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4
Ma bouche dira des paroles sages,
La raison m’inspire les pensées du cœur.
2
Je vais énoncer des pensées profondes
Et dégager les leçons du passé :
3
Il leur parla longuement et leur exposa bien des choses sous forme de paraboles. — Écoutez bien, leur dit-il : un semeur vient de sortir pour aller semer.
10
Alors, ses disciples s’approchèrent de lui et lui demandèrent : — Pourquoi te sers-tu de paraboles pour leur parler ?
11
Il leur répondit : — Vous avez reçu le privilège de comprendre les vérités cachées du règne des cieux, tandis que cela n’a pas été donné aux autres.
12
On donnera encore à celui qui garde ce qu’il a reçu, jusqu’à ce qu’il soit dans l’abondance, mais à celui qui ne garde rien, on enlèvera même ce qu’il a.
13
Voilà pourquoi je leur parle à l’aide de paraboles, parce que tout en ayant des yeux, ils ne voient pas, tout en ayant des oreilles, ils n’entendent ni ne comprennent rien.
34
Jésus enseignait ainsi les gens, au moyen de paraboles. D’ailleurs, il ne leur parlait jamais autrement.
35
De cette manière se réalisait ce que le prophète avait prédit : Je leur parlerai à l’aide de paraboles.
Je leur révélerai des mystères
cachés depuis la création du monde.
53
Quand Jésus eut fini de raconter ces paraboles, il partit de là
1
Jésus continua à leur parler au moyen de paraboles. Il leur dit :
—
32
Que le figuier vous serve d’enseignement. Retenez cette image : quand ses rameaux deviennent flexibles et qu’il lui pousse des feuilles, vous en concluez que l’été est proche.
23
Alors, Jésus les appela et leur répondit en employant des images : — Vous dites que Satan chasse Satan. Comment vous expliquez-vous cela ?
2
Il leur apprenait bien des choses sous forme de paraboles. Pendant qu’il les enseignait, il raconta l’histoire suivante : —
3
Écoutez bien, leur dit-il : le semeur vient de sortir pour aller semer.
4
Pendant qu’il jette sa semence, il arrive que des grains tombent au bord du chemin ; les oiseaux viennent et les mangent.
5
D’autres tombent sur un sol rocailleux où ils ne trouvent qu’une mince couche de terre ; ils ne tardent pas à lever, parce que la terre sur laquelle ils sont tombés n’est pas profonde.
6
Mais quand le soleil monte haut dans le ciel et qu’il darde ses rayons, les petits plants sont vite brûlés et, comme ils n’ont guère de racines, ils dessèchent et meurent.
7
D’autres grains tombent au milieu des ronces ; celles-ci grandissent et étouffent les jeunes pousses avant qu’elles n’aient produit leur fruit.
8
D’autres encore tombent dans la bonne terre et forment des épis qui croissent et se développent jusqu’à maturité, avec un rendement de trente, soixante ou même cent pour un.
9
Et Jésus d’ajouter : « Que celui qui est capable d’écouter s’efforce de bien comprendre ce que je viens de dire ».
13
Puis il leur dit : — Vraiment, vous ne comprenez pas cette parabole ? Comment alors pourrez-vous comprendre toutes les autres paraboles ?
33
Par beaucoup de paraboles de ce genre, il annonçait à ses auditeurs la parole (de Dieu) en s’adaptant à leurs facultés de compréhension.
1
Puis il se met à leur parler en se servant d’images et de comparaisons : — Un propriétaire a planté une vigne. Il l’a entourée d’un mur et a creusé le sol pour aménager une cuve de pressoir. Il construit une tour de garde dans le vignoble, après quoi il en confie le soin à des vignerons et part en voyage à l’étranger.
12
Alors, les chefs des prêtres et les interprètes de la loi étudient les moyens de mettre la main sur Jésus. Ils voudraient bien l’arrêter (tout de suite), mais ils ont peur des réactions de la foule. En effet, ils ont bien compris que ce sont eux que cette parabole a visés. Le laissant donc, ils se retirent.
5
Un semeur est sorti pour faire ses semailles. Pendant qu’il répand sa semence, des grains tombent au bord du chemin : ils sont piétinés par les passants, et les oiseaux du ciel viennent les picorer.
6
D’autres tombent sur un terrain rocailleux : à peine ont-ils germé que les petits plants se fanent parce que le sol est trop sec.
7
D’autres grains tombent au milieu des chardons ou des ronces : ceux-ci poussent en même temps que les bons plants et les étouffent.
8
Mais d’autres tombent dans la bonne terre : ils germent et donnent du bon fruit, chaque grain en produit cent autres. Et Jésus ajouta : — Que celui qui est capable d’écouter s’efforce de bien comprendre ce que je viens de dire.
10
Si bien que, tout en regardant, ils ne voient rien ; tout en entendant, ils ne comprennent rien.
41
Pierre lui demanda : — Seigneur, cette comparaison s’applique-t-elle seulement à nous ou bien concerne-t-elle tout le monde ? —
3
Alors, Jésus leur répondit par cette parabole : —
4
Si l’un de vous possède cent brebis, et que l’une d’elles vienne à s’égarer, n’abandonnera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres au pâturage pour aller à la recherche de celle qui s’est perdue ? Ne cherchera-t-il pas jusqu’à ce qu’il l’ait découverte ?
5
Et quand il l’a retrouvée, avec quelle joie il la charge sur ses épaules pour la ramener !
6
Sitôt rentré chez lui, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : — Venez partager ma joie, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue.
7
Je vous assure qu’il en est de même au ciel : il y aura plus de joie pour un seul pécheur qui change de vie, que pour quatre-vingt-dix-neuf gens de bien qui estiment n’avoir pas besoin de changer.
25
Tout cela, je vous l’ai communiqué en langage figuré pour vous parler ; je vous annoncerai ouvertement et en clair ce qui concerne le Père.
Le mot grec parabole désigne l'action de mettre à coté l'un de l'autre deux objets dans le but de les comparer. L'un de ces objets, c'est le récit fictif d'un événement emprunté à la vie ordinaire ou à la nature, et qui n'a d'autre but que de présenter à l'esprit une vérité religieuse ou morale qui est comparée, assimilée à cet événement.
De là le mot similitude qu'affectionnent nos anciennes versions.
"La parabole a deux parties, le corps et l'âme : le corps est le récit de l'histoire qu'on a imaginée, et l'âme, le sens moral ou mystique caché sous les paroles ou le récit." Littré.
Il faut remarquer toutefois que dans le Nouveau Testament le mot de paraboles ne s'applique pas seulement à ces récits allégoriques prolongés qu'employait si souvent le Sauveur, mais aussi à toute comparaison ou image dessinée à illustrer la pensée. (Ainsi Matthieu 15.15 ; 24.32 ; Marc 3.23 et suivants ; Luc 4.23 ; etc.)
Il est important de remarquer encore la différence notable qu'il y a entre la parabole et un autre genre analogue d'enseignement, la fable. Dans celle-ci le récit fictif n'est pas nécessairement emprunté au domaine du possible et du vrai, elle fait penser et parler les animaux, les plantes, etc.
Jamais Jésus ne se permet rien de pareil dans ses paraboles. Tout dans son récit est tellement naturel et vrai, que souvent on se demande si c'est un fait réel ou une fiction. Ainsi, le semeur, le bon Samaritain, l'enfant prodigue, etc. Et ces histoires sont, au point de vue de la forme, d'une telle beauté, d'une si grande perfection, qu'on s'arrêterait beaucoup plus à les admirer à cet égard, si les imposantes vérités religieuses qu'elles renferment ne s'emparaient de toute notre attention.
Au fond, la parabole du Nouveau Testament est une création de Jésus-Christ. Ni les mythes des anciens, ni la fable qu'on lit au chapitre 9 du livre des Juges Juges 9, ni les maschals du prophète Ezéchiel (Ezéchiel 17.2 ; 24.3) n'en pouvaient donner l'idée.
Grec : Il leur dit beaucoup de choses.
Ceux qui nient la vraisemblance historique d'un long discours compose d'une série de paraboles, et qui attribuent à Matthieu ce recueil de similitudes prononcées par Jésus en divers temps, ne peuvent voir dans ces paroles d'introduction, comme dans celles qui servent de conclusion au récit (v.53), qu'une invention de l'évangéliste de même, la mise en scène qui se trouve aux versets 1 et 2, ne serait qu'un cadre fictif donné à ce grand tableau.
A cette opinion on peut opposer les remarques qui suivent :
1° Matthieu ne prétend nullement rapporter un discours soutenu, composé de sept paraboles et de l'explication de deux d'entre elles. Il marque lui-même, dès le verset 10, une première interruption provoquée par une question des disciples et la réponse de Jésus ; il en marque une seconde, par une réflexion sur ce genre d'enseignement, (verset 34) et enfin une troisième, avec changement complet de lieu et de temps, (verset 36) alors que Jésus n'avait encore prononcé que deux paraboles, sans doute avec des développements et des applications sérieuses à son grand auditoire.
2° Il est très possible, probable même, que Matthieu, selon sa méthode de grouper les enseignements et les faits homogènes, ait volontairement consigné ici telles paraboles de moindre étendue que Jésus avait prononcées ailleurs, et auxquelles Luc assigne une autre place. (Luc 13.18-21)
3° Que Jésus ait fait, au bord de la mer, un discours prolongé dans lequel à plusieurs reprises, sa parole revêtit la forme de la parabole, c'est ce que témoigne positivement le récit de Marc. (Marc 4.1,2) Cet évangéliste rapporte quelques-unes de ces paraboles, une même, que Matthieu n'a pas, puis il ajoute : (verset 33) "Et par beaucoup de paraboles semblables, il leur annonçait la parole."
4° On peut faire observer avec Meyer que "l'assemblage de ces sept paraboles présente aussi peu d'invraisemblance historique que le sermon sur la montagne, cette prédication en paraboles est le prolongement de ce dernier, comme l'édifice s'élève sur le fondement."