La division des eaux de la mer Rouge fut, plus tard,
un sujet de terreur pour les habitants de Canaan,
Jos 2:9 ; ce miracle fut par contre pour les Israélites,
un sujet de louange et de triomphe,
Psaume 114:3;106:9;136:13. Ce prodige fut aussi une
image du baptême, 1Corinthiens 10:1,2. Ce passage d'Israël
au travers de la mer, était un symbole de la conversion des
âmes, Esa 11:15 ; quant à la noyade des Égyptiens, elle
représente la ruine finale des pécheurs incrédules. Dieu révèle
Sa Toute Puissance en ouvrant un passage de plusieurs
kilomètres à travers les eaux. Il peut conduire Son peuple à
travers les plus grandes difficultés, Il est capable de créer
un chemin, là où cela paraît impossible. C'est un exemple de
Son merveilleux Amour pour Israël.Le peuple entra dans la mer : il marcha sur le sec, au milieu
des flots ! Ce miracle eut lieu pour encourager le peuple de
Dieu à Lui faire confiance d'âge en âge, lors des moments les
plus difficiles. Quel acte serait impossible à Celui qui a
accompli un tel prodige ? Que ne pourrait Il faire pour ceux
qui L'aiment et qui Le craignent, au vu de ce qu'Il a déjà fait
pour le peuple d'Israël, incrédule et toujours en train de
murmurer ? Ce dernier n'a pu que se soumettre à la juste et
Toute Puissante colère divine, contre ses ennemis égyptiens.
La ruine des pécheurs n'arrive qu'à cause de leur entêtement et
de leur présomption. Les Égyptiens auraient très bien pu
laisser partir les enfants d'Israël : ils tentèrent de les en
empêcher ; c'est alors qu'ils essayèrent d'échapper à la
noyade, mais il était trop tard.
Les hommes ne sont jamais convaincus, jusqu'au moment où ils
franchissent le point de non retour : ceux qui osent
« toucher » au peuple de Dieu finissent par courir à leur
perte. L'ordre fut donné à Moïse d'étendre sa main sur la mer ;
les eaux regagnèrent leur place et engloutirent tous les
Égyptiens. Pharaon et ses serviteurs, le cœur endurci par le
péché, furent noyés tous ensemble : personne ne put s’échapper.
Les enfants d'Israël virent les Égyptiens, morts sur le sable.
Ce tableau les impressionna vivement.
Quand les hommes remarquent les œuvres divines, quand ils en
constatent les conséquences, ils se mettent alors à craindre
Dieu et Lui accordent leur confiance. Qu'il serait bon, dans
des cas semblables, de nous tenir dans un même état d'esprit !
Contemplons avec espérance l'avenir qui est réservé au
croyant : ses ennemis sont puissants et l'entourent ; mais s'il
s'appuie sur Dieu, il pourra passer au travers des vagues, en
toute sécurité, gardé par la Puissance de son Sauveur, qui
combattra ses ennemis spirituels.
Les ennemis de l'âme, que le croyant voit aujourd'hui,
disparaîtront à jamais.
Voir à 14.22, note.