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Matthieu 3

    • La prédication de Jean-Baptiste

      1 Or, en ces jours-là vient Jean le baptiseur, prêchant dans le désert de la Judée,

      2 et disant : Repentez-vous, car le royaume des cieux s'est approché.

      3 Car c'est ici celui dont il a été parlé par Ésaïe le prophète, disant : "Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, faites droits ses sentiers".

      4 Or Jean lui-même avait son vêtement de poil de chameau et une ceinture de cuir autour de ses reins ; et sa nourriture était des sauterelles et du miel sauvage.

      5 Alors Jérusalem, et toute la Judée, et tout le pays des environs du Jourdain, sortaient vers lui ;

      6 et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, confessant leurs péchés.

      7 Et voyant plusieurs des pharisiens et des sadducéens qui venaient à son baptême, il leur dit : Race de vipères, qui vous a avertis de fuir la colère qui vient ?

      8 Produisez donc du fruit qui convienne à la repentance ;

      9 et ne pensez pas de dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ; car je vous dis que Dieu peut, de ces pierres, susciter des enfants à Abraham.

      10 Et déjà la cognée est mise à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit est coupé et jeté au feu.

      11 Moi, je vous baptise d'eau pour la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses sandales : lui vous baptisera de l'Esprit Saint et de feu.

      12 Il a son van dans sa main, et il nettoiera entièrement son aire et assemblera son froment dans le grenier ; mais il brûlera la balle au feu inextinguible.

      Le baptême de Jésus

      13 Jésus vient de Galilée au Jourdain auprès de Jean, pour être baptisé par lui ;

      14 mais Jean l'en empêchait fort, disant : Moi, j'ai besoin d'être baptisé par toi, et toi, tu viens à moi !

      15 Et Jésus, répondant, lui dit : Laisse faire maintenant, car ainsi il nous est convenable d'accomplir toute justice.

      16 Alors il le laissa faire. Et Jésus, ayant été baptisé, monta aussitôt, s'éloignant de l'eau ; et voici, les cieux lui furent ouverts, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe, et venant sur lui.

      17 Et voici une voix qui venait des cieux, disant : Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir.
    • La prédication de Jean-Baptiste

      1 En ce temps-là parut Jean Baptiste, prêchant dans le désert de Judée.

      2 Il disait : Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche.

      3 Jean est celui qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète, lorsqu'il dit : C'est ici la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, Aplanissez ses sentiers.

      4 Jean avait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.

      5 Les habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de tout le pays des environs du Jourdain, se rendaient auprès de lui ;

      6 et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain.

      7 Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit : Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ?

      8 Produisez donc du fruit digne de la repentance,

      9 et ne prétendez pas dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham.

      10 Déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu.

      11 Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et de feu.

      12 Il a son van à la main ; il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point.

      Le baptême de Jésus

      13 Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui.

      14 Mais Jean s'y opposait, en disant : C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi !

      15 Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista plus.

      16 Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.

      17 Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection.
    • La prédication de Jean-Baptiste

      1 En ce temps-là, Jean-Baptiste commença son ministère. Il se mit à prêcher dans le désert de Judée.

      2 Son message peut se résumer ainsi : — Changez, car le règne des cieux est proche.

      3 C’est Jean que le prophète Ésaïe a annoncé lorsqu’il dit : On entend la voix de quelqu’un qui crie au milieu de la solitude : Préparez le chemin pour le Seigneur, Aplanissez-lui la route, Faites-lui des sentiers bien droits.

      4 Jean portait une tunique en poil de chameau serrée autour de la taille par une ceinture de cuir. Il se nourrissait de sauterelles (séchées) et de miel d’abeilles sauvages.

      5 On venait à lui de Jérusalem, de la Judée entière et de toutes les contrées riveraines du Jourdain.

      6 Tous ces gens se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en confessant publiquement leurs péchés.

      7 Un jour, il vit un groupe important de pharisiens et de sadducéens qui voulaient aussi se faire baptiser par lui. Il les apostropha : — Espèces de vipères ! Qui vous a fait croire (qu’en vous faisant baptiser) vous pourriez esquiver (le jugement) imminent de la colère (de Dieu) ?

      8 Prouvez donc par vos actes que votre changement est réel !

      9 Ne vous imaginez pas qu’il vous suffit de répéter : « Nous sommes les descendants d’Abraham ». En effet, regardez ces pierres, je vous déclare que Dieu a le pouvoir d’en faire des enfants d’Abraham.

      10 Attention ! (le temps est court :) la hache est sur le point d’attaquer la racine des arbres. Chaque arbre qui ne produit pas de bon fruit va être coupé et jeté au feu.

      11 Moi, je vous baptise dans l’eau, en signe de votre changement de vie. Mais quelqu’un va venir après moi, quelqu’un de bien plus puissant que moi, je ne mérite même pas de lui ôter ses sandales. Lui, il vous baptisera dans le Saint-Esprit et le feu.

      12 Il tient en main sa pelle à vanner pour séparer le grain de la balle, il va nettoyer parfaitement son aire de battage, il amassera le blé dans son grenier. Quant à la balle, elle sera brûlée dans un feu qui ne s’éteindra jamais.

      Le baptême de Jésus

      13 C’est à cette époque que Jésus parut. Il quitta la Galilée et se rendit auprès de Jean, au Jourdain, pour se faire baptiser par lui.

      14 Mais celui-ci essaya de le dissuader en lui disant : — C’est moi qui aurais besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens vers moi ?

      15 Jésus lui répondit : — Accepte, pour le moment, qu’il en soit ainsi. Il est bon que nous accomplissions ainsi tout ce que Dieu demande. Là-dessus, Jean accepta de le baptiser.

      16 Dès que Jésus eut été baptisé, au moment où il sortit de l’eau, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre sous la forme d’une colombe et s’arrêter sur lui.

      17 En même temps, une voix retentit du ciel, disant : — Voici mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute ma joie.
    • 1

      Jean baptiste : sa prédication, sa manière de vivre, et sa pratique du baptême. (Matthieu 3:1-6)
      Jean blâme les Pharisiens et les Sadducéens. (Matthieu 3:7-12)
      Le baptême de Jésus. (Matthieu 3:13-17)

      Après Malachie il n'y eut aucun prophète jusqu'à la venue de Jean baptiste. Il parut d'abord dans le désert de Judée. Ce n'était pas un lieu inhabité, mais une partie du pays à faible densité de population, comportant relativement peu de constructions.

      Aucun lieu n'est trop éloigné pour que nous ne puissions y recevoir « les visites » de la Grâce Divine. La doctrine prêchée par Jean était celle de la repentance : « Repentez-vous », disait-il. Le terme repentir utilisé ici, implique une modification totale de l’esprit, un changement dans le jugement, l'humeur, et les affections, une meilleure disposition de l'âme.

      Considérez vos voies, changez votre mentalité d’esprit : vous êtes dans la mauvaise direction ; remettez-vous en question, et prenez le bon chemin. Les véritables repentants n’ont pas la même opinion de Dieu et de Christ, du péché et de la sainteté, que les hommes de ce monde. Le changement de l'esprit produit un changement de parcours. C'est la repentance qui résulte de l'évangile, qui se produit en regardant à Christ, en ressentant Son Amour, avec l’espérance d’obtenir Son pardon.

      Il y a un grand encouragement à connaître le repentir : repentez-vous, car vos péchés seront ainsi pardonnés. Retournez à Dieu, dans la voie du devoir, et Lui, par le biais de Christ, retournera à vous, dans le chemin de la Miséricorde. Il est encore essentiel de nous repentir et de nous humilier pour préparer le chemin du Seigneur, comme à cette époque. Il y a beaucoup à parcourir pour qu'une âme trouve son chemin vers Christ, et rien n'est plus nécessaire que le constat du péché, et la conviction que nous ne pouvons pas être sauvés par notre propre justice.

      Les voies du péché et de Satan sont tortueuses ; par contre, pour préparer le chemin qui mène à Christ, les voies suivies doivent être bien droites, Heb 12:13. Ceux dont le rôle est d'appeler les autres, à pleurer sur leur péché, en le mortifiant, doivent eux-mêmes avoir une vie exemplaire, une vie de désintéressement et de mépris du monde.

      En donnant cet exemple aux autres, Jean a « préparé le chemin » pour Christ. Beaucoup sont venus au baptême de Jean, mais peu ont gardé la profession de foi qu'ils avaient faite.

      Il peut y avoir de nombreux auditeurs empressés, et cependant peu de croyants véritables. La curiosité, et l'amour pour la nouveauté, ainsi que la variété, peuvent conduire un grand nombre de personnes à assister à une bonne prédication ; elles peuvent être touchées pendant quelque temps, mais sans y être jamais assujettis à la puissance de cette prédication.

      Ceux qui admettaient la doctrine de Jean témoignaient de leur repentir, en confessant leurs péchés. Seuls ceux qui sont amenés, dans le chagrin et la honte, à admettre leur culpabilité, sont prêts à recevoir Jésus-Christ comme leur « Justice ». Les bienfaits du Royaume des cieux, maintenant proche, ont été scellés sur eux par le baptême. Jean les « lavait » avec de l'eau, (image de la purification divine) de de toutes leurs iniquités, exprimant de cette façon que par leur nature et leurs actes, tous étaient pollués, et qu'en tant que tels, ils ne pouvaient pas être admis parmi le peuple de Dieu, à moins d'avoir lavé leurs péchés dans la « source » que Christ devait ouvrir, Zacharie 13:1.

      7 Le rôle de la prédication est de mettre en application la doctrine divine : tel était le but de l’exhortation de Jean.

      Les Pharisiens se souciaient d’abord d’observer et de respecter le côté apparent de la piété, en négligeant les points les plus importants de la loi morale, et la signification spirituelle de leurs cérémonies légales. Certains d'entre eux étaient de détestables hypocrites, faisant de leurs prétentions à la sainteté, une parure inique.

      Les sadducéens avaient une démarche tout à fait opposée, niant l'existence des esprits et d’une vie spirituelle future. Ils étaient à cette époque et dans ce pays, des « infidèles » méprisables.

      Il y a inéluctablement une colère divine à venir. Chacun devrait chercher à la fuir. Dieu, qui ne prend aucun plaisir à notre ruine, nous a avertis à ce sujet ; Il nous prévient par Sa Parole, par Ses serviteurs, ainsi que par le biais de notre conscience. Ceux qui se disent désolés par le constat de leurs péchés, et qui cependant, persistent dans leurs voies, ne sont pas dignes d’être appelés des repentants, et n’ont de ce fait aucun privilège spirituel. Le véritable repentant est humble et abaissé à ses propres yeux, reconnaissant pour la moindre miséricorde qui lui est accordée, patient lors des afflictions sévères, vigilant contre toute apparence de péché, appliqué dans son devoir, et charitable quant aux jugements de son prochain.

      Ce texte énonce une parole de prudence : ne pas se baser aveuglément sur des privilèges extérieurs acquis. Nous courons un grand danger quand nos cœurs tentent d’étouffer toute conviction de péché, en mettant de côté la Puissance révélatrice de la Parole de Dieu. On trouve de nombreuses personnes, qui, en se fiant abusivement sur les honneurs et les avantages que peuvent avoir les membres d'une église, sont en fait bien loin du ciel...

      Ce texte contient une terrible menace à l’encontre de l'insouciant et de celui qui se croit faussement en sécurité. Nos cœurs corrompus ne peuvent, par nature, produire du bon fruit, à moins que l'Esprit régénérateur de Christ ne greffe en eux la perfection de la Parole de Dieu. Tout arbre, même le plus haut, le plus majestueux ou le plus verdoyant, qui ne produit pas de bon fruit, à savoir celui de la repentance, sera abattu et jeté dans le feu de la colère divine, l’endroit le plus propice pour recevoir les « plantes stériles » : à quoi d'autre pourrait-il servir ? S'il ne fournit aucun fruit, il sera un parfait combustible !

      Jean annonce la venue de Christ, le rôle et les desseins de ce Dernier : cet avènement était imminent.

      Notre comportement et notre apparence extérieure, ne peuvent aucunement nous rendre purs. Nulle ordonnance, quel qu’en soit l’auteur ou le mode, ne peut suppléer au besoin du baptême du Saint-Esprit et de feu. Seul le pouvoir purificateur du Saint-Esprit peut produire cette pureté de cœur et ces « saintes affections » qui accompagnent le salut ! C'est Christ qui baptise de l’Esprit Saint. C'est ce qu'Il a fait ne manière extraordinaire envers les apôtres, Actes 2:4. C'est ce qu'Il fait aussi dans les grâces et les réconforts octroyés par l'Esprit, à ceux qui le Lui demandent, Luc 11:13, Jean 7:38,39, Actes 11:16.

      Observons ici que l'église des « Gentils » est « l'aire de battage » de Christ, Esa 21:10. Les véritables croyants sont comme le blé : substantiel, utile, et précieux ; les hypocrites sont comme une balle de paille : légers et vides, inutiles et sans valeur, emportés au loin par le moindre souffle ; le monde est constitué de « bons » et de « mauvais », tous dans le même cheminement ; un jour viendra, malgré tout, où le blé et la paille seront séparés...

      Le dernier jugement sera un jour remarquable : les saints et les pécheurs seront séparés pour toujours. Dans le ciel, les saints seront rassemblés, ils ne seront plus jamais disséminés ; ils seront en sécurité, loin de tout danger, séparés de leurs voisins corrompus et esclaves de leurs vaines convoitises.

      L'enfer est un feu inextinguible ; il sera certainement la « part » et la punition des hypocrites et des impies.

      La vie et la mort, le bien et le mal, sont placés devant nous : selon notre conduite ici-bas, « dans le champ », nous serons alors étendus sur « l'aire de battage ».

      13 Les condescendances de Christ, pleines de Grâce, sont si surprenantes, que même les croyants les plus fervents ne peuvent parfois y croire, du moins au premier abord ; elles sont si profondes et si mystérieuses, que même ceux qui pensent bien connaître l’Esprit de Christ, sont prompts à émettre des objections contre Sa Volonté. Ceux qui sont en communion avec l'Esprit de Dieu, constatent qu'ils ont besoin de faire de même avec Christ, pour approfondir leur lien spirituel.

      Christ n’a pas nié que Jean avait besoin d'être baptisé par Lui ; cependant Il déclare qu'Il devait être maintenant baptisé par l’apôtre. Christ était à ce moment, dans un état d'humilité parfaite. Notre Seigneur Jésus considérait qu'Il était ainsi « prêt » à pouvoir accomplir toute Justice, toute institution divine ; il témoignait de Son empressement à Se soumettre à tous les préceptes vertueux du Père. En Christ et par Son intermédiaire, le ciel est ouvert aux hommes !

      Cette « descente » de l'Esprit de Dieu, sur Christ, a démontré qu'Il fut revêtu sans restriction, de Son pouvoir spirituel.

      Le fruit de l'Esprit, c’est l'amour, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la foi, la tendresse de caractère et la modération.

      Lors du baptême de Christ, trois Personnes se sont manifestées : la sainte Trinité. Le Père confirma que le Fils est Le Médiateur ; Jésus entama alors solennellement Son ministère ; le Saint-Esprit descendit sur Lui, le Médiateur, pour être transmis ensuite à Son peuple.

      En Christ, nos sacrifices spirituels sont acceptables par le ciel, car Il est « l'Autel » qui sanctifie chaque don, 1Pierre 2:5. Hors de Christ, Dieu est un feu dévorant, mais en Lui, il est un Père réconcilié avec Ses enfants !

      Telle est l'unité de l'évangile : nous devons « l’étreindre » joyeusement, par la foi !

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      1 Rois 8

      Job 42

      Ezéchiel 18

      30 L’Éternel jugera chacun des Israélites selon leur conduite. Ces versets étaient pour ce peuple une exhortation à se repentir, de façon à obtenir un nouveau cœur et un esprit nouveau.

      Dieu n’ordonne pas ce qui ne peut pas être fait ; Il nous reproche cependant de ne pas faire ce qui est nous est possible d’accomplir, et nous demande de prier pour ce que qui n’est pas encore accompli. Des directives divines et les moyens de les accomplir sont ici décrits ; les directions spirituelles à prendre et les promesses sont données, afin que ceux qui désirent opérer ce changement puissent le rechercher directement près de Dieu !

      Ezéchiel 33

      Daniel 2

      Matthieu 3

      Matthieu 4

      Matthieu 5

      3 Notre Sauveur donne ici huit catégories de personnes, à même de recevoir des bénédictions ; ces dernières nous sont directement applicables, en tant que chrétiens.

      1. Heureux les « pauvres en esprit ». Ils adaptent leur mentalité à leur modeste condition. Ils sont humbles et vivent dans la simplicité. Ils connaissent leurs différents besoins, ils pleurent sur leur culpabilité, et ont « soif » d'un Rédempteur. Le Royaume de la Grâce est pour de telles personnes ; le Royaume de Gloire est pour eux !

      2. Heureux ceux qui pleurent. Il semble qu'il s'agisse ici d’un chagrin issu de la piété, celui qui produit la véritable repentance, la vigilance vis-à-vis du mal, un esprit contrit, une dépendance continuelle à la miséricorde de Dieu, en Jésus-Christ, avec une recherche constante du Saint-Esprit, et de la sanctification. Le ciel est la joie de notre Seigneur ; une montagne de joie, vers laquelle nous conduit notre chemin à travers une vallée de larmes. Ceux qui sont ainsi affligés seront consolés par « leur » Dieu !

      3. Heureux ceux qui sont pleins de douceur. Les doux, les débonnaires, sont ceux qui se soumettent en toute quiétude à Dieu ; ils peuvent supporter l'insulte : ils restent silencieux, ou répliquent par une réponse pleine de douceur ; ils savent, dans leur patience, garder leur âme, alors qu’ils ne savent garder d’autres choses qu’avec peine. Ces débonnaires sont heureux, même ici-bas. La douceur de caractère amène la richesse, le réconfort, et la sécurité, même en ce monde !

      4. Heureux ceux qui ont faim et soif de justice. Le terme « justice » concerne ici toutes les bénédictions spirituelles. Celles-ci sont acquises pour nous, par la Justice de Christ, confirmées par la fidélité de Dieu. Nos désirs de bénédictions spirituelles doivent être fervents. Bien que tous les désirs d’obtention de la Grâce ne soient pas perçu en tant que tels par le « monde », ils permettent de voir la Gloire de Dieu, car Il ne nous abandonnera pas, nous qui sommes l'œuvre de Ses propres mains !

      5. Heureux les miséricordieux. Nous devons non seulement supporter patiemment nos propres afflictions, mais nous devons aussi faire tout notre possible pour aider ceux qui sont dans la misère. Nous devons avoir compassion pour les âmes de ceux qui nous entourent, nous devons les aider ; nous devons éprouver de la pitié envers ceux qui pratiquent le péché, et chercher à les extirper de ce « feu dévorant ».

      6. Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu. La sainteté et le bonheur sont ici mentionnés : ils forment un tout. Le cœur doit être purifié par la foi, et consacré à Dieu : « crée en moi un tel cœur pur, ô Dieu ». Nul, s’il n’est pas pur, n'est capable de discerner Dieu, et le ciel ne peut être le lieu de félicité des impurs. Dieu ne pouvant pas supporter l’iniquité des hommes, ces derniers sont incapables de voir Sa pureté.

      7. Heureux ceux qui procurent la paix. Ils l’aiment, ils la désirent, et se plaisent en elle ; ils recherchent la tranquillité. Ils gardent la paix lorsqu'elle n'est pas brisée, et travaillent à son rétablissement lorsqu'elle est rompue. Si ces « pacificateurs » sont bénis, malheur à ceux qui la rompent !

      8. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice. Cette parole est propre au Christianisme : elle est particulièrement soulignée, plus que le reste du texte. Malgré tout, rien dans nos souffrances ne nous permet de mériter quoi que ce soit, de la part de Dieu ; mais ce Dernier pourvoira de Sa Grâce, ceux qui perdent tout pour Lui, même leur vie ; en fin de compte, Il ne les délaissera jamais !

      Béni soit Jésus ! Combien ces enseignements sont différents de ceux des hommes, qui profèrent que l'orgueilleux est heureux et qui admirent celui qui est gai, riche, puissant, et victorieux. Puissions-nous trouver la Miséricorde auprès du Seigneur ; puissions-nous être considérés comme Ses enfants, héritiers de Son Royaume. Armés de ces joies et de cette espérance, nous pouvons affronter en toute sérénité les circonstances les plus douloureuses de l’existence !

      Matthieu 6

      Matthieu 10

      Matthieu 11

      Matthieu 12

      Matthieu 13

      24 Cette parabole représente l'état présent et futur de l'église : le soin que Christ prend pour cette dernière, l'inimitié qu'éprouve le diable contre elle, le mélange du bien et du mal qu'il y a ici-bas, et leur séparation dans l’au delà.

      Quand l'ennemi sème de « l'ivraie », l'homme, toujours prompt à succomber au péché, laisse pousser cette mauvaise herbe, qui va croître et lui faire du mal ; la « bonne semence », quant à elle, une fois semée, doit être soignée, arrosée, et entretenue.

      Dans cette parabole, les serviteurs s’exprimèrent par cette remarque à leur maître : « n'as-tu pas semé de la bonne graine dans ton champ » ? Sans aucun doute, c'est ce que le maître avait fait !

      Quels que soient les problèmes et complications qui peuvent apparaître dans l'église, nous pouvons être certains qu’ils ne proviennent pas de Christ. Bien que les grands transgresseurs et ceux qui s'opposent ouvertement à l'évangile, doivent être séparés de la compagnie des fidèles, aucun homme n’est cependant capable de les dissocier avec précision. Ceux qui s’opposent à l’église ne doivent pas en être retranchés pour autant, mais instruits, et cela avec beaucoup de douceur.

      Même si le bien et le mal peuvent cohabiter en ce monde, ils seront cependant séparés au grand jour du Jugement ; le vertueux et le méchant seront alors ouvertement révélés, bien qu'ici-bas il soit quelquefois difficile de faire la distinction entre les deux.

      Sachons craindre le Seigneur, ne commettons pas l'iniquité. À leur mort, les croyants resplendiront de leur lumière spirituelle ; au grand jour du Jugement, ils « brilleront » devant tous : cet éclat proviendra du reflet de la « Fontaine » de Lumière, Christ ! Leur sanctification sera parfaite, leur justification annoncée devant tous.

      Puissions-nous faire partie de cette heureuse assemblée !

      31 Le but de la parabole du semeur est de montrer que dans ses débuts, la progression de l'évangile allait être assez modeste, pour augmenter considérablement à la fin des temps : dans cette optique, l'œuvre de la Grâce dans le cœur de l’homme et le « Royaume de Dieu » agissant en nous, verront leur plein accomplissement ! Ce « Royaume » grandira vraiment en cette âme, où cette Grâce demeure véritablement : même si éventuellement, on ne Le discerne pas au début, Il se manifestera peu à peu avec force et efficacité.

      La prédication de l'évangile agit comme du levain dans le cœur de ceux qui le reçoivent. Le levain agit systématiquement ; c'est aussi le cas de la parole, qui cependant, œuvre graduellement. Ce « travail » se fait silencieusement, sans se, manifester Marc 4:26-29, mais il agit cependant puissamment : il agit sans bruit, comme le fait l'Esprit, mais sans faillir !

      Cette parabole est une image du monde : les apôtres, par la prédication de l'évangile, ont « introduit » une certaine quantité de levain dans la grande masse de l'humanité. Cette prédication a été rendue puissante par l'Esprit du Seigneur des Armées, qui agit, et que nul ne peut entraver.

      Il en est ainsi dans le cœur. Quand l'évangile pénètre dans une âme, il opère un changement en profondeur ; il se répand dans tous les champs d’action et les facultés de cette âme, il modifie même « la propriété des membres du corps », Romains 6:13.

      Nous pouvons attendre de ces paraboles un enseignement et des progrès graduels ; de là nous devons nous demander : est-ce que nous grandissons dans la Grâce, dans des principes et des habitudes dignes de la Sainteté ?

      44 Nous trouvons dans ce texte quatre paraboles :

      1. Celle du trésor caché dans le champ. Beaucoup considèrent l'évangile avec légèreté : ils ne s’intéressent en fait, qu’à la « surface » du champ. Tous ceux qui sondent les Écritures, de façon à y trouver Christ et la vie éternelle, Jean 5:39, découvriront le précieux « trésor enfoui dans ce champ », d'une valeur inestimable : ils tenteront de l’acquérir par tous les moyens. Bien qu'aucun prix ne puisse être attribué au salut d’une âme, beaucoup de choses cependant doivent être abandonnées pour l’obtenir...

      2. Tous les hommes ici-bas sont très affairés : l’un veut être riche, un autre veut être honorable, ou désire être instruit ; par contre, beaucoup sont déçus, prenant des contrefaçons pour de véritable perles. Jésus-Christ est « La Perle de grand prix » : en La possédant, nous avons suffisamment pour être heureux, ici et pour toujours. Un homme peut acheter de l'or à un prix qui dépasse le cour en vigueur, par contre il ne peut faire la même chose avec cette Perle, de valeur inestimable. Quand le pécheur contrit lève les yeux vers Christ, le Sauveur plein de Grâce, tout ce qui l’entoure, ne représente alors qu’une bien piètre valeur !

      3. Le monde est une « vaste étendue d’eau », où les hommes, errent comme des poissons. Prêcher l'évangile c'est en quelque sorte, « lancer un filet dans cette mer », afin d’en extraire des âmes, pour la gloire de Celui qui a la Souveraineté en ce monde. Les hypocrites et les véritables chrétiens seront en finale, séparés : quelle triste condition pour ceux qui seront alors rejetés au dehors!

      4. Un serviteur de l'évangile, fidèle, habile et consciencieux est en quelque sorte un « scribe », connaissant bien la Parole, et capable de l’enseigner. Christ le compare à un bon maître de maison, veillant à la croissance puis au conditionnement des fruits de l'année, afin d’en tirer toute l’abondance et les différentes variétés, pour le plaisir de ses amis.

      Les expériences passées comme les informations nouvelles ont toutes leur utilité. Notre place est aux pieds de Christ, nous devons quotidiennement garder en mémoire nos anciennes « leçons spirituelles », comme d’ailleurs les nouvelles !

      Matthieu 18

      1

      L'importance de l'humilité. (Matthieu 18:1-6)
      Mise en garde contre les scandales. (Matthieu 18:7-14)
      Comment esquiver les offenses. (Matthieu 18:15-20)
      La conduite envers les frères. Parabole du serviteur sans pitié. (Matthieu 18:21-35)

      Christ a beaucoup parlé de Ses souffrances, mais a dit peu de choses au sujet de Sa Gloire ; les disciples, quant à eux, firent l’inverse, attachant plus d’importance à la renommée qu’à tout le reste.

      Beaucoup aiment entendre parler de privilèges et de gloire, que ce soit dans leur travail ou leurs épreuves éventuelles. Notre Seigneur mit un petit enfant devant Ses disciples, leur assurant solennellement qu’ils ne pouvaient entrer dans Son royaume à moins qu'ils ne se convertissent et ne deviennent comme ce petit. Quand ils sont très jeunes, les enfants ne désirent pas exercer d’autorité, ils ne sont pas spécialement sensibles aux distinctions extérieures, ils sont exempt de toute malice, ils peuvent être enseignés et acceptent volontiers de dépendre de leurs parents. Il est vrai qu'ils commencent rapidement à montrer d'autres dispositions et d'autres idées, dès qu’ils grandissent ; mais ces « marques » de la prime enfance peuvent tout à fait être des exemples d’humilité pour les véritables chrétiens.

      Il est certain que nous avons quotidiennement besoin d'être renouvelés spirituellement, afin de rester simples, humbles, comme de petits enfants, disposés à être le plus petit parmi notre entourage. Poursuivons chaque jour ce but, examinons notre âme !

      Matthieu 20

      1

      La parabole des ouvriers dans la vigne. (Matthieu 20:1-16)
      Jésus annonce encore Ses souffrances. (Matthieu 20:17-19)
      L'ambition de Jacques et de Jean. (Matthieu 20:20-28)
      Jésus guérit deux aveugles, près de Jéricho. (Matthieu 20:29-34)

      La première signification de cette parabole semble être la suivante : bien que les Juifs aient été appelés les premiers dans la vigne, à terme, l'évangile allait être prêché aux Gentils, ces derniers devant recevoir les mêmes privilèges et les mêmes avantages que les premiers.

      La parabole peut être aussi expliquée de façon plus générale ; elle montre alors : 1. Que Dieu n'est débiteur envers aucun homme. 2. Que les nombreuses personnes qui viennent au Seigneur tardivement, n’ayant auparavant que peu d'attirance pour la piété, parviennent parfois, par la bénédiction divine, à un grand niveau de connaissance de la Parole et de la Grâce, devenant ainsi de grande utilité pour les autres. 3. Qu’une récompense finale sera donnée plus tard aux saints, mais la date de leur conversion ne sera pas toutefois prise en compte. Cette parabole décrit aussi l'état de l'église ici-bas ; elle confirme les différentes déclarations du Seigneur : « les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ».

      Jusqu'à ce que nous soyons « engagés » pour le service du Seigneur, nous nous tenons debout tout le jour, dans le désœuvrement : nous sommes alors dans un état coupable, car l’inaction peut révéler un état d'esclavage, au service de Satan. L’endroit où s’est rendu le Maître, c’est le monde, et c’est là que nous sommes appelés, par l'évangile. Venez, quittons cet endroit ! Le travail pour le Seigneur n'admettra aucune diversion.

      Un homme n’a rien à faire pour aller en enfer, mais celui qui veut aller au ciel, doit s’appliquer pour s’y rendre. Le denier romain, mentionné dans cette parabole, permettait à l’époque de vivre pendant une journée. Ceci ne prouve absolument pas que la récompense de notre obéissance à Dieu soit proportionnelle à nos œuvres, ou provienne d’une dette quelconque ; lorsque nous avons terminé notre tâche, nous sommes des serviteurs sans utilité ; mais nous devons garder à l’esprit qu'une récompense nous est promise ; personne ne doit négliger la repentance, et ce, jusqu'à sa vieillesse.

      Dans ce texte, certains ouvriers furent envoyés dans la vigne à la onzième heure : personne ne les avait embauchés avant. Les Païens sont aussi entrés à la « onzième heure » : l'évangile ne leur avait pas été prêché auparavant. Ceux qui auront refusé l'évangile qui leur a été proposé à la « troisième ou à la sixième heure », ne devront pas dire à la « onzième heure », comme les ouvriers de cette parabole : « personne ne nous a engagés ». Sans vouloir décourager quiconque, mais plutôt pour éveiller toutes les âmes, qu'il soit rappelé que c'est encore le temps propice, celui du salut !

      La richesse de la Grâce divine est toujours clairement annoncée parmi les « pharisiens orgueilleux » et ceux qui n’ont de chrétien que le nom. Nous avons souvent tendance à penser que nous avons bien peu de faveurs divines, à l’inverse des autres ; nous sommes persuadés que nous œuvrons beaucoup pour le Seigneur, toujours plus que les autres...

      Si Dieu accorde Sa Grâce aux autres, Il exerce Sa bonté envers eux, et non de l'injustice envers nous. Ceux qui vivent « selon la chair » ont choisi leur part ici-bas : ils seront rémunérés avec les « deniers » de ce monde.

      Les croyants obéissant à Dieu, s’attendent à être rémunérés avec des « deniers célestes », se souvenant qu'ils se sont engagés volontairement pour la cause du Seigneur. Ne voudrais-tu pas « t’engager » totalement pour le ciel, ou cherches-tu le bonheur dans la « vie », ici-bas ? Dieu ne punit personne plus qu'il ne le mérite, Il récompense Ses enfants selon chaque service rendu ; Il ne fait donc tort à personne, en accordant Sa Grâce de façon extraordinaire à certains.

      Remarquez dans ce passage, l'envie qui animait certains ouvriers : c'était en fait un sentiment de jalousie, découlant du bien qui avait été attribué aux autres ; cette pensée ne pouvait que leur nuire.

      Si nous sommes animés par ce genre de mauvaise pensée, (cette jalousie cupide) cela ne peut que déplaire à Dieu, et nuire à nos prochains : c'est un péché qui ne procure ni plaisir, ni profit, ni honneur.

      Renonçons donc à toute revendication orgueilleuse et recherchons plutôt le salut, ce don gratuit ! Ne soyons jamais envieux ni rancunier, mais réjouissons-nous et louons Dieu pour Sa miséricorde envers les autres aussi bien qu'envers nous-mêmes !

      Matthieu 21

      Matthieu 22

      Matthieu 23

      13 Les scribes et les pharisiens étaient des ennemis de l'évangile de Christ, donc, par voie de conséquence, du salut des âmes.

      Il est mauvais de nous tenir loin de Christ, mais il est encore plus grave d’éloigner les autres de Sa Personne. Il n'est pas rare de voir certaines apparences, ou formes de piété, servir de « couverture » aux plus grandes énormités. Mais une telle attitude hypocrite sera jugée deux fois plus sévèrement.

      Ces scribes et Pharisiens cherchaient avant tout à amener le peuple à leur doctrine : ni pour la Gloire de Dieu, ni pour le bien des âmes, mais pour avoir le crédit et l'avantage d'avoir procédé à des conversions. Le gain étant leur « piété », ils essayaient par mille manières, de faire de la religion, le moyen de servir leurs intérêts ici-bas. Ils étaient très stricts et précis, quant aux plus petits détails de la loi, mais néanmoins insouciants et superficiels, quant aux bases les plus importantes.

      Au verset Matthieu 23:24*, Christ ne blâme pas le fait d'accuser ceux qui commettent des péchés légers, ces derniers n’étant en fait que de simples « moucherons », devant être chassés ; Il réprimande, par contre les mêmes personnes, lorsqu’elles tolèrent des fautes graves, engloutissant ainsi, de manière imagée, un « chameau ».

      Alors qu'ils paraissaient être des hommes pieux, les scribes et les Pharisiens n'étaient en pratique, ni sobres ni vertueux. Notre aspect réel n’est en fait que le reflet de notre état « intérieur ». Des apparences peuvent nous donner un côté recommandable, alors que notre être reste néanmoins répugnant ; si notre cœur et notre esprit sont « rénovés » en Christ, il y aura alors nouveauté de vie ; nous devons commencer par nous examiner nous-mêmes, avant de juger les autres !

      La justice des scribes et des pharisiens n’était symboliquement qu’un ornement funéraire, (verset Matthieu 23:29)*, ou qu’une toilette mortuaire, une simple façade. Les cœurs qui demeurent sous l’emprise du péché, suivent manifestement des « chemins trompeurs », s'imaginant qu'ils se seraient opposés aux tendances iniques des temps qui les ont précédés.

      Nous pensons parfois que si nous avions vécu à l’époque où Christ était ici-bas, nous ne L'aurions ni méprisé, ni repoussé, à l’inverse de ce que firent les scribes et les Pharisiens d'alors ; cependant Christ, dans Son Esprit, comme dans Sa Parole, n’est hélas pas mieux considéré actuellement, par certains de Ses serviteurs hypocrites...

      Et il est tout à fait normal que Dieu accorde une rétribution méritée à ceux qui ne cherchent qu’à satisfaire les convoitises de leur cœur. En fait, Christ révèle la véritable nature du cœur de l’homme.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      Matthieu 25

      1

      La parabole des dix vierges. (Matthieu 25:1-13)
      La parabole des talents. (Matthieu 25:14-30)
      Le jugement. (Matthieu 25:31-46)

      Cette parabole des dix vierges retrace une coutume relevant du mariage parmi les Juifs, mais elle se réfère également au grand jour de la venue de Christ.

      Remarquez la nature du christianisme : en tant que chrétiens, nous professons nous appuyer sur Christ, L'honorer, et attendre Sa venue. Les enfants de Dieu sincères sont les « vierges sages », les hypocrites étant, quant à eux « les vierges folles ».

      Ceux qui, selon la Parole, sont « sages » ou « fous », sont en fait des personnes qui négligent leur âme. Beaucoup tiennent une « lampe » en main, montrant ainsi leur profession de foi, mais n'ayant, dans leur cœur, aucune connaissance saine ni recherche de sainteté, qui puisse leur permettre d’affronter les aléas et les épreuves du présent. Leur cœur n’est pas rempli des « saintes dispositions », que peut donner l'Esprit vivifiant de Dieu. Notre lumière doit briller devant les hommes, par le biais de nos bonnes œuvres ; mais cette lumière ne peut jaillir bien longtemps, si nous n’en possédons pas les principes actifs dans notre cœur : la foi en Christ, et l'amour pour Dieu et nos frères.

      Les vierges de cette parabole se sont d’abord toutes assoupies, puis elles s’endormirent. Le retard de l’époux représente l'espace entre la conversion, véritable ou apparente, de ceux qui professent être chrétiens, et la venue de Christ, Celui qui les ôtera de cette terre, lors de leur mort ; ce retard peut s’appliquer aussi à la patience divine, pour juger le monde. Bien qu’à notre avis, Christ semble tarder pour revenir, en fait Il respecte le temps prévu pour ce retour.

      Les vierges sages gardèrent leurs lampes allumées, mais elles se sont assoupies. Trop de chrétiens deviennent parfois négligents : un certain degré d'insouciance réside en leur cœur, au lieu de la vigilance. Ceux qui se permettent de commencer à s’assoupir spirituellement, pourront difficilement s'empêcher de « dormir » : il leur faudra donc redouter un début de décadence spirituelle.

      Ensuite, le texte nous dit qu’un cri se fit entendre : « allez à sa rencontre » ! En fait, c'est un appel à ceux qui sont prêts. L'avis de l'approche de Christ, l'appel à Le rencontrer, sera un cri de réveil. Même ceux qui sont le mieux préparés à rencontrer la mort ont beaucoup à faire pour être réellement prêts, 2Pierre 3:14. En ce jour, il y aura un véritable appel et Il est primordial de savoir comment nous serons « trouvés » à ce moment, et quel sera l’état de notre cœur.

      Certaines vierges manquaient d'huile pour alimenter leurs lampes. Ceux qui ne saisissent « qu'une portion » de la Grâce véritable, en ressentiront un certain manque, à un moment ou l’autre. Un semblant de profession de foi peut éclairer un homme lorsqu'il parcourt ce monde, mais « l'éteignoir » de la vallée de l'ombre de la mort chassera vite cette modeste lumière.

      Ceux qui ne prennent pas soin de vivre la « vie du juste », voudraient cependant mourir comme étant des vertueux. Ceux qui veulent être sauvés doivent posséder la Grâce ; et ceux qui possèdent cette Grâce ne doivent nullement l'économiser ! Le meilleur des hommes a toujours besoin de Christ ! Quand une pauvre âme tourmentée, lors de sa dernière heure ici-bas, se dirige, en pleine confusion, vers Christ, dans la repentance et la prière, la mort vient alors et tout est fini : elle bénéficie alors du salut éternel ; le triste pécheur, de son côté, dans la même situation, reste perdu pour toujours...

      Il arrive, parfois trop tard, qu’il faille « acheter de l'huile spirituelle », pour la faire brûler dans nos lampes, alors que nous aurions dû auparavant « puiser » dans la Grâce, toujours disponible. Seuls pourront aller au ciel plus tard, ceux qui s’y seront d’abord préparés ici-bas. La soudaineté de la mort n’entravera pas le bonheur de notre rencontre avec le Seigneur, du moins si nous nous y sommes préparés !

      La porte de la salle de noces fut fermée : beaucoup chercheront à être admis dans le ciel, alors qu’il sera trop tard. La vaine confiance des hypocrites les fait errer bien loin, en quête d’un bonheur inaccessible.

      L'appel inattendu de la mort peut alarmer le chrétien ; mais s'il se met sans retard à « raviver sa lampe spirituelle », son témoignage brillera, souvent d’ailleurs d'un éclat encore plus vif ; une vaine conduite ne peut qu'éteindre la lampe d'une âme.

      Veillez donc, songez à votre âme ! Soyez sans cesse dans la crainte du Seigneur !

      14 Christ ne garde pas les serviteurs paresseux : en effet, ils ont tout reçu de Lui, et n'ont rien qu'ils puissent considérer comme leur appartenant, (mis à part le péché).

      Les dons que nous recevons de Christ doivent être mis à Son service. Au demeurant, la manifestation de l'Esprit est accordée à tout homme, afin qu’il en tire profit. Le jour approche où nous devrons rendre des comptes au Seigneur : nous devrons tous être jugés pour la « vigilance spirituelle » que nous aurons accordée à notre âme, pour le bien que nous aurons fait aux autres, compte tenu de tous les avantages dont nous avons pu profiter ici-bas. Cela ne signifie pas que grâce au don naturel qu’il a reçu du ciel, un homme puisse accéder de ce fait à la Grâce divine. Le chrétien dispose d’une véritable liberté et d’un privilège : pouvoir servir son Rédempteur, en promouvant Sa gloire, et le bien qu’Il accorde à Son peuple : l'Amour de Christ contraint Son serviteur à ne pas vivre davantage pour lui-même, mais pour Celui qui est mort pour lui, et qui est ressuscité !

      Ceux qui estiment qu'il est impossible de plaire à Dieu, et qu'il est vain de Le servir, ne feront rien qui puisse développer la piété dans leur entourage. Ces mauvais serviteurs se plaignent que Dieu exige d'eux plus qu'ils ne sont capables de donner, et qu'Il les sanctionne en raison de leur incapacité.

      Quoiqu'ils puissent prétendre, le fait est qu'ils manifestent une certaine aversion pour le caractère et l'œuvre du Seigneur. Le serviteur paresseux est condamné à être privé du don céleste qui été préparé à son intention. Il en est de même pour les bénédictions qu’il pourrait recevoir ici-bas ; en fait il passe « à côté » de la Grâce, et de tous Ses bénéfices.

      Ceux qui ne sont pas en réelle communion avec le Seigneur, verront trop tard que tout ce qui aurait pu contribuer à la paix de leur cœur leur a été « caché spirituellement ». Ils connaîtront la ruine et seront jetés dans les « ténèbres du dehors ». C'est le sort des condamnés qui iront en enfer.

      Notre Sauveur termine cette parabole en répétant l’enseignement qu’Il avait précédemment donné, au sujet des serviteurs fidèles : ne soyons jamais envieux des pécheurs, et ne convoitons aucun de leurs biens : ils ne mènent qu'à la mort !

      Marc 1

      Marc 6

      Luc 6

      20 Ce texte est le début du sermon de Christ, dont la plupart des éléments sont développés dans Matthieu 5:7. Certains commentateurs pensent toutefois que cette prédication fut faite à un autre moment et en un autre lieu que celle mentionnée dans l’évangile de Matthieu.

      Tous les croyants qui observent les préceptes de l'évangile, et qui les prennent comme base de conduite, peuvent également s’appuyer sur les promesses qui y sont faites. Des malheurs sont dénoncés à l’encontre des pécheurs qui vivent dans la prospérité : ils sont misérables, bien que le monde puisse les envier... En fait, bienheureux ceux qui sont bénis par Christ, mais ceux qui tombent sous sa malédiction sont vraiment misérables !

      Dans l’au-delà, quel énorme avantage aura celui qui sera sauvé, par rapport au pécheur ! Quelle grande différence sera faite dans leurs rétributions, alors qu’ici-bas le pécheur peut prospérer, alors que l’enfant de Dieu peut être affligé !

      Luc 9

      Luc 10

      Luc 11

      Luc 13

      Luc 15

      Luc 16

      Luc 21

      Luc 24

      Jean 3

      Actes 2

      Actes 3

      19 Dans ce texte, l’absolue nécessité de se repentir est citée solennellement à tous ceux qui désirent que leurs péchés soient effacés, afin qu'ils puissent bénéficier du « rafraîchissement spirituel » que rien d’autre que l'Amour du Rédempteur, ne peut offrir. Bénis soient ceux qui sont conscients de cette vérité !

      Il n'était pas nécessaire pour le Saint-Esprit de faire connaître les temps des promesses des dispensations futures. Ces sujets restent encore obscurs... Mais lorsque les pécheurs sont convaincus de leur culpabilité, ils s’adressent au Seigneur pour obtenir Son pardon ; l’âme perdue qui se convertit et qui croit à la rédemption offerte par Christ, reçoit, par Sa présence spirituelle, un rafraîchissement de Sa part. Au temps de l'épreuve, le Rédempteur peut demeurer « invisible spirituellement » : nous devons alors vivre par la foi, en Lui !

      Actes 11

      Actes 17

      Actes 20

      Actes 26

      2 Corinthiens 7

      Colossiens 1

      2 Timothée 2

      Hébreux 6

      1

      Il est demandé aux Hébreux d'avancer dans la connaissance de la doctrine de Christ ; conséquences de l'apostasie ou d'une régression spirituelle. (Hébreux 6:1-8)
      L'auteur de l'épître exprime sa satisfaction envers la plupart des Hébreux. (Hébreux 6:9,10)
      Il les encourage à persévérer dans la foi et la sainteté. (Hébreux 6:11-20)

      Chaque élément de la Vérité et de la Volonté de Dieu doit être mis en avant par tous ceux qui professent l'Évangile, et doit être gravé dans leur cœur et leur conscience. Nous ne devons pas nous polariser en permanence sur les vains sujets de ce monde ; ils ont leur place et leur utilisation, mais occupent trop souvent notre attention et notre temps, éléments qui pourraient être mieux employés...

      Le pécheur humilié, qui plaide coupable et pleure pour demander miséricorde à Dieu, ne doit pas se décourager par la lecture de ces versets, quelle que soit l'accusation que peut lui porter sa conscience. Ce texte ne prouve pas non plus que celui qui est devenu une nouvelle créature en Christ, puisse en devenir un jour un apostat. L'apôtre ne parle pas de ceux qui ont chuté, en tant que simples pécheurs « passifs », n'ayant jamais été réellement convaincus ni influencés par l'Évangile. De telles personnes n'avaient rien pour les préserver de la chute, aucune conviction de rachat par Christ : elles ne disposaient que d’une profession de foi hypocrite.

      Ce texte ne mentionne pas non plus ceux dont le zèle spirituel s’est émoussé, ou est devenu partiellement rétrograde. Il ne s'agit pas dans ce cas, de péchés, tels que la chute de chrétiens ayant succombé à la tentation, ou au pouvoir de quelque vain plaisir de ce monde charnel. La chute mentionnée ici, est un renoncement manifeste et déclaré à Christ, une inimitié de cœur envers Lui, envers Sa cause et Son peuple, soutenues par des personnes approuvant les actions de Ses bourreaux à la croix, après qu'elles aient néanmoins reçu la connaissance de la Vérité et goûté à Ses consolations. Au sujet de ces âmes, il est dit qu'il est impossible de les ramener à la repentance. Non pas par l’incapacité du sang de Christ, pour obtenir le pardon de leurs péchés, mais parce que ces derniers, par leur véritable nature, sont opposés à tout repentir et à tout ce qui y conduit.

      Certaines personnes peuvent éprouver des difficultés à comprendre ce texte, ayant certains doutes sur la véracité de leur propre repentance, et craignant qu'il n'y ait pas de Miséricorde suffisante pour eux ; pour soulager de telles craintes erronées, elles doivent prendre en compte ce que déclare la Parole au sujet de la nature du péché, à savoir un renoncement total et volontaire à Christ et à Sa cause, associé à une adhésion de cœur avec Ses ennemis.

      Nous devons nous méfier et avertir les autres, de toute approche d'un « abîme » aussi redoutable que celui de l'apostasie ; nous devons parallèlement rester proches de la Parole de Dieu, et veiller à ne pas blesser ni apeurer le faible dans la foi, ou à décourager la personne repentante qui a chuté.

      Les croyants ne goûtent pas seulement la Parole de Dieu, mais ils « s’abreuvent » en Elle, avec toute la bénédiction qui en découle. Celui qui n'est chrétien « que de nom », continuant à rester spirituellement stérile, malgré les effets de la Grâce, ou qui ne produit aucun fruit spirituel, en se vouant à la supercherie et à l'égoïsme, est proche du terrible état décrit ci-dessus ; la misère éternelle est la fin qui lui est réservée. Veillons, dans une humble prudence, prions pour les personnes en « difficulté spirituelle », comme pour nous !

      2 Pierre 3

      Apocalypse 2

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