Christ nous accordera tout ce que nous pouvons Lui
demander en Son Nom, pour notre bien. Lorsqu’on fait une requête
au Nom de Christ, nous sommes en pleine dépendance de Son mérite
et de Son intercession auprès du Père.Le don de l'Esprit est le fruit de la médiation de Christ, obtenu
par Son mérite, et reçu par Son intercession. Le terme original
grec, « paraclet », traduit ici par « consolateur », signifie
avocat, conseiller, conducteur. L’Esprit doit demeurer avec les
enfants de Dieu jusqu'à la fin des temps ; Ses dons et Ses grâces
doivent encourager le cœur de chacun.
Les expressions concernant l’Esprit, utilisées dans ce texte comme
ailleurs, dénotent clairement qu’il s’agit d’une Personne, qui
porte les attributs des perfections divines. Le don du
Saint-Esprit n’est accordé qu’aux disciples de Christ, mais pas
au monde. C'est une faveur que Dieu accorde à Ses élus. En tant
que source de sainteté et de bonheur spirituel, le Saint-Esprit
demeurera avec chaque croyant, pour toujours !
Une inscription récemment retrouvée a permis de fixer son emplacement près du village de Khatyn Seraï, à 20 kilomètres au sud sud-ouest d'Iconium.
C'était alors une colonie romaine. Les missionnaires s'y trouvaient en plein paganisme, se heurtant à de grossières superstitions, qui ne se révéleront que trop dans ce récit.
Ici, point de synagogue où Paul puisse commencer de prêcher ; il parle, selon toute apparence, sur la place publique.
Parmi ses auditeurs, le plus attentif probablement était un pauvre impotent, perclus dès sa naissance. (Grec : dès le sein de sa mère.)
Il se tenait là, assis tandis que l'auditoire était debout ; il écoutait la parole de Paul qui pénétrait dans son âme. Il faut remarquer cet imparfait (B, C) qui dénote la durée de l'action et qui est préférable à l'aoriste. (Sin., A, D.)
La recension occidentale fait de l'impotent un prosélyte juif, car elle porte d'après D : il écoutait étant dans la crainte de Dieu.
Cette indication est peu vraisemblable. Paul, après avoir fini son discours, ayant arrêté son regard sur ce malheureux, vit à la vive expression de sa physionomie qu'il avait la foi pour être guéri ; le grec porte pour être sauvé, et Paul prêchait, en effet, le salut.
Mais d'après le contexte, la foi que l'apôtre lisait dans les regards du malheureux avait pour premier objet la délivrance de ses maux physiques, puisque la vue de cette foi lui donna à lui-même la conviction que l'impotent pouvait être guéri. De là son ordre plein d'assurance : Lève-toi !
A cet ordre, par la puissance de Dieu, la force et la vie sont rendues aux membres perclus de l'impotent.
Il faut remarquer le changement du temps des verbes : Il sauta (Sin B, A, C), d'un seul bond, il se leva sur ses pieds. et il marchait car ici, il y a continuité dans l'action ; la guérison est complète.