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Ephésiens 2.3

parmi lesquels, nous aussi, nous avons tous conversé autrefois dans les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et des pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme aussi les autres.
ἐν οἷς καὶ ἡμεῖς πάντες ἀνεστράφημέν ποτε ἐν ταῖς ἐπιθυμίαις τῆς σαρκὸς ἡμῶν, ποιοῦντες τὰ θελήματα τῆς σαρκὸς καὶ τῶν διανοιῶν, καὶ ἤμεθα τέκνα φύσει ὀργῆς ὡς καὶ οἱ λοιποί·
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      Genèse 5

      Genèse 6

      Genèse 8

      Job 14

      Job 15

      Job 25

      Psaumes 51

      Esaïe 53

      Esaïe 64

      6 Le peuple de Dieu, dans l'affliction, admet ses péchés; il se lamente, s'estimant parfaitement indigne de la Grâce divine. Le péché est ce qui est le plus abominable aux yeux du Seigneur, Il le déteste. Si nous pensons mériter la faveur divine par nos actes, quels qu'ils puissent être, nous nous fourvoyons : ils ne sont en fait que des « haillons » souillés, nous polluant et incapables de nous couvrir. Même les quelques bonnes œuvres que nous pourrions avoir accomplies, fussent-elles excellentes, en tant que fruits de l'Esprit, sont en fait bien menues : elles doivent être lavées dans la « fontaine spirituelle d'eaux vives », capable de laver le péché et l'impureté.

      La négligence de la prière n'est pas un bon présage. Prier, c'est, par la foi, implorer le Seigneur et réussir à obtenir la réalisation des promesses qu'Il nous a octroyées, selon Sa volonté bienveillante ; c'est aussi Le solliciter avec ferveur, pour qu'Il ne nous laisse pas errer ; c'est également solliciter Son retour.

      Les enfants d'Israël, par leur propre folie, furent confrontés à de terribles épreuves. Les pécheurs finissent par être anéantis, puis emportés par le « vent » de leur iniquité ; cette dernière les détruit petit à petit et les conduit à la ruine. Quand ils sont réduits à l'état d'immoralité ignoble, il ne faut pas s'étonner qu'ils deviennent répugnants aux yeux de Dieu.

      « Malgré notre folie, notre négligence et notre pauvre état méprisable, dus à notre péché, Tu es toujours notre Père céleste » : nous sommes toujours confrontés à la colère de ce Père, qui a malgré notre indignité, tout prévu pour que nous soyons réconciliés avec Lui ; toute notre délivrance ne peut provenir que de Lui.

      Les enfants d'Israël se référèrent à Dieu. Ils ne dirent pas : « Éternel, ne nous réprimande pas », malgré le fait que cela n'était nécessaire, mais ils s'exprimèrent ainsi : « Ne T'irrite pas ». En fait, ils reconnaissaient leur état lamentable. Remarquez la ruine, que le péché peut apporter sur un peuple ; une simple profession de sainteté ne sera vraiment d'aucune utilité.

      Le peuple de Dieu n'avait pas l'impertinence de masquer ses transgressions, il adressa cette prière à Dieu : « apporte-nous Ton réconfort et soulage les Tiens » !

      Combien peu de gens s'adressent au Seigneur de tout leur cœur, cherchant par tous les moyens à dépendre de Sa Personne ! Dieu peut mettre un certain temps à répondre à nos prières, mais en final, Il s'adressera toujours à ceux qui prient en Son Nom, dans l'espérance de Sa Miséricorde.

      Daniel 9

      Marc 4

      Marc 7

      Jean 1

      Jean 3

      1

      L’entretien de Christ avec Nicodème. (Jean 3:1-21)
      Le baptême de Jean et de Christ. Le témoignage de Jean-Baptiste. (Jean 3:22-36)

      Nicodème, effrayé ou appréhendant d'être vu avec Jésus, vint Le consulter de nuit. Lorsque la religion n’est pas « à la mode », on trouve hélas beaucoup de « Nicodèmes »...

      Bien qu'il soit venu de nuit, Nicodème est accueilli par Jésus avec bienveillance ; cela nous enseigne à encourager les débuts de la recherche spirituelle d’une âme, même s'ils sont modestes.

      Si Nicodème est d’abord venu voir Jésus de nuit, par la suite, il s'est déclaré publiquement en Sa faveur. Bien qu’il soit un docteur de la loi et un dirigeant, Il n'a pas parlé avec Jésus d'affaires d'état, mais il Lui soumit ses inquiétudes, relatives à son âme et à son salut : il est allé directement au vif du sujet !

      Notre Sauveur a parlé à Nicodème de la nécessité et de la nature de la régénération, (ou de la nouvelle naissance), Il l’a tout de suite dirigé vers la source de la sainteté du cœur. La naissance est le commencement de la vie ; être né de nouveau, c'est recommencer à vivre une nouvelle fois, comme si l’on avait manqué le début de notre vie. Nous devons en effet posséder une nouvelle nature, de nouveaux principes, de nouveaux penchants, poursuivre de nouveaux buts. Par notre première naissance, nous étions corrompus, soumis au péché : voilà pourquoi nous devons devenir de nouvelles créatures !

      Aucune expression aussi représentative que celle de la nouvelle naissance ne pouvait être mieux choisie par Jésus pour signifier le changement remarquable, révélant l'état et le caractère des hommes. Nous devons être entièrement différents de ce que nous étions auparavant, de sorte que tout ce que nous pourrons commencer à entreprendre sera désormais distinct de ce qui était fait dans le passé.

      Cette nouvelle naissance vient de Dieu, Jean 1:13, et tout concourt en elle, à diriger l’âme vers le ciel ! Il s’agit d’un grand changement qui s’opère dans le cœur d'un pécheur, par la Puissance du Saint-Esprit. Cela signifie qu’une action bénéfique est effectuée en nous, action que nous sommes bien incapables de produire nous-mêmes. Il est erroné de penser que l’issue de notre vie est immuable. Nous ne pourrions alors attendre aucun avantage de la part de Christ ; l’assurance du salut que nous offre Jésus est essentielle à notre bonheur ici-bas.

      Nicodème ne comprenait pas complètement les paroles de Christ : pouvait-il y avoir une autre alternative de régénération et de nouvelle naissance pour une âme immortelle, que le passage par une nouvelle procréation charnelle ? Nicodème reconnut finalement son ignorance, ce qui montrait son désir d'être mieux informé. Il reçoit alors plus d'explications de la part du Seigneur Jésus. Ce dernier lui révèle l'Auteur de ce merveilleux changement, lequel n'est pas opéré par notre propre sagesse ou notre force, mais par la Puissance de l'Esprit.

      Nous sommes tous « modelés » dans l'iniquité, ce qui rend nécessaire le changement de notre nature. Nous ne devons pas être étonnés par cet état de fait : lorsque nous considérons la Sainteté de Dieu, comparée à la dépravation de notre nature, avec la perspective de bonheur spirituel qui est placée devant nous, nous ne pouvons considérer qu’il soit étrange qu'un tel accent soit mis sur la « nouvelle naissance » !

      L'œuvre régénératrice du Saint-Esprit est comparée à de l'eau. Il est vraisemblable que Christ, dans son dialogue avec Nicodème, faisait référence à l'ordonnance du baptême. Il ne voulait pas dire qu’il fallait être baptisé d’eau (physique) pour être sauvé, mais que seules les âmes ayant reçu spirituellement ce « baptême d’eau du Saint-Esprit » accèdent au salut ; sans cette nouvelle naissance, qui est procurée par l'Esprit, et signifiée par ce « baptême », nul ne pourra être un « sujet » du Royaume des cieux.

      Dans le verset Jean 3:8*, le terme « vent » est traduit à la fois par « vent » et « Esprit ». Il souffle, là où il est envoyé ; Dieu le dirige ainsi. L'Esprit est influent là où bon Lui semble, sur qui Il le désire, selon Sa convenance. Bien que nous ne connaissions pas ce qui pousse l’Esprit à agir ainsi, Ses effets sont néanmoins évidents, quand nous voyons une âme amenée à pleurer sur son péché, désirant s’approcher de Christ !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      Jean 8

      Actes 14

      Actes 17

      Romains 1

      Romains 3

      9 Nous voyons encore dans ce texte, que toute l'espèce humaine est coupable, à cause du péché : il est un véritable fardeau ; chacun est manipulé par l'autorité du péché, lui étant asservi, pour s’adonner au mal.

      Ce constat est clairement exposé dans plusieurs passages de l'Ancien Testament : ils décrivent l'état corrompu et dépravé de tous les hommes, avant que l’amélioration opérée par la Grâce, ne vienne changer leur cœur.

      Ce texte nous met en garde également contre l’état de nombreuses personnes soi disant chrétiennes. Leurs principes de vie et leur conduite prouvent qu'elles n’ont aucune crainte de Dieu : là où cette crainte est absente, on ne rencontre aucune recherche du bien.

      19 Il est vain de vouloir rechercher la justification par les œuvres de la loi. Tous les hommes doivent plaider coupable. L’âme qui est fautive devant Dieu, se trouve dans un terrible état ; nul homme ne peut être justifié par la loi qui le condamne pour ne pas l’avoir respectée. La corruption de notre nature enrayera toujours toute tentative de justification par nos propres œuvres.

      Romains 5

      12 Le propos de ce texte est clair : nous sensibiliser au sujet des bénédictions que Christ nous a procurées, en les comparant avec le mal qui a suivi la chute de notre premier père (Adam) ; Paul annonce que ces bénédictions ne nous sont pas accordées pour chasser le mal, mais qu'elles ont un but bien plus élaboré : Adam ayant péché, sa nature est devenue coupable et corrompue ; elle a été transmise à tous ses descendants. Ces derniers ont donc tous péché. La mort est survenue à cause du péché, elle en est le salaire. Toute la misère de l’humanité s’ensuivit : elle a engendré la mort spirituelle et éternelle.

      Si Adam n'avait pas péché, il ne serait pas mort ; mais une sentence de mort est tombée sur lui, telle une condamnation sur un criminel ; elle a frappé tous les hommes, comme une maladie infectieuse, à laquelle nul ne peut se soustraire.

      La preuve de notre parenté avec Adam et de notre part dans sa première transgression, réside dans la domination du péché dans le monde, durant la longue période devançant la loi de Moïse. La mort a régné pendant ce temps, non seulement sur les adultes qui ont péché avec obstination, mais aussi sur des multitudes d'enfants, ce qui montre que tous les descendants d’Adam étaient bien tombés sous la condamnation divine, et que le péché de ce dernier s'étendait à toute sa postérité.

      Adam, par la condamnation de sa postérité, était l’image de Celui qui devait venir, le Garant d'une nouvelle alliance, pour tous ceux qui allaient accepter Son salut : Christ !

      15 Par l'offense d'un seul homme, toute l'humanité a été exposée à la condamnation éternelle. Mais la Grâce et la Miséricorde, ainsi que le don gratuit de la Justice et du salut, sont opérés par Jésus-Christ, en tant qu’homme : le Seigneur, descendu du ciel, a apporté à la multitude des croyants la vie éternelle, perspective bien plus sûre et plus élevée que celle à laquelle ils étaient destinés, par leur chute, en Adam. Ce don gratuit ne les a pas placés de nouveau dans un état de servitude, mais dans celui de la justification, comme celui où Adam aurait d’ailleurs été placé, s'il n’avait pas péché à l’origine.

      Malgré ces différences fondamentales (entre justifiés et condamnés), il se trouve une ressemblance frappante : comme par l'offense d'un seul, le péché et la mort ont prédominé quant à la condamnation de tous les hommes, de la même manière, par la justice d'un seul, la Grâce a prédominé pour la justification de tous ceux qui sont unis à Christ, par la foi.

      La Grâce de Dieu a abondé pour beaucoup, par le biais de Christ ; cependant de nombreuses personnes choisissent de rester sous la domination du péché et de la mort, plutôt que de bénéficier des bénédictions du règne de la Grâce. Mais en aucun cas, Christ ne rejettera ceux qui sont disposés à venir à Lui !

      Romains 6

      Romains 7

      18 Plus le cœur est pur et saint, plus il pourra rapidement se rendre compte du péché qui réside en lui. Le croyant est le mieux placé pour évaluer la beauté de la sainteté et l'excellence de la loi divine. Plus il grandit dans la connaissance de la Grâce, plus il désire obéir au Seigneur.

      Il ne parvient pas, hélas, à accomplir tout le bien auquel il aspire ; le péché ressurgit toujours en lui, compte tenu de son ancienne nature, ce qui le pousse à pratiquer le mal, malgré la détermination de sa volonté.

      Cette pratique attristait l'apôtre. Si par la lutte entre la chair et l'Esprit, Paul ne parvenait pas à réaliser ce que ce Dernier lui suggérait, il ne voulait pas non plus accomplir ce que son ancienne nature l’incitait à faire.

      Le cas de Paul était absolument différent de ceux qui s'abandonnent délibérément à leurs penchants iniques, qui continuent, hélas, malgré les avertissements de la Parole et de leur conscience, à pratiquer le mal, se dirigeant ainsi avec préméditation, vers le chemin de la perdition !

      Puisque le croyant est sous le régime de la grâce et désire croître dans la sainteté, il prend pleinement plaisir à obéir à la Parole de Dieu ; cette « nouvelle créature » homme est régénérée par Dieu dans la marche véritable vers la sainteté !

      Romains 8

      Romains 9

      Romains 11

      Romains 13

      1 Corinthiens 4

      7 Rien ne peut nous permettre d'exhiber une quelconque fierté : tout ce que nous avons, tout ce que nous sommes ou pouvons entreprendre de bon, provient de la Grâce merveilleuse de Dieu.

      Tout pécheur, animé de ses dons spirituels, par la Grâce souveraine, ressentant une quelconque fierté d’être sorti de la destruction, serait vraiment absurde et inconsistant.

      Paul expose son propre cas, au verset 1 Corinthiens 4:9. Il fait allusion aux spectacles cruels des jeux romains, où des hommes étaient forcés de tailler en pièces leurs adversaires pour divertir le peuple ; le vainqueur n'avait pas d’ailleurs la vie sauve, même en tuant son adversaire : il était simplement en sursis, réservé pour un autre combat, et devait finalement être tué.

      Le fait de savoir que beaucoup de regards sont braqués sur les croyants, lorsqu'ils sont assaillis par l’épreuve ou la tentation, doit encourager leur persévérance et leur patience. « Nous sommes faibles, mais vous êtes forts », au verset 1 Corinthiens 4:10. Tous les chrétiens ne sont pas éprouvés de la même façon : certains subissent de plus grandes épreuves que d'autres. Dans ce texte, l'apôtre entre dans les détails de ces souffrances. On peut féliciter de telles âmes, pour leur amour et leur dévouement envers le Seigneur, sentiments qui les ont portés au travers de toutes leurs épreuves ! Ces hommes ont souffert corporellement et moralement, étant considérés comme les plus vils individus ; ils ont été mis au rebut, tels des immondices.

      Celui qui veut rester fidèle en Jésus-Christ, doit se préparer à connaître la pauvreté et le mépris. Quelles que soient les souffrances que les disciples de Christ puissent endurer, ils doivent suivre l'exemple du Seigneur, accomplir Sa volonté et respecter Ses préceptes. Ils doivent se réjouir, avec Lui, pour sa Gloire, même s’ils sont méprisés et abusés ici-bas.

      Il vaut bien mieux être repoussé, méprisé, et maltraité pour le Seigneur, comme ce fut le cas de Paul, plutôt que d'avoir la faveur des foules. Bien que parfois rejetés par le monde, tels de vils personnages, nous sommes cependant précieux aux yeux du Seigneur : Il nous a recueillis de Sa propre main, et préparé une place dans Son Royaume !

      1 Corinthiens 6

      9 Dans ce texte, les Corinthiens sont mis en garde contre les nombreux péchés, dont ils étaient autrefois coupables. Le réquisitoire de Paul, sur ce sujet, est très virulent, si nous considérons qu’il était adressé à des personnes fières de leur sagesse et de leurs connaissances.

      Toute perversité est un péché ; tout péché qui demeure, étant commis délibérément et sans repentir, ferme la porte du Royaume des cieux. Ne vous y trompez pas : beaucoup de personnes sont très enclines à se vanter de pouvoir vivre dans le péché, tout en étant « mortes en Christ », annonçant avec arrogance, pouvoir cependant aller au ciel. Nous ne pouvons pas espérer vivre « selon la chair », et jouir plus tard, de la vie éternelle.

      Paul rappelle aux Corinthiens, quels ont été les changements que l'Évangile et la Grâce de Dieu ont opéré sur eux. Le sang de Christ, et la purification de la régénération, peuvent effacer toute culpabilité. Notre justification est due à la souffrance et au mérite de Christ ; notre sanctification provient de l'œuvre du Saint-Esprit ; toutes deux vont de pair. Tous les sanctifiés, aux yeux du Seigneur, le sont par Sa Grâce !

      2 Corinthiens 7

      1

      Exhortation à la sainteté ; l'église entière est exhortée à témoigner de l'affection envers l'apôtre. (2 Corinthiens 7:1-4)
      Paul se réjouit de l’affliction des Corinthiens, due au repentir. (2 Corinthiens 7:5-11)
      Il se réjouit également du réconfort spirituel dont ils bénéficient, avec Tite. (2 Corinthiens 7:12-16)

      Les promesses de Dieu sont utiles pour nous inciter à croître dans la sainteté ; nous devons nous purifier nous-mêmes de toute souillure de chair et d'esprit.

      Si nous basons notre espérance en Dieu le Père, nous devons rechercher la sainteté et la perfection, à l'image de ce Dernier, dans les cieux. Sa Grâce, par l'influence de l'Esprit, peut déjà nous purifier, à elle seule, mais la recherche de la sainteté doit être l'objet constant de nos prières. Si les serviteurs de Dieu sont méprisés, il est aussi à craindre que l'Évangile lui-même le soit également ; bien que ces derniers ne doivent flatter personne, ils doivent cependant exprimer de la douceur envers tous. Ils peuvent rechercher l'estime et la faveur de ceux qu’ils côtoient, mais ils ne doivent corrompre qui que ce soit par de fausses doctrines, voire des paroles flatteuses ; ils ne doivent nuire à personne, ni chercher à promouvoir leur propre intérêt, afin de ne blesser qui que ce soit.

      Paul, en raison de son affection envers les Corinthiens, leur parlait librement ; il était heureux de vanter la croissance spirituelle qu’il leur avait permis d’acquérir, en tous lieux et en toutes occasions !

      Galates 2

      15 Paul, ayant montré précédemment qu'il n'était inférieur à aucun autre apôtre, même à Pierre, expose dans ce texte le grand fondement de la doctrine de l'Évangile.

      Pour quelle raison avons-nous cru en Christ ? N'est-ce pas parce que nous pouvons être justifié par la foi, en Lui ? Si c'est effectivement le cas, n'est-il pas insensé de retourner à la doctrine de la loi, en espérant être justifié par le mérite d'œuvres morales, de sacrifices, ou de rites ?

      Cette déclaration de Paul a été vraisemblablement motivée par la « loi de cérémonie » ; mais il est fort possible que l’apôtre ait été tout à fait opposé à toute dépendance aux œuvres de la loi morale, relatives à la justification. Pour donner un plus grand poids à son argumentation, il est ajouté : « Mais tandis que nous cherchons à être justifiés par Christ, si nous étions aussi nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il un ministre du péché » ? Ceci serait déjà impensable de la part de Christ, mais aussi très néfaste pour les Galates.

      En considérant la loi, Paul a vu que la justification ne devait pas être attendue par les œuvres, et qu'il n'y avait maintenant plus besoin de sacrifices, ni de diverses purifications, puisqu’ils ont été réalisés « en » Christ, Celui qui s'est offert Lui-même en victime expiatoire pour nous.

      Paul n'espérait ni ne craignait quoi que ce soit de la loi, pas plus qu'un mort ne pourrait craindre ses ennemis ! Mais la résultante d’une telle pensée n'était pas pour autant une vie insouciante et sans loi. Il était essentiel pour l’apôtre de pouvoir vivre pour Dieu, et de Lui être consacré au travers des raisons et de la Grâce de l'Évangile.

      Bien qu'elle puisse paraître des plus injuste, la doctrine de la justification par la foi ne devait pas encourager le peuple à demeurer dans le péché. Cette nouvelle doctrine permet de saisir l'offre de la Grâce, libre et gratuite ; elle commande de ne plus vivre dans l’iniquité, ce qui pourrait faire considérer Christ comme le « ministre du péché », pensée qui ferait frémir d’horreur tous les chrétiens !

      Galates 3

      Galates 5

      16 Si nous prenons bien soin d'agir sous l’égide et la puissance de l'Esprit, bien que nous ne puissions pas être complètement libérés des diverses tentations et risques de corruption dus à notre nature corrompue, ces derniers ne pourront pas prévaloir sur nous.

      Les croyants sont engagés dans un véritable « conflit » : ils désirent vraiment que la Grâce puisse les conduire vers une victoire totale et rapide. Ceux qui désirent être véritablement conduits par le Saint-Esprit, ne sont plus sous le régime de la loi, avec les ordonnances qu’elle réclame, ni exposés à sa terrible malédiction. Leur haine du péché, et leurs désirs de sainteté, montrent qu'ils ont une part dans le salut offert par l'Évangile.

      Les œuvres de la chair sont nombreuses et manifestes. Les péchés qu’elles comportent ferment les « portes du ciel » aux hommes. Cependant, combien voit-on de personnes qui professent être chrétiennes, annonçant leur espérance pour le ciel, tout en vivant dans le péché !

      Le « fruit de l'Esprit », ou de la nature renouvelée que nous revêtons, est nommé dans ce texte. Comme l'apôtre avait nommé préalablement les œuvres de la chair, non seulement nuisibles à ceux qui les pratiquent, mais aussi pour leur entourage, de la même façon, dans ce texte, il remarque principalement le fruit de l'Esprit, qui tend à rendre les chrétiens heureux, à titre personnel, mais aussi sur le plan fraternel.

      Le fruit de l'Esprit montre clairement que de tels chrétiens sont menés par le Saint-Esprit. En décrivant les œuvres de la chair et le fruit de l'Esprit, il nous est enseigné ce que nous devons éviter, ce à quoi nous devons nous opposer, et ce que nous devons chérir et « cultiver » ; ce type de conduite doit être effectué avec un cœur sincère, conformément aux principes de la véritable vie chrétienne : le péché ne règne plus désormais dans notre corps mortel, nous ne devons plus lui céder quoi que ce soit, Romains 6:12, mais chercher à l’endiguer.

      Christ ne « possédera » jamais ceux qui veulent rester des « serviteurs » du péché. Il n'est pas suffisant que nous cessions de pratiquer le mal, nous devons aussi apprendre à faire le bien. La nature de nos conversations témoignera toujours des principes spirituels qui nous animent et nous gouvernent, Romains 8:5. Nous devons chercher sérieusement à mortifier les vaines actions de notre corps mortel, pour marcher en nouveauté de vie. Non pas en étant désireux des honneurs et de la gloire de ce monde, mais en n’excitant aucune provocation ni jalousie, et en cherchant à donner abondamment les bons fruits qui proviennent de la vie « en » Jésus-Christ, à la louange et à la gloire de Dieu !

      Ephésiens 2

      Ephésiens 4

      17 L'apôtre exhorte les chrétiens d’Éphèse, au Nom et par l'autorité du Seigneur, à ne pas continuer à vivre comme les impies, qui marchent dans de vaines convoitises et diverses affections charnelles.

      Les Païens, de tous côtés, ne marchent-ils pas dans la vanité de leur esprit ? Ne devons-nous pas faire la distinction entre les véritables chrétiens et ceux qui ne le sont « que de nom » ?

      Ceux qui se livrent au péché ne possèdent aucune connaissance du salut ; ils sont assis dans les ténèbres, les préférant à la lumière. Ils ont une aversion et de la haine pour la sainteté : elle ne représente par pour eux le chemin de vie que Dieu exige et approuve, et par lequel nous vivons pour Lui ; cette sainteté est aussi la ressemblance à Dieu Lui-même, dans Sa pureté, Sa justice, Sa vérité et Sa bonté.

      La Vérité de Jésus-Christ se manifeste dans Sa magnificence et Sa puissance.

      L’homme, par nature, est corrompu ; sa nature est composée de divers éléments, se soutenant et s’activant tous ensemble : les désirs coupables ne sont que des convoitises trompeuses ; ils promettent le bonheur, mais en fait, rendent plus misérable ; ils conduisent à la destruction, s'ils ne sont pas combattus ni mortifiés. Ces mauvais penchants doivent être abandonnés, tels de vieux vêtements souillés ; ils doivent être éradiqués.

      Il n'est pas suffisant d’abandonner la corruption ; nous devons également posséder les principes de la Grâce. Par « l'homme nouveau » il faut comprendre la « nouvelle nature », la « nouvelle créature », dirigée par un nouveau principe : la Grâce qui régénère, incitant le racheté à mener une nouvelle vie, de justice et de sainteté. Toute cette « marche spirituelle » est générée par le pouvoir tout-puissant de Dieu !

      1 Timothée 6

      Tite 3

      Jacques 4

      1

      Avertissements contre les affections corrompues et l'amour de ce monde, qui ne sont qu'inimitié envers Dieu. (Jacques 4:1-10)
      Exhortations à ne pas entreprendre d'affaires sans un regard constant vers la Volonté et la Providence divines. (Jacques 4:11-17)

      Toutes les guerres et combats divers provenant de la corruption de notre cœur, il est juste de mortifier cette dernière, qui ne cherche qu’à satisfaire notre convoitise, même au sein de l'église.

      Les convoitises mondaines et charnelles ne sont que des « onguents » ; elles sont vaines et ne procurent ni contentement, ni satisfaction. Les désirs et les affections coupables nuisent à la prière et à notre communion avec Dieu.

      Gardons-nous d’abuser de la Miséricorde, lorsque nos prières sont exaucées. Quand les hommes demandent à Dieu la prospérité, ils la demandent fréquemment, avec de mauvaises intentions. Si nous ne recherchons que les intérêts de ce monde, il est tout-à-fait juste que Dieu nous les refuse. Les vains désirs, incrédules, ne provoquent que le refus céleste ; nous pouvons alors être certains que ces prière, exprimées au Seigneur par notre convoitise, ne seront jamais exaucées.

      Ce texte nous donne un avertissement : éviter toute amitié criminelle avec ce monde. L'amour du monde est en effet dirigé contre Dieu. Des ennemis peuvent se réconcilier, sauf si de l’inimitié les sépare. Un homme peut prendre une grande part dans les entreprises ici-bas, tout en étant cependant fidèle à l'Amour de Dieu ; mais celui qui donne son cœur au monde, lui réservant toutes les priorités, est en fait un ennemi de Dieu. Tous ceux qui prennent la résolution de rester « amis » avec le monde, sont obligatoirement ennemis de Dieu.

      Les Juifs, à l’époque de l’apôtre, et ceux qui enseignaient de fausses doctrines, pouvaient-ils penser que l'Écriture parle en vain, contre cet esprit du monde ? Le Saint-Esprit, qui demeure en tout chrétien, la nouvelle nature qu'Il crée en lui, pouvaient-ils produire un tel fruit d’égarement spirituel ? En fait, la corruption du cœur se révèle par la jalousie...

      L'esprit du monde nous apprend à tout accumuler, ou abandonner, selon nos propres convoitises ; Dieu, par le Saint-Esprit, nous apprend à croître spirituellement, selon nos capacités. La Grâce de Dieu corrigera et guérira notre esprit et notre mauvaise nature ; là où Il accorde la Grâce, Il accorde aux Siens un esprit différent de celui qui anime le monde.

      Les orgueilleux résistent à Dieu : dans leur « univers », ils résistent aux Vérités et aux lois divines ; pour assouvir leurs passions, ils résistent à la Providence ; il n'est donc pas étonnant que Dieu résiste aux orgueilleux... Quel misérable état peut-on constater chez ceux qui font de Dieu leur ennemi ! Dieu accordera davantage de Grâce aux humbles qui reconnaissent leur besoin de Son action divine ; ils prient à cet effet et expriment leur reconnaissance au ciel, pour tout ce qu'ils obtiennent.

      Soumettez-vous donc à Dieu, verset Jacques 4:7. Soumettez votre esprit à la vérité de Dieu ; soumettez votre volonté à Ses préceptes, à Sa Providence. Soumettez-vous à Dieu, car Il est prêt à vous faire du bien !

      Si nous cédons aux tentations, le diable sera continuellement près de nous ; mais si nous avons revêtu « l'armure de Dieu », si nous résistons fermement à « l’ennemi », il nous laissera. Que les pécheurs se soumettent alors à Dieu, en recherchant Sa Grâce et Sa faveur, en résistant au diable.

      On doit se lamenter devant tout péché ; ici-bas, avec un « pieux chagrin », ou plus tard, dans la détresse éternelle. Le Seigneur ne refusera jamais de consoler celui qui pleure vraiment sur son péché, ni d'élever celui qui s'humilie devant Lui !

      1 Pierre 1

      1 Pierre 2

      11 Même les meilleurs des hommes pieux, « la génération choisie », « le peuple de Dieu », ont besoin d'être exhortés pour se garder des pires iniquités. Les convoitises charnelles sont les plus destructrices de l'âme. Un Jugement fâcheux les attend...

      Dieu s’approche des âmes, pour les appeler à la repentance, par Sa Parole et par Sa Grâce ; beaucoup Le glorifieront, et Son peuple, dans la voie de la sainteté, connaîtra un heureux changement !

      1 Pierre 4

      2 Pierre 2

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