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Salutation
2
Et à notre bien-aimé Apphie, et à Archippe, notre compagnon d'armes, et à l'Église qui est dans ta maison.
3
La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ !
L'amour et la foi de Philémon
4
Je rends grâces à mon Dieu, faisant toujours mention de toi dans mes prières ; en apprenant la foi que tu as au Seigneur Jésus,
5
Et ta charité envers tous les Saints ; afin que la communication de la foi soit efficace,
6
Par la connaissance de tout le bien qui se fait parmi vous, pour Jésus-Christ.
7
Car, mon frère, ta charité nous a donné une grande joie et une grande consolation, en ce que tu as réjoui les entrailles des Saints.
Paul présente une demande en faveur d'Onésime
8
C'est pourquoi, bien que j'aie en Christ une grande liberté pour te commander ce qui est convenable,
9
Cependant je te prie plutôt, étant ce que je suis, Paul avancé en âge, et même actuellement prisonnier de Jésus-Christ, au nom de la charité,
10
Je te prie pour mon fils Onésime, que j'ai engendré étant dans les chaînes,
11
Qui t'a été autrefois inutile, mais qui maintenant te sera utile, aussi bien qu'à moi, et que je te renvoie.
12
Reçois-le donc comme mes propres entrailles.
13
Je voulais le retenir auprès de moi, afin qu'il me servît à ta place dans les liens où je suis pour l'Évangile.
14
Mais je n'ai rien voulu faire sans ton avis, afin que ton bienfait ne fût pas comme forcé, mais volontaire.
15
Car peut-être n'a-t-il été séparé de toi pour quelque temps, qu'afin que tu le recouvrasses pour toujours ;
16
Non plus comme un esclave, mais comme supérieur à un esclave, comme un frère, particulièrement chéri de moi, et bien plus de toi, selon la chair, et selon le Seigneur.
17
Si donc tu me regardes comme uni à toi reçois-le comme moi-même.
18
S'il t'a fait quelque tort, ou s'il te doit quelque chose, mets-le sur mon compte.
19
Moi, Paul, je te l'écris de ma propre main, je te le rendrai, sans te dire que tu te dois toi-même à moi.
20
Oui, frère, que je reçoive ce plaisir de toi dans le Seigneur ; réjouis mes entrailles dans le Seigneur.
21
Je t'écris, persuadé de ton obéissance, sachant que tu feras même plus que je ne dis.
22
Mais en même temps prépare-moi un logement, car j'espère que je vous serai rendu par vos prières.
Salutations finales
23
Épaphras, mon compagnon de captivité en Jésus-Christ,
24
Marc, Aristarque, Démas et Luc, mes compagnons de travaux, te saluent.
25
La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit !
-
Salutation
1
Paul, prisonnier de Jésus Christ, et le frère Timothée, à Philémon le bien-aimé et notre compagnon d'oeuvre,
2
et à la soeur Apphie, et à Archippe notre compagnon d'armes, et à l'assemblée qui se réunit dans ta maison :
3
Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ !
L'amour et la foi de Philémon
4
Je rends grâces à mon Dieu, faisant toujours mention de toi dans mes prières,
5
apprenant l'amour et la foi que tu as envers le Seigneur Jésus et pour tous les saints ;
6
en sorte que ta communion dans la foi opère en reconnaissant tout le bien qui est en nous à l'égard du Christ Jésus.
7
Car nous avons une grande joie et une grande consolation dans ton amour, parce que les entrailles des saints sont rafraîchies par toi, frère.
Paul présente une demande en faveur d'Onésime
8
C'est pourquoi, tout en ayant une grande liberté en Christ de te commander ce qui convient, -
9
à cause de l'amour, je te prie plutôt, étant tel que je suis, Paul, un vieillard, et maintenant aussi prisonnier de Jésus Christ,
10
je te prie pour mon enfant que j'ai engendré dans les liens, Onésime, qui t'a été autrefois inutile,
11
mais qui maintenant est utile à toi et à moi,
12
lequel je t'ai renvoyé, -
13
lui, mes propres entrailles. Moi, j'aurais voulu le retenir auprès de moi, afin qu'il me servît pour toi dans les liens de l'évangile ;
14
mais je n'ai rien voulu faire sans ton avis, afin que le bien que tu fais ne fût pas l'effet de la contrainte, mais qu'il fût volontaire.
15
Car c'est peut-être pour cette raison qu'il a été séparé de toi pour un temps, afin que tu le possèdes pour toujours,
16
non plus comme un esclave, mais au-dessus d'un esclave, comme un frère bien-aimé, spécialement de moi, et combien plus de toi, soit dans la chair, soit dans le Seigneur.
17
Si donc tu me tiens pour associé à toi, reçois-le comme moi-même ;
18
mais, s'il t'a fait quelque tort ou s'il te doit quelque chose, mets-le-moi en compte.
19
Moi, Paul, je l'ai écrit de ma propre main ; moi, je payerai, pour ne pas te dire que tu te dois toi-même aussi à moi.
20
Oui, frère, que moi, je tire ce profit de toi dans le Seigneur : rafraîchis mes entrailles en Christ.
21
Ayant de la confiance dans ton obéissance, je t'ai écrit, sachant que tu feras même plus que je ne dis.
22
Mais en même temps, prépare-moi aussi un logement, car j'espère que, par vos prières, je vous serai donné.
Salutations finales
23
Épaphras, mon compagnon de captivité dans le Christ Jésus, Marc, Aristarque,
24
Luc, mes compagnons d'oeuvre, te saluent.
25
Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit !
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Salutation
1
Paul, en prison pour avoir servi Jésus-Christ, et le frère Timothée,
2
à Philémon notre cher ami et collaborateur, ainsi qu’à Appia notre sœur, Archippe notre compagnon d’armes, et l’Église qui s’assemble dans ta maison.
3
La grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ.
L'amour et la foi de Philémon
4
Je ne cesse d’intercéder pour toi, cher frère, car ton souvenir se présente à moi chaque fois que je prie. Je remercie Dieu,
5
car j’entends parler de ton amour pour le Seigneur Jésus et pour tous les chrétiens ainsi que de ta foi vivante et loyale.
6
Je demande à Dieu que cette foi qui nous est commune continue à se montrer efficace en toi, qu’elle porte des fruits en t’inspirant des actes de générosité, et qu’elle se communique à d’autres. Que tu puisses reconnaître et apprécier de mieux en mieux les bénédictions qui sont les nôtres en Christ et comprendre pleinement le bonheur que nous avons à marcher avec lui.
7
Oui, j’ai éprouvé une grande joie en apprenant comment tu mettais ton amour en pratique. On m’a raconté, en effet, mon frère, que tu as réconforté le cœur des autres chrétiens. Ces nouvelles sont pour moi d’un grand encouragement.
Paul présente une demande en faveur d'Onésime
8
(J’aurais à présent une requête à t’adresser.) En tant que serviteur du Christ et dans la communion avec lui, je pourrais bien, certes, te donner des ordres en usant de l’autorité que le Christ m’a conférée. J’aurais le droit de te prescrire ce que je considère comme ton devoir.
9
Mais, en pensant aux liens d’affection qui nous unissent, je préfère en appeler à ton amour et t’adresser une demande en mon nom personnel. Oui, celui qui te présente cette requête c’est Paul, un vieillard, et de plus, maintenant, un prisonnier à cause de Jésus-Christ.
10
Je viens te prier en faveur de mon enfant. Oui, ici, dans cette prison, je suis devenu le père spirituel d’Onésime.
11
Oh ! je sais que jadis il n’a guère fait honneur à son nom et qu’il était plutôt « propre à rien ». Mais aujourd’hui, il a bien changé. À l’avenir il te sera certainement très utile, comme il l’est maintenant pour moi.
12
Je te le renvoie donc, bien qu’il soit devenu comme une partie de moi-même.
13
Je l’aurais volontiers gardé auprès de moi : il aurait pu m’assister en ton nom dans cette prison et me rendre les services que tu aimerais me rendre toi-même pendant que je porte ces chaînes à cause de l’Évangile.
14
Je n’ai cependant rien voulu entreprendre sans ton assentiment. Si tu veux m’accorder une faveur, il faut qu’elle soit libre et volontaire, et que tu n’aies pas l’impression d’avoir eu la main forcée. Tu dois pouvoir être généreux de plein gré et accomplir de bonnes actions spontanément.
15
D’ailleurs, qui sait, peut-être Onésime t’a-t-il été retiré pour un temps afin que tu le recouvres pour toujours.
16
Et il te revient, non plus simplement comme un esclave, mais bien mieux qu’un esclave : comme un vrai frère. Pour moi, en tout cas, il est devenu un frère très cher. Il le sera encore plus pour toi, à double titre : comme serviteur dans ta maison et comme chrétien, serviteur du même Seigneur.
17
Si donc tu me tiens toujours pour ton ami, accueille-le comme tu me recevrais moi-même.
18
Si tu estimes avoir été lésé par lui ou s’il te doit quelque chose, porte-le sur mon compte.
19
J’écris ce qui suit de ma propre main pour servir de reconnaissance de dette : Moi Paul, je m’engage à rembourser ses dettes. Je ne veux pas te rappeler ici que tu es toi-même mon débiteur et que tu me dois tout ce que tu es.
20
Oui, frère, puisque nous sommes unis dans le Seigneur, j’aimerais bien en profiter pour te demander la faveur de l’accueillir. Fais-moi ce plaisir. Tranquillise mon cœur pour l’amour du Christ.
21
Je t’adresse cette lettre dans la ferme conviction que tu répondras à mes désirs. J’ai pleine confiance en toi. Je suis même persuadé que tu feras encore plus que je ne demande.
22
J’ai encore une requête : prépare-moi ta chambre d’amis, j’ai bon espoir de voir bientôt vos prières exaucées et de pouvoir revenir chez vous.
Salutations finales
23
Épaphras partage ma captivité à cause du Christ. Il te fait bien saluer.
24
Tu as aussi les salutations de Marc, d’Aristarque, de Démas et de Luc, mes collaborateurs.
25
Je prie Jésus-Christ le Seigneur de vous accorder sa grâce pour (qu’elle vivifie) votre esprit. :::::
-
Salutation
1
Moi, Paul, prisonnier du Christ Jésus, j’écris cette lettre avec Timothée, notre frère. Elle est pour toi, Philémon, notre ami qui travailles avec nous.
2
Elle est aussi pour Appia, notre sœur, et pour Arkippe qui combat avec nous. Elle est encore pour la communauté qui se réunit dans ta maison.
3
Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous bénissent et vous donnent la paix !
L'amour et la foi de Philémon
4
Philémon, quand je prie, je dis toujours ton nom et je remercie mon Dieu à cause de toi.
5
En effet, j’entends parler de ton amour pour tous les croyants et de ta foi envers le Seigneur Jésus.
6
Je demande à Dieu que cette foi qui nous unit, toi et moi, donne de bons résultats. Fais donc connaître tout le bien que nous pouvons réaliser pour servir le Christ.
7
Frère, j’ai été très heureux et consolé parce que ton amour a encouragé les chrétiens.
Paul présente une demande en faveur d'Onésime
8
J’ai quelque chose à te demander. Avec le Christ, j’ai toute liberté pour te dire ce que tu dois faire.
9
Pourtant, j’aime mieux te présenter cette demande au nom de l’amour. Oui, moi, le vieux Paul, moi qui suis maintenant prisonnier du Christ Jésus,
10
je te présente cette demande pour Onésime. Il est devenu mon fils, ici en prison.
11
Autrefois, il ne t’a servi à rien, mais maintenant, il nous rend service, à toi comme à moi.
12
Je le renvoie chez toi, lui qui est une partie de moi-même.
13
J’aurais bien voulu le garder auprès de moi. Il m’aurait rendu service à ta place, dans la prison où je suis à cause de la Bonne Nouvelle.
14
Mais je n’ai pas voulu faire quelque chose sans ton accord. Je ne veux pas t’obliger à cette bonne action, je préfère que tu la fasses librement.
15
Onésime a peut-être été séparé de toi un moment seulement, mais tu vas le retrouver pour toujours.
16
En effet, maintenant, il n’est plus seulement un esclave, il est beaucoup mieux qu’un esclave, c’est un frère très aimé. Moi, je l’aime beaucoup, mais toi, tu dois l’aimer encore plus, parce que c’est un être humain et parce qu’il est chrétien.
17
C’est pourquoi, si tu penses que je suis ton ami, reçois-le comme si c’était moi.
18
Et s’il t’a fait du tort ou s’il te doit quelque chose, mets cela sur mon compte.
19
Moi, Paul, j’écris ces mots de ma main : c’est moi qui paierai. Je ne veux pas te rappeler que toi aussi, tu me dois quelque chose, et c’est ta vie !
20
Alors, frère, rends-moi ce service à cause du Seigneur. Rassure-moi au nom du Christ !
21
Je t’écris en étant sûr que tu feras ce que je demande, et je sais que tu feras encore plus.
22
En même temps, prépare-moi un logement. En effet, je l’espère, à cause de vos prières, je serai bientôt avec vous de nouveau.
Salutations finales
23
Épafras vous salue, il est en prison avec moi à cause du Christ Jésus.
24
Vous avez aussi le salut de Marc, Aristarque, Démas et Luc, qui travaillent avec moi.
25
Que le Seigneur Jésus-Christ vous bénisse !
Et l'apôtre n'oublie pas de mentionner son propre amour pour Onésime, afin de le rendre d'autant plus cher à son maître. Quelle profondeur, quelle délicatesse, quelle puissance d'affection chrétienne !
- Voilà, au fond, comment le christianisme résout la grave question de l'esclavage : du dedans au dehors ; non par la violence, mais par la puissance de l'amour en Christ.
En effet, soit que l'on voie dans ces mots : non plus comme un esclave, la demande positive de libérer Onésime, soit qu'on les restreigne aux sentiments de Philémon pour ce dernier, toujours est-il que les chaînes de l'esclave sont rompues, rompues par l'amour, et alors il est impossible que nul prétende les forger jamais de nouveau.
Quel chrétien pourrait imposer les flétrissures de l'esclavage à un frère bien-aimé ?
Les développements de l'Evangile de Jésus-Christ ont amené nécessairement l'abolition de l'esclavage, et l'amèneront partout. Esclavage et Evangile sont deux choses aussi incompatibles que la lumière et les ténèbres, que Christ et Bélial. (Comparer sur cette question 1Corinthiens 7.21, note ; 1Timothée 6.1,2, note.)