Ne juge pas trop rapidement | Café Matinal avec Jean-Philippe Beaudry
Comment discerner la faveur de Dieu et l'opposition de l'ennemi? Pourquoi est-il important d'être patient avant de juger? Écoute ce …
La parabole du semeur. (Matthieu 13:1-23)
La parabole de l'ivraie. (\\#24-30;36-43\\)
Les paraboles du grain de sénevé et du levain. (Matthieu 13:31-35)
Les paraboles du trésor caché, de la perle de grand prix, du
filet jeté dans la mer, et du maître de maison. (Matthieu 13:44-52)
Jésus est de nouveau rejeté à Nazareth. (Matthieu 13:53-58)
Christ a enseigné la foule par le biais des paraboles. De cette façon, le côté spirituel fut rendu plus clair et accessible, à ceux qui étaient disposés à recevoir Son enseignement, alors que ce dernier restait plus difficile et obscur, pour ceux qui étaient obstinément hostiles à Ses paroles.
La parabole du semeur est simple et évidente : la graine semée est la Parole de Dieu ; le semeur est notre Seigneur Jésus-Christ, ou Ses serviteurs (disciples). Prêcher la Parole à une multitude, c'est « semer » : nous ne savons pas comment cette semence germera. Certaines variétés de terrains, bien que nous y prenions beaucoup de peine, n'apporteront pas le fruit à sa maturité, alors qu'un bon sol produira avec abondance.
Il en est de même avec le cœur des hommes, dont les caractères différents sont imagés dans ce texte, sous la forme de quatre terrains spécifiques :
1) Les auditeurs négligents et insouciants sont une proie facile pour Satan ; il est le « grand assassin » des âmes, ne cherchant qu’à détruire l’effet des sermons prêchés ; il est certain de nous dérober la Parole semée, si nous ne prenons pas soin de la garder en notre cœur.
2) Les hypocrites, tels une terre rocailleuse, affichent souvent un début de véritable conversion. Beaucoup sont heureux d'entendre une bonne prédication, mais n'en tirent aucun réel profit. On leur parle de salut par la Grâce, des privilèges des croyants, et du bonheur céleste ; cela ne produit aucun changement dans leur cœur, aucune conviction durable de leur dépravation spirituelle, nul besoin d'un Sauveur, ou de l'excellence de la sainteté : ils professent rapidement une certaine assurance, dénuée de réel fondement. Quand une lourde épreuve les atteint, ou qu'une tentation les assaille, ils abandonnent leur profession de foi initiale, et retournent vers le « chemin large et facile ».
3) Les attirances du monde sont, avec justesse, comparées à des épines : elles sont entrées ici-bas avec le péché, et sont un fruit de la malédiction ; ces épines sont bien à leur place pour colmater la brèche d’un mur, mais un homme doit être bien protégé pour s'y attaquer. Elles sont enchevêtrées les unes aux autres, elles griffent, et provoquent des démangeaisons : il est bon qu’elles soient brûlées, Heb 6:8. Les attraits du monde sont nuisibles, ils nous empêchent de tirer profit de la Parole de Dieu. Les pièges des richesses ne sont que source d'ennuis : si nous plaçons notre confiance en elles, la « bonne semence » spirituelle acquise sera alors étouffée.
4) Ce qui caractérise la bonne terre, c'est sa fertilité. C'est en cela que les véritables chrétiens se distinguent des hypocrites. Christ ne dit pas que ce bon sol ne contient aucune pierre, et qu'il n'y pousse aucune épine, mais rien ne peut nuire à sa fertilité.
Tous les « sols » ne sont pas identiques : nous devons désirer
le plus fertile, dans le but de produire le plus de fruit. La
faculté auditive ne peut pas être mieux employée que dans
l'écoute de la Parole de Dieu ! Regardons à nous-mêmes afin de
savoir quelle sorte « d'auditeurs » nous sommes !
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Les paraboles du Royaume de Cieux
1 à 23 La fondation du Royaume. La parabole du semeur et son explication.
Comparer Marc 4.1-20 ; Luc 8.1-15.
- Ce jour-là était celui où Jésus avait prononcé les discours rapportés au chapitre précèdent et où il avait été interrompu par la visite de sa famille. (Matthieu 12.46) Tel est aussi l'ordre du récit de Marc. (Marc 3.31 ; comparez Marc 4.1 et suivants)
Luc place ces faits dans une autre suite, et rapporte la parabole du semeur sans indiquer le temps et le lieu où elle fut prononcée.
La maison d'où il sortit est celle où il était quand ses parents vinrent à lui. (Matthieu 12.46)
La parabole du semeur. (Matthieu 13:1-23)
Jésus monta dans une barque afin d'être moins pressé par la foule, et pour être mieux entendu de tous. En cela, Il nous enseigne que lorsque nous L’adorons, en quelque lieu que ce soit, nous ne devons pas rechercher les places qui nous permettent d’être bien en vue, mais de faire au mieux avec les commodités que Dieu nous offre, dans Sa Providence.La parabole de l'ivraie. (\\#24-30;36-43\\)
Les paraboles du grain de sénevé et du levain. (Matthieu 13:31-35)
Les paraboles du trésor caché, de la perle de grand prix, du filet jeté dans la mer, et du maître de maison. (Matthieu 13:44-52)
Jésus est de nouveau rejeté à Nazareth. (Matthieu 13:53-58)
Christ a enseigné la foule par le biais des paraboles. De cette façon, le côté spirituel fut rendu plus clair et accessible, à ceux qui étaient disposés à recevoir Son enseignement, alors que ce dernier restait plus difficile et obscur, pour ceux qui étaient obstinément hostiles à Ses paroles.
La parabole du semeur est simple et évidente : la graine semée est la Parole de Dieu ; le semeur est notre Seigneur Jésus-Christ, ou Ses serviteurs (disciples). Prêcher la Parole à une multitude, c'est « semer » : nous ne savons pas comment cette semence germera. Certaines variétés de terrains, bien que nous y prenions beaucoup de peine, n'apporteront pas le fruit à sa maturité, alors qu'un bon sol produira avec abondance.
Il en est de même avec le cœur des hommes, dont les caractères différents sont imagés dans ce texte, sous la forme de quatre terrains spécifiques :
1) Les auditeurs négligents et insouciants sont une proie facile pour Satan ; il est le « grand assassin » des âmes, ne cherchant qu’à détruire l’effet des sermons prêchés ; il est certain de nous dérober la Parole semée, si nous ne prenons pas soin de la garder en notre cœur.
2) Les hypocrites, tels une terre rocailleuse, affichent souvent un début de véritable conversion. Beaucoup sont heureux d'entendre une bonne prédication, mais n'en tirent aucun réel profit. On leur parle de salut par la Grâce, des privilèges des croyants, et du bonheur céleste ; cela ne produit aucun changement dans leur cœur, aucune conviction durable de leur dépravation spirituelle, nul besoin d'un Sauveur, ou de l'excellence de la sainteté : ils professent rapidement une certaine assurance, dénuée de réel fondement. Quand une lourde épreuve les atteint, ou qu'une tentation les assaille, ils abandonnent leur profession de foi initiale, et retournent vers le « chemin large et facile ».
3) Les attirances du monde sont, avec justesse, comparées à des épines : elles sont entrées ici-bas avec le péché, et sont un fruit de la malédiction ; ces épines sont bien à leur place pour colmater la brèche d’un mur, mais un homme doit être bien protégé pour s'y attaquer. Elles sont enchevêtrées les unes aux autres, elles griffent, et provoquent des démangeaisons : il est bon qu’elles soient brûlées, Heb 6:8. Les attraits du monde sont nuisibles, ils nous empêchent de tirer profit de la Parole de Dieu. Les pièges des richesses ne sont que source d'ennuis : si nous plaçons notre confiance en elles, la « bonne semence » spirituelle acquise sera alors étouffée.
4) Ce qui caractérise la bonne terre, c'est sa fertilité. C'est en cela que les véritables chrétiens se distinguent des hypocrites. Christ ne dit pas que ce bon sol ne contient aucune pierre, et qu'il n'y pousse aucune épine, mais rien ne peut nuire à sa fertilité.
Tous les « sols » ne sont pas identiques : nous devons désirer le plus fertile, dans le but de produire le plus de fruit. La faculté auditive ne peut pas être mieux employée que dans l'écoute de la Parole de Dieu ! Regardons à nous-mêmes afin de savoir quelle sorte « d'auditeurs » nous sommes !