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Psaumes 19

    • 2

      2 Ă  7 Les cieux racontant la gloire de Dieu.

      L'étendue : la voûte céleste. Voir Genèse 1.6, note.

      3

      La suite des mots hébreux se rendrait littéralement comme suit :

      Le jour au jour en transmet le récit,
      Et la nuit Ă  la nuit en donne connaissance.

      L'hébreu naba, que nous traduisons par transmettre, se dit d'une source qui jaillit sans interruption. Chaque jour est représenté comme faisant jaillir à flots, pour la confier au jour suivant, la louange de la gloire divine. Le jour suivant, à son tour, reprend la tâche que lui a laissée le jour précédent ; la nuit reprend de même celle de la nuit qui l'a précédée, pour continuer docilement la marche suivie avant elle.

      4

      On peut traduire aussi : Ce n'est pas un langage, ce ne sont pas des paroles, dont le son ne soit pas entendu. Le sens que nous avons admis établit une vive opposition entre le verset 4 et le verset 5. Bien que l'on n'entende aucune voix, ce langage silencieux parvient jusqu'aux extrémités du monde.

      5

      Leur voix, littéralement : leur domaine, ou même : le cordeau au moyen duquel on mesure un domaine. Les cieux embrassant la terre entière la portée de leur voix s'étend aussi loin que la terre elle-même.

      Saint Paul, sans faire une citation proprement dite des deux premières lignes de ce verset, les applique librement à la prédication de l'Evangile (Romains 10.18).

      Le soleil est, pendant le jour, l'unique, mais le grand prédicateur des cieux.

      8

      8 à 15 Plus admirable encore que la clarté du soleil est celle de la parole révélée.

      8 Ă  11 Eloge de la loi.

      Les vers de ce paragraphe ont une sorte de mouvement rythmique qui se fait sentir même dans la traduction, par le fait qu'une césure bien marquée les sépare en deux hémistiches d'inégale longueur ; chaque fois, le second de ces hémistiches exprime brièvement la conséquence de la vérité exposée dans le premier. On dirait autant de vagues s'élevant, par un mouvement majestueux, pour retomber rapidement. Chacun des six premiers vers célèbre la loi divine sous ses différents aspects, en répétant avec une intention marquée le nom de l'Eternel.

      9

      Les ordonnances sont droites. Révélation de la justice même de Dieu, elles montrent à l'homme la voie droite qu'il faut suivre.

      Le commandement est pur : comme une lumière sans ombre, qui éclaire les yeux.

      10

      La crainte de l'Eternel. C'est ici une nouvelle désignation de la loi, envisagée d'après son contenu ; c'est ainsi que nous disons : l'Evangile, ou la bonne nouvelle, pour le livre qui contient cette bonne nouvelle ou la prédication qui l'expose. Ce que Dieu exige de l'homme, c'est avant tout qu'il le craigne ; en ce sens, la valeur de la loi est permanente (à toujours).

      11

      L'or est ici le symbole de la richesse, et le miel, le plus doux des aliments, celui de la jouissance du cœur.

      12

      12 à 14 L'homme, en face de la loi, s'humilie et demande d'être gardé du mal.

      Une grande récompense. Cette récompense se trouve dans l'observation même des commandements, et non comme salaire final d'un service de mercenaire. Cette manière d'envisager la récompense marque la différence entre l'observation spirituelle de la loi et la justice pharisaïque. Cette dernière d'ailleurs conduit à l'orgueil, tandis que le cœur vraiment obéissant rentre en lui-même, en face d'une loi sainte, pour s'humilier, ainsi que le fait le psalmiste dans les versets suivants.

      13

      Les fautes commises par erreur. Il s'agit ici des péchés non prémédités, commis par inadvertance ou faiblesse, et pour lesquels la loi prévoyait certains sacrifices (Lévitique 4.2 ; 5.15).

      14

      Les péchés volontaires. On traduit aussi : Préserve ton serviteur des orgueilleux. Mais cette pensée est sans lien direct avec ce qui précède et ce qui suit. A la pensée des fautes commises par ignorance ou entraînement, s'ajoute, dans l'esprit du psalmiste, celle des péchés dans lesquels la volonté de l'homme s'affirme orgueilleusement, en opposition à celle de Dieu. Pour de tels péchés, la loi n'admettait pas de pardon (Nombres 15.27-31). Aussi le psalmiste demande-t-il d'être retenu (traduction littérale) loin de tels péchés.

      15

      Courte conclusion du psaume.

      Soient agréées de toi. C'est la formule usuelle employée pour les sacrifices que Dieu tient pour valables (Lévitique 1.3,4, etc.). La prière est une offrande (Psaumes 141.2), et celle de notre psaume a été agréée de l'Eternel, qui, par son moyen, a provoqué depuis des siècles, dans les cœurs des croyants, d'innombrables offrandes de même nature.

      Le besoin de secours, l'adoration, la joie et la certitude de la délivrance remplissent à la fois l'âme du psalmiste au terme de sa méditation et s'expriment en ces deux noms donnés à l'Eternel : mon Rocher et mon Rédempteur.

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