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4
Les fils de Yavan sont : Élicha, Tarsis, Kittim et Rodanim.
21
Sem, le frère aîné de Japhet, a eu aussi des fils. Il est l’ancêtre d’Éber et de tous les enfants de ses enfants.
22
Les fils de Sem sont : Élam, Assour, Arpaxad, Loud et Aram.
23
Les fils d’Aram sont : Ous, Houl, Guéter et Mach.
24
Arpaxad est le père de Chéla, et Chéla est le père d’Éber.
25
Éber a deux fils : le premier s’appelle Péleg, ce qui veut dire « Division ». En effet, au moment où il vit, les habitants de la terre se divisent. Son frère s’appelle Yoctan.
13
Un fuyard vient annoncer la nouvelle à Abram l’Hébreu, qui habite près des grands arbres sacrés de Mamré, l’Amorite. Mamré est le frère d’Èchekol et d’Aner. Tous les trois sont les alliés d’Abram.
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Ensuite Balaam voit les Amalécites et il prononce cette parole : « Voici Amalec, le pays le plus puissant. Mais plus tard, il sera complètement détruit. »
24
Des bateaux arriveront de Chypre. Ces gens-là écraseront les Assyriens et même les gens de la famille d’Éber. Eux aussi seront détruits. »
1
Message au sujet de Tyr. Bateaux de pleine mer, chantez un chant de deuil. Le port de Tyr est détruit, il n’y a plus de maisons. Vous apprenez cette nouvelle en arrivant de l’île de Chypre.
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Alors elle a écrasé ensemble le fer, la terre cuite, le bronze, l’argent et l’or. Ils sont devenus de la poussière qui s’est envolée comme la paille s’envole au moment où on bat les grains. Le vent les a emportés sans laisser de traces. Et la pierre qui a frappé la statue est devenue une grande montagne qui a rempli toute la terre.
45
Tu as vu la pierre qui s’est détachée toute seule de la montagne. Elle a écrasé le fer, le bronze, la terre cuite, l’argent et l’or de la statue. Eh bien, c’est elle qui représente ce royaume. Le grand Dieu t’a fait connaître ce qui arrivera plus tard. Ton rêve représente vraiment la réalité, et mon interprétation est digne de confiance. »
19
Ensuite, je veux comprendre ce que représente la quatrième bête, qui est différente des trois autres. Elle est effrayante avec ses dents de fer et ses griffes de bronze. Elle mange et elle déchire tout ce qu’elle trouve. Ce qu’elle ne mange pas, elle l’écrase avec ses pattes.
20
Je demande aussi ce que représentent les dix cornes que cette bête a sur la tête. Que représente la corne qui s’est mise à pousser et qui a fait tomber trois cornes ? Cette corne a des yeux et une bouche qui dit des paroles pleines d’orgueil. Elle semble plus grande que les autres.
23
Celui que j’interroge m’explique : « La quatrième bête représente un quatrième royaume sur la terre. Il est différent de tous les autres. Ce royaume mangera tout ce qui existe sur la terre, il écrasera tout sous ses pieds et il déchirera tout.
24
Les dix cornes représentent dix rois. Ils seront à la tête de ce royaume l’un après l’autre. Un onzième roi, différent des autres, prendra le pouvoir et il renversera trois rois.
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Il parlera contre le Dieu très-haut et il fera souffrir le peuple qui lui appartient. Il aura l’intention de changer les jours des fêtes et la loi du peuple de Dieu. Ce peuple sera en son pouvoir pendant trois ans et demi.
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Ensuite, il y aura dans le ciel un jugement qui enlèvera le pouvoir à ce royaume. Ainsi il disparaîtra et sera détruit.
5
Pendant que je réfléchis à ce que je vois, un bouc arrive de l’ouest. Il se déplace très rapidement sur toute la terre. Ce bouc a une corne remarquable entre les yeux.
6
Il se dirige vers le bélier à deux cornes que j’ai vu au bord de la rivière. Il court vers lui de toutes ses forces.
7
Je le vois s’approcher du bélier. Il est en colère contre lui. Il le frappe avec violence et lui casse les deux cornes. Le bélier ne peut pas lui résister. Alors le bouc le jette par terre et l’écrase sous ses pattes. Personne ne peut délivrer le bélier de son pouvoir.
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Le bouc devient de plus en plus fort. Mais au moment où sa force est la plus importante, sa grande corne se casse. À sa place, quatre autres cornes remarquables se mettent à pousser vers les quatre coins de la terre.
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Le bouc, c’est le royaume grec. La grande corne entre ses yeux représente le premier roi.
26
À la fin de ces 62 périodes, on tuera un homme consacré, et personne ne le défendra. Puis un chef viendra avec son armée détruire la ville et le lieu saint. Pourtant, ce chef finira sous les coups de la colère de Dieu. Mais jusqu’à sa mort, il fera la guerre et il détruira tout comme cela a été décidé.
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Pendant la dernière période de sept ans, il obligera beaucoup de gens à faire ce qu’ils ne veulent pas. Après trois ans et demi, il fera cesser les sacrifices et les offrandes. Cet homme destructeur commettra ses actions horribles avec rapidité jusqu’à ce que lui-même soit détruit comme cela a été décidé. »
20
Il me demande alors : « Est-ce que tu sais pourquoi je suis venu auprès de toi ? Je suis venu t’annoncer ce que dit le livre où la vérité est écrite. Pourtant, je dois encore combattre l’ange qui protège la Perse. Au moment où je pars là-bas, l’ange qui protège la Grèce arrive. Et personne ne m’aide à lutter contre ces deux ennemis, sauf Michel, l’ange qui protège Israël.
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Des gens de l’ouest arriveront par bateau et viendront l’attaquer. Il sera découragé et repartira. Il sera très en colère et tournera sa colère contre le peuple avec qui Dieu a fait alliance. Mais il se mettra d’accord avec ceux qui abandonneront l’alliance avec Dieu.
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Il dressera ses tentes royales entre la mer et la montagne sainte du plus beau des pays. Et c’est là qu’il terminera sa vie, sans personne pour l’aider. »
15
« Vous verrez celui qu’on appelle “le Destructeur horrible”. Il sera placé dans le lieu saint. Le prophète Daniel a parlé de lui. – Celui qui lit cela doit bien comprendre ! –
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« Montrez-moi une pièce d’argent. Sur cette pièce, il y a l’image et le nom de quelqu’un. De qui donc ? » Ils répondent : « De l’empereur. »
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Oui, le moment va venir où on dira : “Elles sont heureuses, les femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfant, celles qui n’en ont jamais eu et qui n’ont pas allaité de bébé !”
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Alors les gens se mettront à dire aux montagnes : “Tombez sur nous !” et aux collines : “Cachez-nous !”
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En effet, si on fait du mal à l’arbre vert, qu’est-ce qu’on fera donc à l’arbre mort ? »
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Si nous le laissons continuer, tout le monde va croire en lui. Ensuite, les Romains vont agir, ils vont détruire notre temple et notre nation ! »
2
Il crie d’une voix forte : « Elle est tombée, elle est tombée, la grande Babylone ! C’est là que les esprits mauvais habitent maintenant. Tous les esprits impurs, tous les oiseaux impurs et dégoûtants se réfugient dans cette ville.
3
Oui, elle a donné en abondance le vin de sa prostitution à tous les peuples. Les rois de la terre se sont prostitués avec elle, et les commerçants de la terre sont devenus riches à cause de son immense richesse. »
4
Et j’entends une autre voix qui vient du ciel. Elle dit : « Mon peuple, sors de Babylone ! Ainsi, tu ne participeras pas à ses péchés, tu ne souffriras pas à cause des grands malheurs qui vont la frapper.
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Oui, ses péchés montent jusqu’au ciel, et Dieu se souvient des actions mauvaises de cette ville.
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Traitez-la comme elle a traité les autres, rendez-lui deux fois ce qu’elle a fait. Dans la coupe où elle a mélangé sa boisson, versez-lui une boisson deux fois plus forte.
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Elle a beaucoup aimé la gloire et la richesse. Rendez-lui donc autant de souffrance et de deuil ! Elle dit dans son cœur : “Je suis assise sur un siège de reine, je ne suis pas veuve, je ne serai jamais en deuil.”
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C’est pourquoi, voici les grands malheurs qui sont pour elle : la mort, le deuil et la famine. Ils vont tomber sur elle en un seul jour, et le feu va la brûler. Oui, le Seigneur Dieu qui la juge est puissant. »
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Des rois de la terre se sont prostitués avec elle, ils ont profité de son immense richesse. Alors, en voyant la fumée du feu qui la brûle, ils pleureront sur cette ville et ils seront en deuil à cause d’elle.
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Ils resteront loin d’elle, parce qu’ils auront peur de ses grandes souffrances. Ils diront : « Malheur ! Malheur ! Babylone, grande ville, ville puissante, une heure a suffi pour que Dieu te juge ! »
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Les commerçants de la terre pleurent aussi et ils sont en deuil à cause d’elle. En effet, personne n’achète plus leurs marchandises :
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or, argent, pierres précieuses et perles, toile fine, soie et beau tissu rouge, toutes sortes de bois rares, toutes sortes d’objets en ivoire, en bois précieux, en métal solide, en fer ou en belle pierre,
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cannelle et autres épices, myrrhe et autres parfums, encens, vin, huile, farine et céréales, bœufs et moutons, chevaux et chars, esclaves et prisonniers.
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Les commerçants disent à la ville : « Tous les produits que tu voulais avoir ont disparu de chez toi. Tout ce qui est richesse et beauté est perdu pour toi. Tout cela, on ne le trouvera plus jamais. »
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Les commerçants qui sont devenus riches en faisant du commerce dans cette ville resteront loin d’elle. Ils auront peur de ses grandes souffrances, ils pleureront et ils seront en deuil.
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Ils crieront : « Malheur ! Malheur ! Cette grande ville portait des vêtements en toile fine et en beau tissu rouge. Elle était couverte d’or, de pierres précieuses et de perles,
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mais une heure a suffi pour détruire tant de richesses ! » Tous les capitaines des bateaux, tous ceux qui voyagent sur la mer, les marins et les pêcheurs restent loin d’elle.
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Quand ils voient la fumée du feu qui la brûle, ils crient : « Il n’y a jamais eu de ville comme cette grande ville ! »
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Ils jettent de la poussière sur leur tête, ils pleurent et poussent des cris de deuil. Ils disent : « Malheur ! Malheur ! Cette grande ville a couvert de ses richesses tous ceux qui ont des bateaux sur la mer, mais une heure a suffi pour la détruire ! »
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Ciel, réjouis-toi ! La ville est détruite ! Réjouissez-vous aussi, vous qui appartenez à Dieu, apôtres et prophètes ! Oui, Dieu l’a jugée pour le mal qu’elle vous a fait.
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Alors un ange puissant prend une pierre aussi lourde qu’une meule pour écraser le grain. Il la jette dans la mer en disant : « Voilà comment Babylone, la grande ville, sera abattue d’un seul coup ! On ne la verra plus jamais !
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On n’entendra plus chez toi la musique de ceux qui jouent de la harpe, de la flûte et de la trompette. On ne trouvera plus chez toi ni métier ni artisan, on n’entendra plus chez toi le bruit du grain qu’on écrase.
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La lumière de la lampe ne brillera plus chez toi. Chez toi, on n’entendra plus la voix du jeune marié et de sa femme. Voici pourquoi : tes commerçants étaient les plus puissants de la terre, et ta sorcellerie a trompé tous les peuples.
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De plus, chez toi a coulé le sang des prophètes, le sang de ceux qui appartiennent à Dieu, et de tous ceux qu’on a tués sur la terre. »
Le vainqueur venant de l'ouest, Kittim, désigne proprement l'île de Chypre, puis les côtes de l'Asie Mineure et celles de la Méditerranée (Genèse 10.4, note). C'est donc une puissance surgissant du côté de l'occident qui vient mettre fin à la domination d'Assur, le représentant de la puissance orientale.
La défaite d'Assur est partagée par Héber. Ces deux noms ne peuvent être synonymes, car le verbe étant le même dans les deux propositions, le parallélisme ne serait plus dans ce cas qu'une oiseuse répétition. Sur Héber, voir Genèse 10.24, note. C'était le nom de l'arrière-petit-fils du patriarche Sem dont Assur était le fils. Ce nom désigne donc un cercle plus particulier de peuples orientaux que celui d'Assur. Cette branche restreinte des enfants de Sem est celle à laquelle Genèse 10.21 donne une importance toute spéciale en appelant Sem le père des fils d'Héber. Ceux-ci sont par là qualifiés, en quelque sorte, comme les Sémites par excellence. Ce sont d'un côté les tribus arabes, descendant d'Héber par Joktan ; et, de l'autre, Abraham et sa famille, descendant d'Héber par Péleg ; comparez Genèse 10.25 et 11.17-31. C'est donc de l'humiliation du groupe particulier de ces peuples sémites occidentaux auquel appartenait Israël, que Balaam veut parler en relevant la défaite d'Héber à côté de celle d'Assur. Le conquérant occidental étendra son pouvoir sur l'orient le plus éloigné comme le plus rapproché de la Méditerranée. Sans vouloir retrouver dans ce conquérant ni la Grèce (Alexandre), ni Rome spécialement, il paraît évident que Balaam annonce le choc futur de ces deux moitiés de l'ancien monde et la victoire de l'Occident.
Et lui aussi... Ces mots pourraient se rapporter à Assur dans le sens de : Et en effet Assur aussi doit succomber ; mais compris ainsi ils n'ajoutent rien à la menace précédente, ce qui, dans un oracle aussi concis, est invraisemblable. Puis le pronom lui peut difficilement se rapporter à Assur et à Héber réunis, qui viennent d'être si positivement distingués. Le lui aussi ne peut donc s'appliquer qu'au conquérant venu de Kittim, dont il vient d'être parlé en dernier lieu. Après qu'il aura accompli son œuvre et fait son temps, lui aussi tombera. Ainsi succombent successivement toutes les puissances terrestres depuis le lointain orient jusqu'au lointain occident. Israël lui-même devra subir un temps de captivité, quoiqu'en définitive seul il doive rester debout avec tous ceux qui s'attacheront à lui : car il est béni avec tous ceux qui le bénissent, mais maudit soit qui le maudit ! (verset 9). C'est le peuple de l'Eternel, le porteur du royaume qui subsiste à toujours, le sol d'où s'élève le sceptre vainqueur (verset 17).
Par son horizon en quelque sorte illimité, cet oracle ressemble à celui de Noé (Genèse 9.25-27). Il se soustrait à toutes les mesquines applications par lesquelles on a cherché à en rendre compte. Il sert à peu de chose, pour l'expliquer comme prophétie faite après coup, d'en placer la composition au temps de David, ou un peu plus tard : car il dépasse évidemment cette époque-là. De plus, nous avons vu par combien de traits il se rattache à la situation indiquée dans le récit (Amalékites, Kéniens, Assur) ; et, sauf le nom d'Agag (voir à verset 7), l'avenir est esquissé en contours si vagues que rien n'empêche de l'attribuer à l'homme extraordinaire qui doit l'avoir prononcé. Comment dans ce cas a-t-on eu en Israël connaissance de ces discours ? On a supposé que Balaam lui-même, suivant en quelque sorte le conseil ironique de Balak (24.11, note), s'était rendu auprès de Moïse pour obtenir de lui le salaire que lui refusait ce roi. Il est plus simple d'admettre qu'en raison des relations qui ne cessèrent pas d'exister entre les deux peuples voisins et dont nous avons la preuve dès le chapitre suivant, le récit de cette scène si remarquable put parvenir à Israël par l'un des Moabites qui entouraient à ce moment Balak. N'oublions pas le livre de Ruth qui prouve aussi les relations constantes entre les deux peuples et nous montre une Moabite parmi les ancêtres de David (1.1 ; 4.17).