Quand le sixième sceau fut ouvert, il y eut un
grand tremblement de terre, à tel point, que les fondations des
églises et des différents états furent terriblement ébranlées.On trouve en abondance, dans les prophéties de l'Écriture, des
descriptions aussi claires des changements futurs ; ces
événements sont des figures symboliques qui annoncent la fin du
monde et le jour du Jugement. La crainte et la terreur
saisiront les hommes de tous rangs. Ni la grandeur, ni la
richesse, ni la valeur, ni la force, ne pourront protéger les
hommes en ce temps. Ils désireront que personne ne puisse les
voir dans leur terreur ; ils chercheront même à ne plus
exister !
Bien que Christ soit « l’Agneau », Il peut néanmoins se fâcher,
et Sa colère peut être extrêmement virulente ; car si le
Rédempteur en personne, Celui qui apaise le courroux de Dieu,
est notre Ennemi, où pourrons-nous alors trouver un ami pour
plaider notre cause ?
De même que les hommes ont « leur » jour d'opportunité, et
leurs saisons de grâce, Dieu a aussi, en toute justice, « Son »
jour, pour manifester Sa Colère.
Il semble que le renversement du paganisme de l'empire Romain
soit ici annoncé. Ce texte décrit les idolâtres cherchant à se
dissimuler dans leurs repaires et dans leurs cavernes secrètes,
tentant vainement d’échapper à la ruine. Dans la perspective de
ce jour particulier, alors les signes des temps démontrent à
ceux qui croient en la Parole de Dieu, que le Roi des rois
approche, les chrétiens sont appelés à un « parcours » précis,
à une confession totale de Christ et de Sa Vérité, à ceux qui
les entourent.
Quelles que soient les épreuves que ces fidèles devront
endurer, il leur sera préférable de supporter le mépris
momentané de l'homme, plutôt que la honte éternelle...
Le théâtre de tous ces événements sera non seulement la Palestine, mais le vaste empire romain où, dans chaque province, vivaient des juifs, et où bientôt le christianisme fut répandu.
L'historien Tacite fait des calamités de ces temps une description qui montre comment s'est accomplie cette prophétie. "J'entre, dit il, dans l'histoire d'un temps riche en malheurs, cruel par les batailles, déchiré par les révoltes, tourmenté jusque dans la paix. Quatre empereurs ont été tués par l'épée ; trois guerres civiles au dedans, plusieurs autres au dehors, souvent deux à la fois, ont troublé l'empire. L'Illyrie était remplie de troubles, la Gaule prête à se révolter, la Bretagne, subjuguée, a secoué le joug ; les tribus sarmates et les Suèves se sont soulevés, les Daces sont devenus célèbres par leurs guerres civiles, les Parthes ont couru aux armes, excités par un faux Néron. L'Italie a été remplie de mille malheurs souvent répétés ; des villes ont été englouties ou ébranlées par des tremblements de terre, sur les côtes fertiles de la Campanie ; Rome a été dévastée par des incendies, le Capitole mis en feu par les mains des citoyens...Noblesse, richesse, honneur, tout est devenu crime, et la vertu le plus sûr chemin de la ruine."