JĂ©sus monta dans une barque afin d'ĂȘtre moins pressĂ©
par la foule, et pour ĂȘtre mieux entendu de tous. En cela, Il
nous enseigne que lorsque nous Lâadorons, en quelque lieu que
ce soit, nous ne devons pas rechercher les places qui nous
permettent dâĂȘtre bien en vue, mais de faire au mieux avec les
commodités que Dieu nous offre, dans Sa Providence.Christ a enseigné la foule par le biais des paraboles. De cette
façon, le cĂŽtĂ© spirituel fut rendu plus clair et accessible, Ă
ceux qui étaient disposés à recevoir Son enseignement, alors
que ce dernier restait plus difficile et obscur, pour ceux qui
étaient obstinément hostiles à Ses paroles.
La parabole du semeur est simple et évidente : la graine semée
est la Parole de Dieu ; le semeur est notre Seigneur
JĂ©sus-Christ, ou Ses serviteurs (disciples). PrĂȘcher la Parole
à une multitude, c'est « semer » : nous ne savons pas comment
cette semence germera. Certaines variétés de terrains, bien que
nous y prenions beaucoup de peine, n'apporteront pas le fruit Ă
sa maturité, alors qu'un bon sol produira avec abondance.
Il en est de mĂȘme avec le cĆur des hommes, dont les caractĂšres
différents sont imagés dans ce texte, sous la forme de quatre
terrains spécifiques :
1) Les auditeurs négligents et insouciants sont une proie
facile pour Satan ; il est le « grand assassin » des ùmes, ne
cherchant quâĂ dĂ©truire lâeffet des sermons prĂȘchĂ©s ; il est
certain de nous dérober la Parole semée, si nous ne prenons pas
soin de la garder en notre cĆur.
2) Les hypocrites, tels une terre rocailleuse, affichent
souvent un début de véritable conversion. Beaucoup sont heureux
d'entendre une bonne prédication, mais n'en tirent aucun réel
profit. On leur parle de salut par la GrĂące, des privilĂšges des
croyants, et du bonheur céleste ; cela ne produit aucun
changement dans leur cĆur, aucune conviction durable de leur
dépravation spirituelle, nul besoin d'un Sauveur, ou de
l'excellence de la sainteté : ils professent rapidement une
certaine assurance, dénuée de réel fondement. Quand une lourde
épreuve les atteint, ou qu'une tentation les assaille, ils
abandonnent leur profession de foi initiale, et retournent vers
le « chemin large et facile ».
3) Les attirances du monde sont, avec justesse, comparées à des
épines : elles sont entrées ici-bas avec le péché, et sont un
fruit de la malédiction ; ces épines sont bien à leur place
pour colmater la brĂšche dâun mur, mais un homme doit ĂȘtre bien
protĂ©gĂ© pour s'y attaquer. Elles sont enchevĂȘtrĂ©es les unes aux
autres, elles griffent, et provoquent des démangeaisons : il
est bon quâelles soient brĂ»lĂ©es, Heb 6:8. Les attraits du
monde sont nuisibles, ils nous empĂȘchent de tirer profit de la
Parole de Dieu. Les piĂšges des richesses ne sont que source
d'ennuis : si nous plaçons notre confiance en elles, la « bonne
semence » spirituelle acquise sera alors étouffée.
4) Ce qui caractérise la bonne terre, c'est sa fertilité. C'est
en cela que les véritables chrétiens se distinguent des
hypocrites. Christ ne dit pas que ce bon sol ne contient aucune
pierre, et qu'il n'y pousse aucune épine, mais rien ne peut
nuire à sa fertilité.
Tous les « sols » ne sont pas identiques : nous devons désirer
le plus fertile, dans le but de produire le plus de fruit. La
facultĂ© auditive ne peut pas ĂȘtre mieux employĂ©e que dans
l'Ă©coute de la Parole de Dieu ! Regardons Ă nous-mĂȘmes afin de
savoir quelle sorte « d'auditeurs » nous sommes !
Les paraboles du Royaume de Cieux
1 Ă 23 La fondation du Royaume. La parabole du semeur et son explication.
Comparer Marc 4.1-20 ; Luc 8.1-15.
- Ce jour-lĂ Ă©tait celui oĂč JĂ©sus avait prononcĂ© les discours rapportĂ©s au chapitre prĂ©cĂšdent et oĂč il avait Ă©tĂ© interrompu par la visite de sa famille. (Matthieu 12.46) Tel est aussi l'ordre du rĂ©cit de Marc. (Marc 3.31 ; comparez Marc 4.1 et suivants)
Luc place ces faits dans une autre suite, et rapporte la parabole du semeur sans indiquer le temps et le lieu oĂč elle fut prononcĂ©e.
La maison d'oĂč il sortit est celle oĂč il Ă©tait quand ses parents vinrent Ă lui. (Matthieu 12.46)
La parabole du semeur. (Matthieu 13:1-23)
JĂ©sus monta dans une barque afin d'ĂȘtre moins pressĂ© par la foule, et pour ĂȘtre mieux entendu de tous. En cela, Il nous enseigne que lorsque nous Lâadorons, en quelque lieu que ce soit, nous ne devons pas rechercher les places qui nous permettent dâĂȘtre bien en vue, mais de faire au mieux avec les commoditĂ©s que Dieu nous offre, dans Sa Providence.La parabole de l'ivraie. (\\#24-30;36-43\\)
Les paraboles du grain de sénevé et du levain. (Matthieu 13:31-35)
Les paraboles du trésor caché, de la perle de grand prix, du filet jeté dans la mer, et du maßtre de maison. (Matthieu 13:44-52)
Jésus est de nouveau rejeté à Nazareth. (Matthieu 13:53-58)
Christ a enseigné la foule par le biais des paraboles. De cette façon, le cÎté spirituel fut rendu plus clair et accessible, à ceux qui étaient disposés à recevoir Son enseignement, alors que ce dernier restait plus difficile et obscur, pour ceux qui étaient obstinément hostiles à Ses paroles.
La parabole du semeur est simple et Ă©vidente : la graine semĂ©e est la Parole de Dieu ; le semeur est notre Seigneur JĂ©sus-Christ, ou Ses serviteurs (disciples). PrĂȘcher la Parole Ă une multitude, c'est « semer » : nous ne savons pas comment cette semence germera. Certaines variĂ©tĂ©s de terrains, bien que nous y prenions beaucoup de peine, n'apporteront pas le fruit Ă sa maturitĂ©, alors qu'un bon sol produira avec abondance.
Il en est de mĂȘme avec le cĆur des hommes, dont les caractĂšres diffĂ©rents sont imagĂ©s dans ce texte, sous la forme de quatre terrains spĂ©cifiques :
1) Les auditeurs nĂ©gligents et insouciants sont une proie facile pour Satan ; il est le « grand assassin » des Ăąmes, ne cherchant quâĂ dĂ©truire lâeffet des sermons prĂȘchĂ©s ; il est certain de nous dĂ©rober la Parole semĂ©e, si nous ne prenons pas soin de la garder en notre cĆur.
2) Les hypocrites, tels une terre rocailleuse, affichent souvent un dĂ©but de vĂ©ritable conversion. Beaucoup sont heureux d'entendre une bonne prĂ©dication, mais n'en tirent aucun rĂ©el profit. On leur parle de salut par la GrĂące, des privilĂšges des croyants, et du bonheur cĂ©leste ; cela ne produit aucun changement dans leur cĆur, aucune conviction durable de leur dĂ©pravation spirituelle, nul besoin d'un Sauveur, ou de l'excellence de la saintetĂ© : ils professent rapidement une certaine assurance, dĂ©nuĂ©e de rĂ©el fondement. Quand une lourde Ă©preuve les atteint, ou qu'une tentation les assaille, ils abandonnent leur profession de foi initiale, et retournent vers le « chemin large et facile ».
3) Les attirances du monde sont, avec justesse, comparĂ©es Ă des Ă©pines : elles sont entrĂ©es ici-bas avec le pĂ©chĂ©, et sont un fruit de la malĂ©diction ; ces Ă©pines sont bien Ă leur place pour colmater la brĂšche dâun mur, mais un homme doit ĂȘtre bien protĂ©gĂ© pour s'y attaquer. Elles sont enchevĂȘtrĂ©es les unes aux autres, elles griffent, et provoquent des dĂ©mangeaisons : il est bon quâelles soient brĂ»lĂ©es, Heb 6:8. Les attraits du monde sont nuisibles, ils nous empĂȘchent de tirer profit de la Parole de Dieu. Les piĂšges des richesses ne sont que source d'ennuis : si nous plaçons notre confiance en elles, la « bonne semence » spirituelle acquise sera alors Ă©touffĂ©e.
4) Ce qui caractérise la bonne terre, c'est sa fertilité. C'est en cela que les véritables chrétiens se distinguent des hypocrites. Christ ne dit pas que ce bon sol ne contient aucune pierre, et qu'il n'y pousse aucune épine, mais rien ne peut nuire à sa fertilité.
Tous les « sols » ne sont pas identiques : nous devons dĂ©sirer le plus fertile, dans le but de produire le plus de fruit. La facultĂ© auditive ne peut pas ĂȘtre mieux employĂ©e que dans l'Ă©coute de la Parole de Dieu ! Regardons Ă nous-mĂȘmes afin de savoir quelle sorte « d'auditeurs » nous sommes !