Occupé à l'extérieur - Reposé à l'intérieur | Joseph Prince | New Creation TV Français
Êtes-vous constamment occupés ces jours-ci ? Est-il difficile de faire une pause avec tout ce qui se passe ? Dans …
L'insuffisance des sacrifices pour ôter le péché ;
la nécessité et le pouvoir du sacrifice de Christ
dans ce but. (\\# 1-18\\)
Argument d’une sainte hardiesse du croyant pour accéder
à Dieu, par l’intermédiaire de Jésus-Christ ; constance dans la
foi, l'amour mutuel et le devoir. (\\# 19-25\\)
Le danger de l'apostasie. (\\# 26-31\\)
Les souffrances des croyants, et l'encouragement à maintenir
leur sainte profession de foi. (\\# 32-39\\)
Mais lorsque Dieu, en Son Fils « manifesté en chair », est devenu Lui-même « sacrifice propitiatoire », cette mort sur le bois maudit servit de rançon pour nos péchés, représentant par Ses souffrances volontaires, une valeur infinie en faveur du pécheur condamné. Le sacrifice expiatoire devait provenir de quelqu'un qui acceptait, volontairement à prendre la place du pécheur : Christ l'a fait !
La source de tout ce que Christ a accompli pour Son peuple, provient de la Grâce de Dieu et de Sa souveraine Volonté. La Justice accomplie et le sacrifice de Christ, viennent du pouvoir éternel ; cette offre du salut ne s'éloignera jamais du pécheur repentant ! Elle donne le pouvoir de rendre parfaits tous ceux qui s'approchent de Jésus ; ce salut provient du sang expiatoire versé à la croix. Il fortifie et motive l’enfant de Dieu dans l'obéissance, et lui procure toute consolation intérieure !
Sous la Nouvelle Alliance, un seul Sacrifice a été suffisant pour obtenir le pardon spirituel pour toutes les nations et générations, en les libérant du châtiment divin, et ce pour l’éternité.
Ce nom, de Nouvelle Alliance, convient donc tout à fait ! Que nul ne s’imagine que toutes les déviations ou inventions humaines, concernant la rémission des péchés, puissent avantager ceux qui se confient en elles, en remplacement du sacrifice du Fils de Dieu.
Que reste-t-il alors à faire, sinon rechercher tout intérêt dans ce Sacrifice, par la foi, en gardant ce « sceau » pour notre âme, par la sanctification de l'Esprit, en toute obéissance ?
Grâce au sacrifice de Christ, par l'existence de la loi « écrite » dans notre cœur, nous savons que nous sommes justifiés, et que Dieu ne se souvient plus de nos péchés !
Comme les croyants ont obtenu un libre accès à la présence de Dieu, il leur appartient d'utiliser ce privilège. Grâce au sang de Jésus, offert en tant que sacrifice expiatoire, les chrétiens disposent de réels privilèges. Cette Nouvelle Alliance, qui révèle la sainteté et la Miséricorde infinies de Dieu, Celui qui pardonne, ne fut pas clairement comprise tant que la nature humaine de Christ, le Fils de Dieu, ne fut blessée et meurtrie pour nos péchés.
Notre « chemin » vers le ciel passe par celui du Sauveur crucifié ; Sa mort est pour nous et pour tous ceux qui croient, le précieux chemin vers la vie. Ils doivent s'approcher de Dieu ; rester encore loin de Christ serait Le dédaigner. La phrase : « Le corps lavé d'une eau pure », est une allusion aux purifications exigées sous la loi : de même, l'emploi de l'eau qui purifie, dans le baptême, doit rappeler aux chrétiens que leur conduite doit rester sainte et pure.
Puisque ces derniers ont obtenu toute consolation et Grâce de leur Père céleste, ils sont réconciliés et doivent observer en tous points la doctrine de Dieu, leur Sauveur. Les croyants doivent chercher comment être au service de leur prochain, en s'entraînant mutuellement à pratiquer avec ferveur, l’amour et les bonnes œuvres.
La communion des saints est une grande aide, un privilège, et le moyen qui leur permet de rester fermes et de persévérer. Nous devons rester vigilants, au temps de l'épreuve, afin d’être armés pour persévérer dans notre fidélité au Seigneur. Un jour d’épreuve attend tous les hommes : le jour de leur mort.
Dans la Parole, Dieu mentionne quelques pécheurs notoires, condamnés à la destruction, alors qu'ils étaient ici-bas ; leur conscience était remplie d’un pressentiment affreux, avec le désespoir de ne pouvoir échapper au terrible jugement divin.
Quel châtiment pourrait être plus douloureux que celui de mourir sans miséricorde ? Nous répondons : mourir en méprisant la Miséricorde céleste et la Grâce. Quel cas épouvantable ! Non seulement la Justice de Dieu, mais Sa Grâce et Sa Miséricorde abusées appellent alors Sa vengeance !
Tout ce texte ne doit, de la moindre manière, intimider les âmes qui éprouvent de la peine à cause de leur péché : elles ne peuvent être privées ni de la Miséricorde divine, ni de l'avantage du sacrifice de Christ ; ces deux éléments ne peuvent être refusés à ceux qui sont disposés à accepter ces bénédictions ! Celui qui vient sincèrement à Christ ne sera jamais rejeté !
L'esprit chrétien n'est pas synonyme d’égoïsme, loin de là ! Il rend les hommes compatissants envers leurs prochains, en les visitant, en les aidant et en intercédant pour eux, auprès du Seigneur. Toutes les vanités de ce monde ne sont que des « ombres ». La félicité des saints, dans le ciel, sera éternelle ; nul ne pourra la leur ravir. Toutes nos pertes ici-bas et toutes nos souffrances, nous seront dédommagées dans le ciel.
La majeure partie de la joie des saints réside dans les promesses divines. C'est une épreuve de patience pour les chrétiens, que d'être heureux de vivre, après leur travail accompli, tout en attendant leur « récompense » céleste, au temps marqué par Dieu. Ce temps de félicité débutera après leur mort, mettra fin à toutes leurs souffrances et leur donnera la couronne de vie !
Le combat journalier du chrétien peut être très dur, mais il aura bientôt une fin. Dieu éprouve un grand déplaisir en constatant la conduite formaliste et hypocrite de celui qui ne persévère pas réellement dans Ses voies.
Ceux qui sont restés fidèles, lors des grandes persécutions du début de l’ère chrétienne, ont eut raison d'espérer recevoir une mesure de Grâce proportionnelle à leurs souffrances ; cela a affermi leur vie « par la foi », leur patience et la conviction du salut de leur âme !
Vivant par la foi et mourant dans la foi, notre âme est pour toujours en sécurité !
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- Voilà où l'auteur voulait en venir en insistant sur le sacrifice unique du Sauveur. (Hébreux 10.12, note.) Ce sacrifice étant parfaitement suffisant pour l'expiation et le pardon du péché, il ne peut plus être question d'autres sacrifices.
L'auteur voulait ainsi convaincre ses lecteurs hébreux qu'ils avaient tout en Christ et en son œuvre, et qu'ils n'avaient point à regretter les institutions mosaïques et leurs sacrifices. Sa démonstration, qui remplit Hébreux 8,Hébreux 9 et Hébreux 10, est complète, très concluante et propre à confondre l'erreur qui consiste à nier la nécessité du sacrifice de Jésus, la valeur expiatoire de sa mort.
Enfin, il ressort de son enseignement que l'Eglise romaine est retournée au point de vue de l'Ancien Testament en instituant le sacrifice sans cesse répété de la messe. Elle s'est mise en opposition directe avec les paroles les plus claires de notre épître, elle laisse croire que le sacrifice offert une seule fois en Golgotha ne suffit pas pour assurer le salut des pécheurs ; elle nie la grande vérité que tous les péchés ne sont dans leur source qu'un seul péché, (Hébreux 10.3, note) et que ce péché a été expié et détruit par la croix de Christ.
Et comme dans cette erreur l'homme n'acquiert aucune connaissance profonde du péché, il ne parvient point non plus à la justification par la foi, ni à une sanctification véritable de tout son être ; mais, captif, sous ce nouveau judaïsme, il se sent poussé, par l'inquiétude et le trouble où le jette chaque faute isolée, vers l'institution sacerdotale qui offre à Dieu un sacrifice imaginaire, comme si le vrai sacrifice d'expiation n'avait jamais eu lieu. Cette erreur est toute semblable à celle que l'auteur combat ici chez ses lecteurs, et il n'est aucun de ses arguments qui n'en soit la plus évidente condamnation.