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C’est pourquoi, laissons derrière nous les premières leçons sur le Christ et passons à un enseignement d’adulte. Ne revenons pas sur ce qui fait la base de cet enseignement, c’est-à-dire l’abandon des actions qui conduisent à la mort et la foi en Dieu ;
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les baptêmes et l’imposition des mains ; le réveil des morts et le jugement définitif.
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Nous allons donc présenter un enseignement d’adulte, si Dieu le permet.
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Prenons le cas de ceux qui sont retombés dans leur ancienne vie : ils ont été éclairés par la lumière de Dieu. Ils ont goûté au don du ciel et ils ont reçu l’Esprit Saint.
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Ils ont aimé la belle parole de Dieu, ils ont senti la puissance des forces du monde qui vient.
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Et pourtant ils sont retombés dans leur ancienne vie. Ces gens-là, on ne peut pas les amener une deuxième fois à changer leur vie. En effet, ils clouent de nouveau le Fils de Dieu sur la croix, et ils donnent aux autres l’occasion de l’insulter.
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Prenons l’exemple d’un champ : sa terre boit l’eau des nombreuses pluies qui tombent. Elle produit des plantes utiles à ceux qui la font cultiver. Alors Dieu bénit cette terre.
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Mais si elle produit des buissons d’épines et des chardons, elle ne vaut rien. Dieu va bientôt la rejeter, et on finira par y mettre le feu.
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Nous parlons ainsi, mais en même temps, nous sommes sûrs que vous, frères et sœurs très aimés, vous êtes sur la bonne route, celle qui conduit au salut.
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Dieu n’est pas injuste. Il ne peut pas oublier ce que vous faites, ni l’amour que vous avez montré pour lui. Vous avez montré cet amour autrefois en servant les autres chrétiens, et vous le faites encore maintenant.
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Nous souhaitons seulement que chacun de vous reste actif jusqu’à la fin. Alors tout ce que vous espérez se réalisera.
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Ne devenez pas paresseux, mais vivez comme ceux qui croient et qui sont patients. Ceux-là reçoivent les biens que Dieu a promis.
La ferme promesse de Dieu
13
Quand Dieu a fait la promesse à Abraham, il l’a faite avec un serment. Mais personne n’était plus grand que Dieu pour être témoin de ce serment. Alors Dieu l’a fait par lui-même.
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Il a dit : « Oui, vraiment, je te bénirai et je te donnerai une grande famille. »
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Abraham a attendu avec patience, et il a reçu ce que Dieu lui avait promis.
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Quand les gens font un serment, ils ont besoin d’un témoin plus grand qu’eux. Le serment rend leur parole sûre, et ainsi, on ne peut plus dire le contraire.
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Avec Abraham, c’est la même chose. Sa famille devait recevoir les biens promis par Dieu. Dieu a voulu montrer clairement qu’il ne changerait jamais d’avis. C’est pourquoi il a ajouté un serment à sa promesse.
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Une promesse et un serment, voilà deux choses qu’on ne peut pas changer. Dans sa promesse et dans son serment, Dieu ne peut donc absolument pas mentir, et cela nous encourage beaucoup. Ainsi nous avons tout laissé pour saisir l’espérance qui nous est offerte.
19
Pour notre vie, cette espérance est comme une ancre. Elle traverse même le rideau du temple dans le ciel et elle est fixée solidement.
20
C’est là que Jésus est entré avant nous et pour nous. Il est devenu grand-prêtre pour toujours à la façon de Melkisédec.
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1
C’est pourquoi nous ne voulons pas nous attarder davantage aux notions élémentaires du message chrétien. Dépassons ce stade et tournons-nous vers un enseignement correspondant au stade adulte et qui favorisera notre croissance spirituelle. Ne recommençons pas sans cesse à poser les fondements, c’est-à-dire l’abandon des œuvres inutiles (de notre vie d’avant, vouée à la mort) et la foi en Dieu,
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l’enseignement sur les différents baptêmes, l’imposition des mains, la résurrection des morts et le jugement éternel.
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Laissons donc ces notions fondamentales à leur place et abordons ensemble, avec l’aide de Dieu, des vérités plus profondes correspondant au stade adulte.
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(En effet, il y a des responsabilités dont nous devons tenir compte.) Si des hommes ont été une fois éclairés par la lumière (d’en haut), s’ils ont goûté aux dons du ciel, s’ils ont eu part au Saint-Esprit,
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s’ils ont senti combien la parole de Dieu était bonne et bienfaisante et s’ils ont connu par expérience les richesses et les forces merveilleuses du monde à venir,
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si, malgré tout cela, ils se sont détournés de la foi et sont retombés dans leur ancienne vie, il est impossible de les amener de nouveau à changer d’attitude car, au fond, ils sont en train de crucifier le Fils de Dieu pour leur propre compte et de le déshonorer publiquement.
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En effet, lorsqu’une terre arrosée par des pluies fréquentes produit des plantes utiles à ceux qui la cultivent, c’est une terre bénie de Dieu.
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Si, par contre, elle ne porte que des buissons d’épines et des chardons, elle est jugée sans valeur et vouée, tôt ou tard, à être condamnée : on finira par y mettre le feu.
9
Mes chers amis, même si nous parlons ici un langage sévère, nous sommes convaincus que vous êtes sur la bonne voie, celle qui est en rapport avec le salut.
10
Car Dieu est juste ; il ne peut pas oublier vos efforts. Il se souvient de l’activité que vous avez déployée par amour pour lui et des services que vous avez rendus, que vous rendez encore, aux autres chrétiens.
11
Mais nous désirons que chacun de vous fasse preuve du même zèle pour affermir ses convictions jusqu’au moment où vous verrez la réalisation de votre espérance.
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Alors, vous ne risquerez pas de relâcher votre effort et de tomber dans l’indifférence. Nous aimerions, au contraire, que vous marchiez sur les traces de ceux qui, par leur foi, leur persévérance et leur attente patiente, sont entrés en possession de l’héritage promis.
La ferme promesse de Dieu
13
Lorsque Dieu fit sa promesse à Abraham, « il prêta serment sur son propre nom » car il ne pouvait pas jurer au nom d’un plus grand que lui-même.
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Il déclara : En vérité, je te le promets, je te comblerai de bénédictions et je te donnerai une nombreuse postérité.
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Et Abraham lui fit confiance. Il attendit patiemment l’accomplissement de la promesse. C’est ainsi qu’il vit se réaliser ce que Dieu lui avait promis.
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Il est de coutume, parmi les hommes, de prêter serment au nom d’un plus grand que soi. Le serment qui vient appuyer une affirmation est une garantie qui met fin à toute contestation.
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Voilà pourquoi Dieu aussi ajoute à sa parole un serment. Il a voulu, par là, donner aux bénéficiaires de la promesse une preuve supplémentaire qu’il ne reviendrait jamais sur sa décision.
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Nous sommes donc en présence de deux actes irrévocables (la promesse et le serment), par lesquels Dieu s’interdisait à lui-même de modifier sa résolution. Le Dieu qui ne saurait mentir entendait nous donner par là une assurance inébranlable. Il voulait nous encourager, nous qui avons tout quitté pour le suivre, à saisir de toutes nos forces l’espérance proposée et à en faire notre seul refuge.
19
Cette espérance est pour nous l’ancre solide et ferme de nos vies. Elle pénètre, par delà le voile du sanctuaire céleste, jusque dans le lieu très-saint, c’est-à-dire dans la présence de Dieu.
20
Là, Jésus est déjà entré pour nous en précurseur, lorsqu’il est devenu notre grand-prêtre pour l’éternité dans la ligne de Melchisédec.
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1
C'est pourquoi, laissant la parole du commencement du Christ, avançons vers l'état d'hommes faits, ne posant pas de nouveau le fondement de la repentance des oeuvres mortes et de la foi en Dieu,
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de la doctrine des ablutions et de l'imposition des mains, et de la résurrection des morts et du jugement éternel.
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Et c'est ce que nous ferons, si Dieu le permet.
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Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, et qui ont goûté du don céleste, et qui sont devenus participants de l'Esprit Saint,
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et qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les miracles du siècle à venir,
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qui sont tombés, soient renouvelés encore à la repentance, crucifiant pour eux-mêmes le Fils de Dieu et l'exposant à l'opprobre.
7
Car la terre qui boit la pluie qui vient souvent sur elle, et qui produit des herbes utiles pour ceux pour qui elle est aussi labourée, reçoit de Dieu de la bénédiction ;
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mais si elle porte des épines et des chardons, elle est réprouvée et près de la malédiction, et sa fin est d'être brûlée.
9
Mais nous sommes persuadés, en ce qui vous concerne, bien-aimés, de choses meilleures et qui tiennent au salut, quoique nous parlions ainsi.
10
Car Dieu n'est pas injuste pour oublier votre oeuvre et l'amour que vous avez montré pour son nom, ayant servi les saints et les servant encore.
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Mais nous désirons que chacun de vous montre la même diligence pour la pleine assurance de l'espérance jusqu'au bout ;
12
afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais imitateurs de ceux qui, par la foi et par la patience, héritent ce qui avait été promis.
La ferme promesse de Dieu
13
Car lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, puisqu'il n'avait personne de plus grand par qui jurer, il jura par lui-même,
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disant : "Certes, en bénissant je te bénirai, et en multipliant je te multiplierai".
15
ainsi Abraham, ayant eu patience, obtint ce qui avait été promis.
16
Car les hommes jurent par quelqu'un qui est plus grand qu'eux, et le serment est pour eux un terme à toute dispute, pour rendre ferme ce qui est convenu.
17
Et Dieu, voulant en cela montrer plus abondamment aux héritiers de la promesse l'immutabilité de son conseil, est intervenu par un serment,
18
afin que par deux choses immuables, dans lesquelles il était impossible que Dieu mentît, nous ayons une ferme consolation, nous qui nous sommes enfuis pour saisir l'espérance proposée,
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laquelle nous avons comme une ancre de l'âme, sûre et ferme, et qui entre jusqu'au dedans du voile
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où Jésus est entré comme précurseur pour nous, étant devenu souverain sacrificateur pour l'éternité selon l'ordre de Melchisédec.
- La version de Lausanne, reproduisant littéralement un hébraïsme qui se trouve aussi dans les Septante, rend ainsi ce verset : "Certainement en bénissant je te bénirai, et en multipliant je te multiplierai." En hébreu, ce redoublement indique la certitude, l'abondance ou la force de l'action exprimée par le verbe.
- Le texte hébreu et les Septante portent : "Je te bénirai, et je multiplierai ta postérité." Notre auteur écrit les deux fois te, peut-être parce qu'il citait de mémoire, peut-être aussi afin de concentrer toute l'attention sur la personne d'Abraham.