Le Seigneur Jésus, « Le même » que Celui des
chapitres précédents, a la clef du gouvernement et de
l'autorité, « dans » et « sur » l'assemblée.Il ouvre différentes portes :
- L'opportunité à Ses églises ;
- L'expression à Ses serviteurs ;
- La porte « d'entrée », Il ouvre le cœur.
Il ferme également la porte :
- Du ciel aux insensés, ceux qui sommeillent, bien loin de la
Grâce ;
- Des ouvriers d'iniquité, quel que soit leur degré de vanité
et de vaine confiance.
L'église de Philadelphie est complimentée, bien qu’un léger
reproche lui soit adressé. Bien que Christ accepte ceux qui
ne disposent que d'une force modeste, les croyants ne doivent
pas se reposer pour autant, en se satisfaisant « de peu » ; ils
doivent, au contraire, lutter, pour grandir dans la Grâce, en
étant fermes dans la foi, en rendant gloire à Dieu !
Christ est capable d’afficher Sa faveur envers Son peuple, afin
que les ennemis de ce dernier soient forcés de Le reconnaître.
Finalement, par la Grâce de Christ, ces personnes hostiles
finiront par être moins menaçantes, ce qui peut les inciter à
être admises dans la communion avec Son peuple.
Christ promet de laisser Sa Grâce toujours disponible, à titre
de récompense, pour la fidélité des Siens, même en période
d’épreuve : « à quiconque a, il sera donné »,
Matthieu 13:12*.
Ceux qui professent l'évangile en temps de paix, seront gardés
par Christ à l’heure de tentation ; même la Grâce divine, qui
les a rendus « fructueux » en temps de paix, les rendra fidèles
au temps de la persécution. Christ promet une récompense
glorieuse au croyant victorieux. Il sera un pilier monumental
dans le temple de Dieu ; un monument de la Grâce divine, à la
fois, libre et puissante ; ce racheté sera un « monument », qui
ne pourra être détruit, ni ôté. Sur ce pilier sera écrit le
« nouveau nom », celui de Christ !
Toutes ces réalités révèleront que le croyant a mené « le bon
combat », et qu'il a été victorieux !
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la
compréhension du texte.
- Les qualificatifs appliqués au souverain sacrificateur donnent lieu à diverses remarques.
Saint est rarement employé dans le Nouveau Testament, mais se trouve souvent dans les Septante ; il désigne celui qui appartient à l'Eternel et est l'objet de son amour.
Innocent (grec sans malice) exprime la pureté des sentiments du Christ.
Sans souillure le montre préservé de toute impureté qui pourrait lui venir du dehors.
Séparé des pécheurs, est pris par les uns au sens moral, comme dans Hébreux 4.15.
"Ce n'est pas qu'il nous repousse de sa compagnie, mais parce qu'il est pur de toute immondicité." Calvin.
D'autres le rattachent étroitement à élevé au-dessus des cieux, et le prennent au sens local : ce Christ est élevé au plus haut des cieux, et il est, par là même, séparé des pécheurs.
Toutes les qualités énumérées dans ce passage sont attribuées, non à Jésus vivant sur la terre, (Hébreux 2.9,10,17,18 ; 4.15) mais au Christ glorifié, remplissant dans les cieux son office de souverain sacrificateur.
Christ est dénué de tout mal, incapable de commettre quelque transgression ; Il n'usa ici-bas d'aucune violence, et Il n'y avait aucune tromperie dans Ses propos. Il est parfaitement pur.
En ce qui nous concerne, Il est difficile de nous garder purs, et de ne pas commettre de faute ; nous sommes tous coupables. Mais nul ne doit être consterné par ce fait, s'il vient à Dieu, en invoquant le Nom de son bien-aimé Fils. Que chacun soit assuré que Christ les délivrera de tout péché, au temps de l'épreuve ou de la souffrance, comme en période de prospérité, à l'heure de la mort, et au jour du jugement !