Courage, tenez bon !
C’est pourquoi, ayant ce ministère, selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage. 2 Corinthiens …
La préférence de l'Évangile, à la loi
donnée par Moïse. (2 Corinthiens 3:1-11)
Le message de l'apôtre démontre l'excellence et l'évidence de
l'Évangile, par le pouvoir de l'Esprit Saint. (\\# 12-18\\)
Rien n'est plus plaisant ni plus propice aux louanges de ceux qui œuvrent fidèlement pour le Seigneur, que leur réussite dans le ministère, démontrée par les fruits spirituels que l’on peut constater à la suite de leur travail.
La loi et l'amour de Christ étaient écrits dans le cœur des Corinthiens, non pas sur des tables de pierre, comme la loi que Dieu donna à Moïse, mais dans la chair de leur cœur, (verset trois*), Eze 36:26. Leur cœur était humilié et attendri en recevant l’Évangile, par ce nouveau pouvoir qu’était l'Esprit Saint. Toute la gloire en revient à Dieu !
Il faut se rappeler, que nous dépendons entièrement du Seigneur, et que toute la gloire qui en découle Lui est attribuée. « La lettre tue » (verset six) : la lettre de la loi est vouée à la mort ; si nous nous reposons uniquement sur l'Évangile, nous ne deviendrons pas meilleurs. Mais l'Esprit Saint nous donne toute vie spirituelle et la vie éternelle ! La dispensation de l'ancien testament était vouée à la mort, mais celle du Nouveau, à la vie. La loi a révélé le péché, la colère et la malédiction divine qui en résultent ; elle nous montrait un Dieu au-dessus de nos têtes, qui s’opposait à nous ; mais l'Évangile a révélé la Grâce, et Emmanuel, « Dieu avec nous » !
La souveraineté et la droiture de Dieu sont révélées par la foi ; cela nous montre que le juste vivra par sa foi et nous révèle la Grâce et la Miséricorde divines, par Jésus-Christ, afin que nous obtenions le pardon de nos péchés et la vie éternelle.
L'évangile surpasse tellement la loi en gloire, qu'il en éclipse totalement sa dispensation. Même le Nouveau Testament ne serait qu'une « lettre vaine », vouée à la mort, s'il n’était qu’un simple « système », sans l’action du Saint-Esprit, qui lui donne tout son pouvoir vivifiant.
*Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Les croyants de « l'ancienne alliance », ne pouvant lire que l’Ancien Testament, n'avaient que peu de passages pour entrevoir la gloire du Sauveur ; les incrédules n'ont d’ailleurs pas cherché à approfondir les textes disponibles à l’époque... Mais les grands préceptes de l'Évangile, comme « croire », « aimer », ou « obéir », y sont annoncés et affirmés aussi clairement que possible. L’Évangile expose au mieux la doctrine entière de Christ crucifié.
Ceux qui vivaient sous la loi, avaient un voile sur leur cœur. Ce voile est désormais ôté, par la doctrine de la Bible, relative à Christ. Quand une personne se convertit à Dieu, ce « voile d'ignorance » est enlevé. Le bonheur caractérise ceux qui croient et qui aiment l'Évangile : leur cœur est libre pour découvrir les voies et les commandements divins. Ils possèdent la Lumière, et c'est le visage épanoui, qu'ils célèbrent la gloire du Seigneur.
Les chrétiens devraient rechercher et exploiter ces privilèges ! Nous ne devrions pas nous contenter de notre simple état actuel, sans connaître le pouvoir de transformation de l'Évangile, par l’œuvre de l'Esprit, qui nous exhorte à ressembler à notre glorieux Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, dans une réelle communion avec Lui. Nous discernons Christ dans le « miroir » de Sa Parole ; comme le reflet d'une glace fait briller un visage, ceux des chrétiens rayonnent également !
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Toutefois cette clarté était passagère, parce que les communications que Moïse avait eues avec Dieu ne pouvaient pas le maintenir ici-bas dans un état permanent de glorification, pas plus que les disciples ne pouvaient demeurer sur la montagne où ils contemplaient les splendeurs de la Transfiguration. (Matthieu 17.1 et suivants)
Paul voit dans cette gloire céleste et passagère, dont resplendissait Moïse, un symbole frappant et juste du ministère même de ce serviteur de Dieu sur le Sinaï.
Ce ministère (service) était (Grec :) en lettres, gravé sur des pierres, allusion aux tables de la loi. Par là même, c'était un ministère de la mort, parce que la loi fait mourir, tue. (verset 6, note.) Et pourtant Paul avoue qu'il était déjà glorieux (Grec : "en gloire"), tellement que les Israélites ne pouvaient contempler cette gloire qui resplendissait sur le visage de Moïse. (Allusion à Exode 34.30)
Combien plus glorieux est le ministère de l'Esprit, de cet Esprit de Dieu qui crée la vie dans les âmes ! Tel est ici le premier point de comparaison.