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Genèse 25

    • 1

      25.1-11 Les descendants d'Abraham par KĂ©tura.
      Sa mort.

      1 Ă  4 Les enfants de KĂ©tura.

      Prit encore une femme. Les opinions varient sur la date qu'il faut attribuer à ce mariage d'Abraham. Les uns pensent qu'il est ici à sa vraie place chronologique et qu'il a eu lieu après la mort de Sara et le mariage d'Isaac, c'est-à-dire après la cent quarantième année d'Abraham. Ils supposent qu'Abraham aurait été comme rajeuni et vivifié à nouveau lorsque Dieu lui donna d'engendrer Isaac et tiennent compte du fait que cet âge de cent quarante ans équivalait à celui d'un septuagénaire actuel.

      D'autres admettent que ce mariage a eu lieu encore du vivant de Sara et que le rédacteur de la Genèse, suivant un procédé qui lui est familier, résume en un appendice des faits qu'il n'a pas eu l'occasion de mentionner plus tôt. Il en résulterait que Kétura aurait été une concubine, et non une femme légitime, et c'est aussi le nom qui lui est donné dans 1Chroniques 1.32 et au verset 6 de notre chapitre. Il n'en rejaillit aucun blâme sur Abraham, car la polygamie était évidemment tolérée dans l'ancienne alliance, malgré la parole Genèse 2.24.

      Kétura signifie parfum. Les anciens géographes arabes parlent d'une tribu du nom de Katura, qui habitait dans les environs de la Mecque ; mais ce n'était là qu'une tribu particulière.

      Voici le tableau généalogique des descendants de Kétura.

      2

      Zimran, transcrit par les LXX Zombrân, ou Zembram. Ce nom est identique avec celui de Zabram, ville située, au temps du géographe Ptolémée, sur la mer Rouge, à l'ouest de la Mecque. On peut aussi comparer les Zamarêni, tribu arabe de l'intérieur de l'Arabie dont parle Pline.

      Johschan est identifié par quelques auteurs avec les Cassanites (comparez Joktan et Katan, 10.25) qui, d'après Pline, habitaient sur la mer Rouge, au sud de Zimran. La ressemblance des deux noms Joktan et Jokschan a fait supposer qu'ils désignent tous deux la même tribu. Cela est, d'autant plus vraisemblable que Schéba, qui est mentionné dans 10.27 comme fils de Joktan, se trouve être au verset 3 de notre chapitre un fils de Jokschan.

      Médan n'est mentionné nulle part ailleurs dans l'Ancien Testament. Ce peuple se fondit probablement de bonne heure avec les Madianites. Comparez Genèse 37.28, 36, où les mêmes marchands sont appelés une fois Midianim et une fois Medanim. Ptolémée parle d'un lieu appelé Modiana sur la côte orientale du golfe Elanitique, et d'un autre du nom de Madiana dans l'Arabie Heureuse. Les géographes arabes parlent aussi d'un endroit de cette dernière contrée nommé Madiané.

      Madian, la tribu la plus importante parmi les descendants de Kétura. C'était un peuple commerçant et nomade, que les Israélites rencontrèrent au Sinaï (Exode chapitres 2 et 17) et dans les contrées à l'est du Jourdain (Nombres 22.4, 7 ; 25.6,17 ; 31.1 et suivants), et qui, au temps des Juges, envahit même le territoire israélite (Juges 6.1-5 et suivants). Il existait encore au temps des rois (Esaïe 60.6).

      Jisbak, inconnu.

      Suach, patrie de Bildad, l'un des amis de Job (Job 2.11). On cite plusieurs noms qui rappellent celui-lĂ  dans l'Arabie septentrionale.

      3

      Schéba et Dédan. Voir sur ces deux importantes tribus 10.7, note.

      Assurim. Comparez la note sur Assour, Ezéchiel 27.23. On connaît aussi une tribu du nom de Asir au sud de l'Hedjaz.

      Letusim peut être la tribu de l'Hedjaz appelée par les géographes Banou-Laïth (fils de Laïth).

      Léummim. On a rapproché ce nom de celui de Banou-Lâm (fils de Lâm), tribu qui s'est étendue jusqu'aux frontières de la Babylonie et de la Mésopotamie.

      4

      Epha. Voir EsaĂŻe 60.6, note.

      Epher peut ĂŞtre les Banou-Ghifar (fils de Ghifar) de l'Arabie Heureuse.

      Hénoc. Ce mot peut être rapproché de Hanakija, nom d'une ville située à trois journées au nord de Médine.

      Ces trois noms, Epha, Epher et Hénoc, se retrouvant comme noms de famille dans les tribus de Juda (1Chroniques 2.47), de Manassé (1Chroniques 4.17) et de Ruben (1Chroniques 5.3), on a pensé que des rameaux de ces tribus avaient été, admis comme prosélytes parmi les Israélites. Comparez le cas semblable des Kéniens et des Kéniziens, dans 15.19, note.

      Abida et Eldaa, inconnus.

      5

      5-6 Dotation des enfants d'Abraham

      Abraham donna... Cette dotation avait eu lieu bien avant sa mort. Voir 24.36.

      6

      Concubines : Hagar et Kétura. Cependant ces deux femmes ne peuvent pas être appelées concubines au même titre. Kétura est une vraie concubine (1Chroniques 1.32), tandis que Hagar est une servante prêtée par Sara à son mari, et dont le fils aurait dû être regardé, comme fils de Sara (16.2, comparez 20.3, 9). Encore maintenant, chez les musulmans, le mari a le droit d'élever au rang de concubine toute esclave achetée par lui, mais il n'a aucun droit sur les esclaves de ses femmes.

      Des présents : esclaves, bétail, etc.

      Loin de son fils. Isaac doit rester seul héritier du pays de la promesse.

      Pays d'Orient : le désert syrien et l'Arabie septentrionale, situés à l'est et au sud-est de la Palestine. Comparez l'expression les fils de l'OrientEsaïe 11.14 ; Juges 6.3. C'est en effet dans ces contrées que nous trouvons tous les descendants d'Hagar et de Kétura.

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      7-11 Mort et ensevelissement d'Abraham

      Cent soixante-quinze ans. Isaac avait donc soixante-quinze ans (21.5) ; il était marié depuis trente-cinq ans (25.20) et avait ses deux fils depuis quinze ans (25.26),. La mort d'Abraham est donc racontée par anticipation, et pour achever ce qui le concerne avant de passer à l'histoire d'Isaac. Comparez le procédé analogue pour Thérach (11.32, note).

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      Recueilli vers les siens, littéralement : vers ses peuples. Expression analogue à celle expliquée 15.15, note : être recueilli vers ses pères.

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      Isaac et Ismaël, ses fils. L'auteur du document élohiste, auquel appartient ce morceau (versets 7 à 11), considère Ismaël comme un fils légitime d'Abraham. Comparez verset 6, note.

      Ismaël était probablement revenu pour rendre les derniers devoirs à son père.

      11

      Dieu bénit Isaac. Cette remarque a pour but de rappeler que c'est Isaac, et non pas Ismaël, dont il va être parlé, qui est l'héritier de la bénédiction.

      LachaĂŻ-RoĂŻ. Voir 16.14, note.

      12

      12-18 Avant de passer à l'histoire d'Isaac l'auteur énumère, selon son habitude, les divers représentants de la race gui va être éliminée de l'histoire du royaume de Dieu. Comparez 4.17-22 et chapitre 10. Il en sera de même plus tard d'Esaü et de ses descendants (chapitre 26).

      Voici la postérité : l'histoire de sa descendance. Comparez 2.4, note. Ce sujet se divise lui-même en deux sections indiquées chacune par le mot voici (versets 13 et 47).

      13

      Selon les noms de leurs postérités. L'auteur indique ici clairement son procédé que nous avons remarqué déjà au chapitre 10 ; il transporte à l'ancêtre d'un peuple le nom que ce peuple porte de son temps. Dans certains cas, ce nom peut être le nom même de l'ancêtre, qui s'est conservé et transmis à ses descendants ; dans d'autres, le nom de l'ancêtre s'est perdu, et le peuple a pris un nom tiré de son genre de vie ou des particularités du pays qu'il habite.

      Nébajoth (lieux élevés) ; dans les inscriptions assyriennes, Nabaïtou. C'est le peuple important des Nabatéens. Voir Esaïe 60.7, note.

      Kédar, Sur cette tribu riche, commerçante et guerrière, voir Esaïe 21.16, note. Comparez aussi Cantique 1.5 ; Psaumes 120.5, etc. Chez les rabbins, ce mot désigne les Arabes en général.

      Kédar et Nébajoth, les plus importantes parmi les tribus descendues d'Ismaël, sont aussi nommées ensemble dans Esaïe 60.7 ; il en est de même dans les inscriptions assyriennes (Nabaïtou et Kidrou) et chez Pline (Nabataei et Cedrei).

      Abdéel est peut-être identique avec Idibîlé, nom de tribu dans une inscription assyrienne.

      Mibsam, inconnu.

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      Misma. Inconnu. Ce nom et le précédent se retrouvent dans le tableau des Siméonites (1Chroniques 4.25), peut-être ensuite d'un mélange de races.

      Duma, probablement la localité appelée par Pline Domata et par Ptolémée Doumaïtha. On en a retrouvé les restes au centre du désert qui occupe la partie septentrionale de l'Arabie. On a prétendu aussi avoir retrouvé Duma dans le Hauran oriental.

      Massa, probablement les Masanoi de Ptolémée, qui habitaient au nord-est de Duma ; les Masai, placés par les inscriptions assyriennes dans l'Arabie septentrionale, sont probablement la même tribu.

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      Hadar. Inconnu.

      Théma : probablement Timai, nommé à côté de Masai dans les inscriptions assyriennes. Voir Esaïe 21.14, note.

      Jétur : l'ancêtre des habitants de l'Iturée, dont il n'est parlé qu'une fois dans l'Ancien Testament (1Chroniques 5.19), mais qui jouèrent un grand rôle dans les temps qui ont précédé la naissance de Jésus-Christ Ils habitaient les montagnes du Liban et de l'Antiliban, et peut-être aussi beaucoup plus à l'Est, un massif de montagnes au centre du Hauran. Strabon les décrit comme une tribu de brigands et de pillards détroussant les voyageurs. Ils sont peut-être les ancêtres des Druses actuels.

      Naphis, mentionné avec Jétur et les Hagaréniens parmi les peuples auxquels les tribus transjordaniennes firent la guerre, probablement au temps de Saül (1Chroniques 5.18 et suivants).

      Kedma ne se retrouve nulle part ailleurs. Cette tribu appartenait peut-être aux Bené-Kédem, (fils de l'Orient) mentionnés dans d'autres passages, Juges 6.3 ; 7.12 ; Esaïe 11.14, etc. Comparez 15.19 et 25.6, notes.

      16

      Villages et campements : les deux modes d'habitation des Ismaélites, qui étaient les uns sédentaires, les autres nomades. Le village consistait en un certain nombre de maisons protégées par un enclos ; le campement était une réunion de tentes disposées en cercle, et entourées aussi d'un enclos quand on s'établissait pour un certain temps. Comparez Ezéchiel 25.4.

      Tribus. Le mot que nous traduisons ainsi est plutôt arabe qu'hébreu et ne se retrouve plus que dans Nombres 25.15, où il est question de Madianites.

      17

      Ce verset nous montre une fois de plus que l'ordre des récits de la Genèse est biographique, et non pas chronologique: En effet, la mort d'Ismaël, racontée ici pour finir son histoire, est arrivée quand Jacob et Esaü, dont la naissance va être racontée, avaient déjà 63 ans. Comparez 11.32 et 25.7.

      18

      Havila, sur le golfe Persique. Voir 2.11, note. Ensuite des données géographiques que nous possédons sur les Ismaélites, il est en effet impossible de penser au Havila (Haulan) de la mer Rouge.

      Sur : frontière de l'Egypte ; voir 16.7, note.

      En face de, ou devant : c'est-Ă -dire Ă  l'Est.

      La direction de l'Assyrie : manière d'indiquer le Nord.

      Les Ismaélites ont donc occupé l'Arabie septentrionale et le désert syrien, au nord d'une ligne tirée de l'extrémité du golfe Persique à celle de la mer Rouge. C'est précisément ce que dit Josèphe : Les Ismaélites s'étendaient de l'Euphrate à la mer Rouge.

      Les Kéturiens de leur côté occupaient la partie occidentale de la presqu'île et les Joktanides la partie méridionale ; quant à la partie orientale, elle était demeurée le partage des habitants primitifs, qui étaient Cuschites.

      Il s'est étendu. L'auteur revient au singulier, pour mieux marquer l'accomplissement de la prophétie faite au sujet d'Ismaël (16.12).

      En face de. Voir 16.12, note.

      19

      25.19-36.43 Histoire d'Isaac

      Il semble au premier abord que l'histoire d'Isaac doive se terminer au chapitre 27, et que les chapitres suivants doivent appartenir à l'histoire de Jacob. Mais ce n'est pas ainsi que l'a entendu l'auteur. En effet, la mention de la mort d'Isaac (35.29), l'intercalation en cet endroit de la postérité d'Esaü (chapitre 36) et le titre 27.2 (Voici la postérité de Jacob) prouvent que c'est là seulement que se termine l'histoire d'Isaac.

      De même que cette histoire ne commence qu'au moment où Isaac devient, par la fondation d'une famille nouvelle, le représentant attitré de la famille patriarcale, et non à la mort d'Abraham (comparez verset 7), de même l'histoire de Jacob commencera non au moment de la mort de son père, mais au moment où il s'établira avec sa famille dans la Terre promise. De là vient que tout le séjour de Jacob en Mésopotamie est encore placé dans l'histoire d'Isaac.

      La vie d'Isaac est, dans l'histoire patriarcale, la période de tranquille appropriation succédant à la période créatrice. La foi d'Abraham a conquis les biens que Dieu lui offrait ; Isaac en est l'héritier et en jouit paisiblement en cherchant à marcher sur les traces de son père, mais en étant bien loin de posséder sa foi. C'est à ce manque d'originalité et d'énergie que sont dûs deux caractères spéciaux de cette histoire : dans la première période, la ressemblance des faits de la vie d'Isaac avec les faits secondaires de la vie d'Abraham, et dans la seconde, la place prépondérante qu'occupe Jacob au détriment de son vieux père. Voilà ce qui fait que l'histoire d'Isaac n'a pas ce caractère dramatique et cette unité que donne à celle d'Abraham le développement progressif de sa foi. Elle fait plutôt l'impression d'une série d'anecdotes recueillies par la tradition et reproduites les unes à côté des autres, sans être mises au service d'une idée directrice.

      Plusieurs ont allégué la ressemblance des faits de la vie d'Isaac avec ceux de la vie d'Abraham pour mettre en doute la réalité de ce personnage. Mais ces ressemblances s'expliquent d'une manière toute naturelle par le fait que les circonstances dans lesquelles les deux patriarches vivaient étaient à peu près identiques, et qu'Isaac, faible comme il était, pensait ne pouvoir suivre un meilleur exemple que celui de son père. Du reste nous verrons que, sous une identité apparente, se cachent souvent de grandes différences.

      Cette histoire se divise en trois périodes :

      1. Histoire d'Isaac jusqu'au départ de Jacob (25.19-38.9)
      2. Jacob en MĂ©sopotamie (28.10-31.55)
      3. Retour de Jacob et son Ă©tablissement en Canaan (chapitres 32 Ă  35)

      Enfin le chapitre 26 est un appendice qui renseigne le lecteur sur la famille d'Esaü avant de passer définitivement à l'histoire de Jacob et de sa famille.

      19 à 28 Isaac jusqu'au départ de Jacob

      19 Ă  34 Formation de la famille d'Isaac

      19 Ă  26 Naissance des deux fils d'Isaac

      19

      Voici la postérité. Comparez sur ce titre 2.4 ; 5.1 ; 6.9 ; 10.1 ; etc.

      Les versets 19 et 20 rappellent sommairement ce que le lecteur connaît déjà de l'histoire d'Isaac.

      20

      Paddan-Aram. Voir 24.10, note. Un ancien géographe arabe parle d'un endroit appelé Faddan dans les environs de Charan.

      21

      Cette stérilité dura vingt ans (versets 20 et 26). Aussi bien qu'Abraham, Isaac doit recevoir sa postérité comme un don de la grâce.

      22

      Pourquoi suis-je ? Quelques-uns entendent: S'il en est ainsi (s'il y a guerre entre mes enfants), pourquoi suis-je enceinte ? Mais le sens le plus naturel est : Pourquoi ai-je la vie ? Rébecca est facilement découragée : comparez 27.46.

      Alla consu1ter. Elle voit dans ce qu'elle éprouve un pronostic fâcheux et veut être éclairée sur sa signification. Ces mots supposent l'existence d'un sanctuaire où Rébecca dut se rendre pour consulter l'Eternel, comme les païens allaient consulter l'oracle (14.7, note) ; mais nous n'avons aucun renseignement qui nous permette de comprendre comment avait lieu cette consultation et qui en était l'intermédiaire.

      23

      La réponse pésente le parallélisme rythmique de la poésie, orientale. La lutte des deux jumeaux dans le sein maternel est le présage de leurs dissensions personnelles et de la rivalité des deux races auxquelles ils donneront le jour. La prophétie se précise en ce qu'elle annonce en outre la victoire du cadet sur l'aîné.

      Dans la bénédiction de Noé (9.25-27), nous voyons également la destinée des races humaines annoncée d'avance et comme préfigurée par la conduite de ceux qui en sont les ancêtres.

      25

      Etait roux : admoni. Ce mot rappelle évidemment le nom d'Edom. Cette épithète peut s'appliquer soit à la couleur de la peau, soit à celle des poils dont Esaü était couvert.

      De poil : séar. Ce mot fait penser à Séir, le nom des montagnes boisées qu'habitèrent plus tard les Edomites.

      EsaĂĽ, proprement Esav, signifie le velu.

      26

      Jacob, proprement Iaakob, forme verbale dérivant du mot akêb, talon, et signifiant : il tient le talon, il supplante. Tenir le talon, c'est chercher à arrêter son rival pour le faire tomber et le devancer.

      27

      27-28 Caractère des deux frères

      Homme sauvage : littéralement, un homme de la campagne ; comme nous dirions un homme des bois.

      Un homme de bien : un homme intègre. Comparez Psaumes 37.37. La même épithète est donnée à Job (1.1 ; 8.20). Opposé à la rudesse et à la sauvagerie d'Esaü, ce mot doit probablement être pris ici dans le sens de doux, paisible, qualité habituelle à un homme intègre.

      Habitant les tentes : se tenant de préférence à la maison et vivant avec les autres membres de la tribu, en opposition à la vie aventureuse et isolée d'Esaü.

      Par ses goûts et ses aptitudes, Esaü se rapproche de Nimrod et d'Ismaël.

      28

      Il semble qu'Isaac ait mieux compris la nature simple et rude d'Esaü, tandis que Rébecca s'est reconnue dans le caractère fin, souple et rusé de Jacob. Cette prédilection naturelle de chacun d'eux sera la source de nombreux troubles domestiques.

      29

      29-34 Esaü vend son droit d'aînesse.

      30

      Esaü est si affamé qu'il parle d'avaler, et non de manger, et désigne précipitamment ce mets par sa couleur, qui le frappe (roux, adom). C'est ce terme qui lui a valu son nom d'Edom, qui lui convenait d'autant mieux qu'il était roux de nature.

      31

      Droit d'aînesse. L'aîné recevait, d'après les usages juifs, une double portion d'héritage (Deutéronome 21.17). Quoique la transmission de la bénédiction et de la promesse divine ne fût pas expressément renfermée dans ce droit d'aînesse vendu par Esaü, elle s'y rattachait pourtant naturellement, et c'est là ce qui fait la culpabilité de l'acte d'Esaü. Jacob, lui, a su apprécier la valeur de ces promesses, et il saisit la première occasion favorable pour se les approprier.

      32

      Je m'en vais mourir. Il vaut mieux perdre l'héritage que la vie.

      33

      Jacob, rusé et méfiant, exige un serment.

      34

      Esaü méprisa... L'auteur paraît indigné de la légèreté avec laquelle agit Esaü. Comparez Hébreux 12.16-17.

      Ce récit nous montre déjà le trait caractéristique de la figure de Jacob : il a foi aux promesses de Dieu, mais il se croit obligé de s'en assurer la réalisation par la ruse.

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