Ce texte nous décrit ce qui s’est passé le premier
jour de la semaine, après la crucifixion ; ce jour particulier a
ensuite été souvent mentionné par de nombreux écrivains : il a
été de toute évidente mis à part, en tant que « sabbat
chrétien », en mémoire de la résurrection de Christ.Les disciples avaient fermé les portes de la maison, par peur
des Juifs ; alors qu'ils ne s’attendaient pas à voir Jésus, ce
Dernier apparu Lui-même au milieu d'eux, ayant miraculeusement
et silencieusement ouvert les portes. Quel réconfort pour les
disciples de Christ qui se réunissent en privé dans les
assemblées, de savoir que nulle porte fermée ne pourra empêcher
la venue du Seigneur ! Quand Il manifeste Son amour aux
croyants, par le réconfort de son Esprit, Il leur donne
l’assurance qu’ils vivront éternellement « en Lui ». Le fait de
voir spirituellement Christ réjouit le cœur d'un disciple, quel
que soit le moment ; plus nous verrons Jésus, plus nous nous
réjouirons !
Jésus dit à Ses disciples : « Recevez le Saint-Esprit » ; Il
leur montrait ainsi que leur vie spirituelle, aussi bien que
leurs tâches ici-bas, dépendraient de l'Esprit. Chaque parole de
Christ reçue dans le cœur, par la foi, est accompagnée par ce
souffle divin ; sans ce souffle, il n'y a ni lumière ni vie.
Rien ne peut être discerné ni ressenti spirituellement, si ce
n'est au travers de cette pensée.
Après s’être présenté à Ses disciples, Christ leur a indiqué la
seule méthode par laquelle le péché pouvait être pardonné. Ce
pouvoir de pardonner ne leur était pas encore donné ; sans
porter un jugement contre les autres, les disciples allaient
seulement avoir le pouvoir de leur annoncer comment Dieu
les accepterait ou les rejetterait au jour du Jugement, selon
leur repentance. Les disciples ont ainsi clairement discerné
ce qui caractérisait les véritables enfants de Dieu : ils ont su
que le cas de chacun allait être examiné au jour du Jugement.
Quand nous nous rassemblons au Nom de Christ, en particulier le
« premier jour de la semaine », Il nous rencontre, et nous
communique Sa paix. Les disciples de Christ doivent s'efforcer
de se fortifier mutuellement, par la foi, en répétant ce qu'ils
ont reçu spirituellement à ceux qui étaient absents, et en leur
faisant connaître ce qu'ils ont expérimenté.
Thomas sous estimait la Puissance du « Saint d'Israël », quand
il ne voulait croire qu’après avoir vu les blessures de Christ.
Il aurait pu être laissé dans son incrédulité, pour avoir
repoussé de si nombreuses preuves de la résurrection de Jésus.
Les craintes et les peines des enfants de Dieu sont souvent
prolongées à cause de leur incrédulité...
Enfin, il vient. Il faut remarquer ce verbe au présent, qui fait sentir la solennité du moment. Le Sauveur se présenta au milieu d'eux de la même manière et dans la même maison. (verset 19) Cette fois, Thomas était là.
Le respect de ce jour est parvenu jusqu’à nous, tout au long du temps de l'église. Il n'y aucune parole incrédule que nous ayons prononcées, ni aucun pensée, qui ne soit connue du Seigneur Jésus ; Ce Dernier s’est penché sur le cas de Thomas, ne voulant pas le laisser dans son incrédulité.
Nous mêmes, devons aussi « porter l’infirmité des faibles », Romains 15:1,2. Ceci s'adresse à tous ! Si nous demeurons sans foi, nous sommes sans Christ, dépourvus de Sa Grâce, désespérés et sans joie...
Thomas eut honte de son incrédulité, et s’est écrié : « Mon Seigneur et mon Dieu » ! Son cœur s’est vraiment exprimé, voulant « saisir » Christ avec toute Sa Puissance ; Les véritables croyants, malgré leurs faiblesses, seront toujours acceptés par le Seigneur Jésus, dans toute Sa Grâce. Il est du devoir de ceux qui lisent et entendent l'évangile de croire, d'embrasser la doctrine de Christ, et de mémoriser Ses paroles, 1Jean 5:11 !