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Exode 7

    • 1

      1 Ă  13 Promesses et prodiges. Pharaon s'endurcit

      1 à 5 Moïse semble se figurer (6.30) que c'est par sa parole que doit s'opérer la délivrance d'Israël ; mais Dieu veut que cette délivrance soit due à son intervention suprême, et non à aucune parole humaine. A la question de Moïse :
      Comment Pharaon m'écoutera-t-il ?
      Dieu répond :
      Pharaon ne vous Ă©coutera point, mais moi, je mettrai ma main sur l'Egypte.
      Ce sera précisément ce refus d'écouter qui donnera lieu à la délivrance.

      6

      Encore une fois, l'auteur s'interrompt pour insister sur la solennité de ce moment en indiquant l'âge des deux instruments divins. Remarquez que, tandis que 6.26 Aaron était placé le premier, comme l'aîné (document généalogique), Moïse reprend ici le premier rang.

      9

      Faites un miracle ; littéralement : Faites-vous un miracle, pour vous accréditer.

      10

      Aaron jeta... De même verset 19 ; 8.5,16,17. D'autres fois, il semble que ce soit Moïse lui-même qui se serve du bâton (7.15,17 ; 9.23 ; 10.13). D'après 7.1, tout ce que fait ou dit Moïse, il le fait par Aaron et Aaron le fait pour lui.

      11

      La tradition juive et, d'après elle, les Targums, le Talmud et le Nouveau Testament (2Timothée 3.8) nomment ces magiciens Jannès et Jambrès.

      Le mot chartoummim, que nous traduisons par enchanteurs, est un de ces nombreux mots égyptiens qui, soit avec une légère modification, soit, comme ici, sans y rien changer, se trouvent avoir un sens en hébreu. En égyptien, il parait signifier porteur de la parole (sacrée) et en hébreu écrivain, scribe.

      L'habileté des Egyptiens comme magiciens et jongleurs est attestée par les historiens anciens et confirmée par les récits des voyageurs modernes. Un de leurs tours les plus communs consiste à jouer avec des serpents venimeux et à se laisser mordre par eux. Ils réussissent aussi, en leur posant la main sur la tête (on suppose : en pressant un endroit sensible du cerveau), à les rendre immobiles et, raides comme des bâtons. Puis ils leur rendent le mouvement en les saisissant par la queue et les roulant dans leurs mains. Il est fait allusion à cet art Psaumes 58.6 ; Jérémie 8.17

      12

      Malgré cette apparence de parité dans le prodige, Dieu maintient la supériorité de sa puissance sur le charlatanisme des jongleurs égyptiens ou sur la force diabolique dont ils sont parvenus à obtenir le concours par leurs arts secrets. Voir à 7.22 et 8.7

      14

      7.14 à 10.29 Les neuf premières plaies

      On compte dix plaies d'Egypte ; mais la dernière, la mort des premiers-nés, se distingue nettement des neuf autres. Elle est désignée en hébreu par un autre nom et n'est plus, comme celles-ci, un prélude de la punition, mais la punition même.

      Ces plaies ne sont pas sans analogie avec certains fléaux qui frappent parfois l'Egypte ; elles n'en sont pas moins miraculeuses ; car c'est à l'ordre de Moïse et d'Aaron qu'elles paraissent et disparaissent ; elles prennent des proportions inaccoutumées et se suivent dans une succession rapide ; enfin, dès la quatrième, le pays de Gossen est tenu à l'abri de ces fléaux successifs. Ces circonstances démontraient assez évidemment l'intervention divine à qui était disposé à la reconnaître. Mais la base naturelle sur laquelle reposait chacun de ces fléaux permettait à celui qui n'était pas disposé à reconnaître cette intervention, de s'aveugler et de nier le doigt de Dieu qui se cachait sous le voile du phénomène naturel.

      Les neuf premières plaies forment trois séries ou groupes symétriques, de trois plaies chacun : celles qui commencent chaque groupe (la première, la quatrième et la septième) sont annoncées à Pharaon le matin ; celles qui terminent les groupes (la troisième, la sixième et la neuvième) ne lui sont pas annoncées du tout. Après la troisième, les magiciens, qui avaient contrefait les premiers miracles, se déclarent vaincus ; après la sixième, ils ne peuvent plus même se tenir devant Moïse ; après la neuvième, Pharaon rompt toute négociation avec lui.

      En partant de l'idée que le changement du Nil en sang correspond à un phénomène qui a lieu chaque année au commencement du débordement du fleuve, vers le milieu de juin, on est arrivé à la conclusion que les dix plaies s'étaient produites dans l'espace de dix mois, puisque la dixième a certainement eu lieu à Pâques. Mais nous verrons que le point de départ de ce calcul est inadmissible. De 7.25 il résulte que la seconde a eu lieu sept jours après la première, de 9.31 que la septième a eu lieu deux mois environ avant la dixième ; car l'orge et le lin ne sont mûrs qu'en février, ainsi deux mois avant Pâques. Nous croyons donc que le drame terrible a dû s'accomplir en cinq mois à peu prés et que chaque acte n'a été séparé du précédent que par un espace de sept à quinze jours. Le tout aurait commencé en novembre pour finir au commencement d'avril.

      14 à 24 Première plaie. L'eau changée en sang.

      15

      Pour aller au bord de l'eau : afin de rendre un culte au Nil, qui était le grand dieu des Egyptiens, identique à Osiris, selon Plutarque. Il était appelé le père des dieux, le père de tout ce qui est. Frapper le Nil, c'était frapper l'Egypte au cœur. Car sans le Nil, elle n'est plus qu'un désert, comme les terres avoisinantes.

      17

      Ce changement de l'eau en sang n'indique pas nécessairement une métamorphose de l'eau en sang véritable ; il peut ne se rapporter qu'à une coloration de l'eau en rouge-sang ; comparez Joël 2.31 ; 2Rois 3.22

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      Le poisson... périra. Comme il y avait beaucoup d'animaux dont les Egyptiens ne mangeaient pas, par scrupule religieux, le poisson était un de leurs aliments essentiels ; comparez Nombres 11.5

      Les Egyptiens répugneront... Cette expression est opposée au très grand cas que faisaient les Egyptiens de l'eau du Nil, dont la douceur et la salubrité étaient proverbiales. Ptolémée Philadelphe, ayant marié sa fille au roi de Syrie, avait soin de lui envoyer de l'eau du Nil, afin qu'elle n'en bût pas d'autre.

      19

      Ses fleuves c'est-Ă -dire les divers bras du Nil.

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      Comme, chaque année. vers le milieu de juin, au commencement de l'inondation, le Nil, après avoir été, depuis le mois de mai, sale et verdâtre, se charge d'une couche de limon rougeâtre, qui se dépose bientôt, après quoi l'eau redevient potable. On a rapproché la transformation opérée par Moïse de ce fait, régulier et naturel. Seulement ce phénomène aurait pris cette fois, par la volonté divine, un caractère malfaisant. Mais ce rapprochement n'est pas admissible. Il ne s'agit pas seulement ici d'une couche de limon, puisque l'eau devient infecte, que les poissons périssent et que l'eau même qui avait été puisée auparavant et que l'on conservait dans des vases, dans les. maisons, se corrompt comme celle du fleuve. Ces effets trahissent une cause toute différente.

      On a constaté parfois, sur les côtes de la mer Rouge, dans un fleuve en Sibérie et dans le Nil lui-même, une coloration en rouge due à des êtres organiques, champignons et infusoires. La neige des Alpes présente souvent le même phénomène. La corruption et décomposition de ces êtres organiques explique les effets signalés dans le récit. L'altération de l'eau conservée dans les maisons s'explique également, les éléments organiques étant déjà renfermés dans l'eau quand elle fut puisée et ne s'étant décomposés que graduellement.

      22

      On a demandé comment, toute l'eau une fois changée en sang., les magiciens avaient pu trouver celle sur laquelle ils avaient opéré. Le verset 24, comparé avec le verset 19, répond à cette question. Les eaux souterraines n'avaient point été atteintes. C'était le fleuve, l'orgueil de l'Egypte, que Dieu voulait frapper. Aussi est-il atteint, non seulement dans son courant principal, mais dans toutes ses ramifications, canaux, étangs naturels et réservoirs artificiels.

      Il est clair que l'imitation de cette plaie par les magiciens ne fut qu'une imitation en petit et, pour ainsi dire, par échantillon. Mais, même ainsi comprise, peut-elle s'expliquer par quelque moyen purement naturel ? Le charlatanisme des enchanteurs a bien pu suffire pour expliquer le premier prodige (verset 11) ; mais pour rendre compte du second et du troisième (8.7), on peut difficilement se passer d'une cause surnaturelle.

      Le Nouveau Testament nous parle de miracles dus à l'action d'esprits supérieurs avec lesquels l'homme parvient à se mettre en rapport par des moyens que nous ignorons (2Thessaloniciens 2.9). Nous ne devons pas oublier que c'est avant tout aux dieux de l'Egypte que Dieu avait déclaré, la guerre. Or, le polythéisme ancien était, nous dit le Nouveau Testament, l'œuvre des puissances diaboliques (1Corinthiens 10.19-20), et, les arts secrets des Egyptiens étaient certainement en rapport étroit avec leur culte idolâtre.

      25

      7.25 à 8.15 Deuxième plaie. Les grenouilles.

      Plusieurs interprètent ce verset dans ce sens : Et la plaie dura huit jours. Ainsi ce verset ne nous apprendrait rien sur l'intervalle entre la première et la deuxième plaie. Mais le sens naturel est : Après que sept jours se furent écoulés, l'Eternel dit... ; d'où il résulte que l'intervalle entre la première et la seconde plaie fut d'une semaine.

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