péchés.
Que ceux qui redoutent la mort, et luttent pour surmonter leurs
terreurs, ne tentent pas davantage de les vaincre ni de les
étouffer ; que la détresse qu’ils peuvent éprouver ne les rende
pas insouciants ni méchants. Qu'ils n'attendent pas de l'aide du
monde, mais qu'ils cherchent le pardon, la Paix, la Grâce, et
une espérance vivante du ciel, par la foi en Celui qui est mort
et ressuscité, de façon à ne pas succomber aux craintes de la
mort.
Christ, en se souvenant de Ses propres souffrances et de Ses
tentations, reste attentif aux épreuves de son peuple, qu'Il est
prêt à aider. Il est à même de secourir ceux qui sont tentés, et
qui Le cherchent. Il est devenu homme, et a été tenté, afin
d’être apte à secourir Son peuple, étant Lui-même passé à
travers les mêmes tentations, sans toutefois donner prise au
péché.
Que l'affligé et celui qui est tenté ne se découragent pas, ni
ne laissent de prise à Satan ; les diverses tentations ne
peuvent les empêcher de venir au Seigneur, par la prière. Nulle
âme n'a jamais péri sous la tentation, surtout lorsqu'elle a
crié au Seigneur avec foi, dans l'attente d'une délivrance.
Lorsque nous sommes surpris par la tentation, il est sage de
vouloir arrêter sa progression...
- La puissance du péché et de Satan a été vaincue par la rédemption, et cette victoire s'accomplit sans cesse en chaque fidèle ; mais la mort, virtuellement détruite par la résurrection de Christ, exerce pourtant encore ses ravages sans distinction du croyant et de l'infidèle ; c'est pourquoi elle sera le dernier ennemi à soumettre par la résurrection finale, et par la manifestation complète de la vie de Christ dans les siens.
- Ceux qui niaient la résurrection de Jésus-Christ ne pouvaient donc pas admettre que tous les ennemis seraient vaincus par lui, ni que son œuvre de rédemption fût parfaite, puisque la mort aurait conservé sa victoire et ses victimes.