ACCEPTION DE PERSONNESCette expression transcrit littéralement la traduction de la Vulgate personarutn acceptio, pour rendre les mots hébreu ou grec (A.T., nâsâ …
ALLIANCEHébr. berilh, assyr. biritu, grec dia-thèkè-- pacte au moyen duquel des personnes ou des sociétés unissent leurs intérêts ou stipulent …
CAUSE1. La notion philosophique de cause, c-à-d. le principe de la causalité qui se trouve à l'origine de tout fait …
ÉGALITÉAu seul Dieu vivant, rien ni personne ne peut être égalé ( Esa 46:5 ). Créateur de tous les hommes …
ESCHATOLOGIESubdivision de la théologie qui concerne « les choses dernières » (du grec eschata =choses dernières) et traite par conséquent …
LUC (évangile de) 4.IV Caractères. 1. DE FOND. 1° EVANGILE UNIVERSALISTE . La bonne nouvelle du salut en Jésus-Christ s'adresse à tous les …
MARC (évangile de) 5.V Valeur historique et religieuse. L'évangile se présente donc, dans l'ensemble, non pas comme une anthologie d'anecdotes relatives à Jésus, …
MISÉRICORDECe mot a deux sens à la fois distincts et complémentaires. I La miséricorde est le sentiment par lequel la …
MISSIONI La notion missionnaire dans l'A.T. L'étude de la pensée israélite primitive au sujet des étrangers (voir Prosélyte) montre qu'aux …
PAUL (l'apôtre) 8.VII Le penseur. Aux questions que la vie chrétienne et l'activité apostolique posaient devant lui, Paul n'apportait pas, en effet, …
PRIÈREI La prière chez les Israélites. La prière des anciens Hébreux est solidaire de celle du reste de l'humanité par …
PROPHÈTE 7.VII La prophétie messianique, « Pour une part le yahvisme a préparé la ruine des petits États où Yahvé était …
PROVIDENCENous distinguerons la Providence de la Prescience, celle-ci attribuant à Dieu la faculté de prévoir l'avenir, celle-là le pouvoir de …
RÉDEMPTIONDéfinition biblique de Rédemption (la) : La rédemption est au cœur même du christianisme. Elle prédomine à tel point qu'elle …
RENOUVELLEMENTEn son sens strict, ce terme correspond aux mots grecs de la racine d'anakaïnizeïn, que le N.T. applique à la …
RÉSURRECTIONI Résurrection et immortalité. Avant d'aborder l'étude biblique de la résurrection, il est nécessaire de distinguer la résurrection de l'immortalité …
ROMAINS (épître aux)L'année 56 (ou peut-être 57), avec les deux crises de Galatie et de Corinthe, avait été, pour l'apôtre Paul, particulièrement …
SIMON PIERREI Pierre disciple de Jésus. Les seuls renseignements que nous ayons sur Pierre, disciple de Jésus, nous sont fournis par …
VOCATIONDu latin vocatio, de vocare =appeler, interpeller, inviter ; en français, s'emploie au figuré : appel, invitation, sollicitation intérieure. On …
En même temps, il conclut cette partie de son épître (Ro. 9-11), consacrée à la théodicée, à la justification de Dieu et de sa conduite envers les hommes pécheurs.
Enfin, il résume tout l'exposé dogmatique de son épître : il a prouvé à tous, tant Juifs que gentils qu'ils sont assujettis au péché, que Dieu les a tous enfermés dans la désobéissance comme dans une prison, qu'il les a forcés à reconnaître leur misère et à en gémir, afin de pouvoir faire miséricorde à tous, c'est-à-dire par pure grâce et au moyen de la foi, sans distinction de nationalité ; car il n'y a pour tous qu'un même Sauveur et un même salut.
- Cette interprétation de notre verset est rendue évidente par le contexte, où l'apôtre parle des dispensations de Dieu envers les Juifs et les gentils, considérés comme groupements ethniques, et non du sort des individus.
L'expression dont il se sert, et qui est imparfaitement rendue par : tous les hommes (grec les tous), désigne toutes les sortes d'hommes, qu'ils soient Juifs ou gentils. (comparez 1Corinthiens 9.22) On n'est donc pas fondé d'invoquer ce passage en faveur du salut final de tous les individus.
Dans Galates 3.22, où Paul énonce une pensée analogue : "l'Ecriture a tout enfermé sous le péché," il ajoute : "afin que ce qui avait été promis fût donné, par la foi en Jésus-Christ, à ceux qui croient." Cette voie de la foi demeure, dans tous les cas, l'unique voie du salut.
- "Jamais coup d'œil plus vaste ne fut jeté sur le plan divin de l'histoire du monde. D'abord l'époque de l'unité primitive, dans laquelle la famille humaine ne forme encore qu'une totalité indivise ; puis l'antagonisme entre les deux fractions religieuses de l'humanité créés par la vocation d'Abraham : les Juifs demeurant dans la maison paternelle du monothéisme, mais avec un esprit légal et servile, et les païens livrés à leurs propres voies. Au terme de cette période, l'apparition du Christ décidant la rentrée de ceux-ci au foyer domestique, mais en même temps la sortie de ceux-là. Enfin les Juifs, cédant aux sollicitations divines et au spectacle du salut dont jouissent les païens graciés ; et l'universalisme final, dans lequel se résolvent toutes les dissonances antérieures, remplaçant, sous une forme infiniment supérieure, l'unité primitive et faisant contempler à l'univers la famille de Dieu pleinement constituée." Godet.