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Esaïe 8.23

8.23-9.6 La scène change brusquement (comme 4.2). Esaïe se transporte au-delà du châtiment accompli. Le salut brille soudain comme une vive lumière au sein des ténèbres les plus épaisses. Israël est délivré ; toute trace de l'oppression disparaît. Cette victoire est due à un enfant divin, qui, héritier de David, relève le trône de son ancêtre pour y régner éternellement.

Le car porte sur l'idée de la nuit sans aurore, où sera plongé le peuple incrédule, dont Esaïe vient de décrire la détresse (versets 21 et 22) : Sur vous viendra la nuit sans aurore, car c'est sur d'autres que luira, à son lever, la lumière du salut.
Le peuple de Juda, que la lumière du témoignage divin éclairait encore au temps d'Esaïe, tombe dans une nuit complète, tandis que la partie de la nation qui en était presque entièrement privée, est illuminée (8.23-9.1). Comparez Jean 9.41.

Zabulon, et Nephthali occupaient l'extrémité septentrionale de la Palestine. Zabulon habitait entre le lac de Génésareth et la Phénicie ; Nephthali était limité au sud par Zabulon, à l'est par le Jourdain, au nord par l'Anti-Liban. Cette même région est désignée à la fin du verset par trois expressions :

  • le chemin de la mer, la rive occidentale du lac de Tibériade, appelé dans l'Ancien Testament mer de Kinnéreth ou Génésareth ; c'est le territoire de Zabulon ;
  • la contrée d'au-delà du Jourdain : le pays situé à l'orient de ce fleuve, la Décapole des temps postérieurs ;
  • le district des Gentils, (Guelil-haggoïm) : on appelait Galil (cercle, district) ou Galila un territoire appartenant à Nephthali et situé à l'extrême nord de la Terre Sainte. Il porte ici le nom de mépris : district des Gentils.
La population en était fortement mélangée de païens : beaucoup de Cananéens y étaient demeurés après la conquête (Juges 1.33) ; Salomon donna au roi de Tyr une partie de ce territoire (1Rois 9.11-13, où l'on peut voir que ce district n'était pas plus en honneur chez les païens que chez les Israélites). Eloignée de Jérusalem, entourée de païens de trois côtés, cette contrée était particulièrement exposée aux invasions étrangères. Aussi la Galilée (ce nom désigna plus tard toute la partie septentrionale de la Palestine) fut-elle la première province conquise par les païens (2Rois 15.29). Après la captivité, elle continua à compter une nombreuse population étrangère (voir 1 Maccabées, chapitre 5, le triste état des Juifs qui l'habitaient). De là le peu d'estime que l'on avait pour la Galilée au temps de Jésus (Jean 1.46 ; 7.41,52). Esaïe promet que l'opprobre qui pèse sur cette région, sera, au dernier temps (au temps du salut messianique ; 2.2), changé en gloire ; et le Talmud, se fondant sur cette prophétie, dit que le Messie sera manifesté en Galilée. On sait comment la promesse s'est accomplie. Jésus a consacré à la Galilée la plus grande partie de son ministère ; Capernaüm fut sa ville (Matthieu 4.13-16 ; 9.1) ; et le nom de Galiléen fut dans l'antiquité, synonyme de celui de chrétien.


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