L'église prophétique - Dynamique charismatique - 4/14
Dans ces temps de plus en plus troublés, Dieu nous donne de plus en plus de puissance. L'Eglise est accompagnée …
Les croyants doivent se consacrer à Dieu. (Romains 12:1,2)
Ils doivent être humbles, et utiliser fidèlement leurs dons
spirituels, à leur place respective. (Romains 12:3-8)
Exhortations à divers devoirs. (Romains 12:9-16)
Exhortations à une conduite paisible envers tous les hommes,
avec indulgence et bienveillance. (Romains 12:17-21)
Il a imploré les Romains, ses frères en Christ, par la miséricorde divine, à présenter à Dieu, leur corps, comme un sacrifice vivant. C’est en fait un appel puissant. Nous recevons tous les jours du Seigneur les fruits de Sa Miséricorde ! Offrons-Lui tout notre être en retour, tout ce que nous avons, tout ce que nous pouvons faire : d’ailleurs, que cela peut-il représenter, par rapport à toutes les grandes richesses spirituelles qu’Il nous accorde ?
Que peut accepter Dieu, de notre part ? Un culte raisonnable, (un service intelligent) verset Romains 12:2*, auquel nous sommes capables de donner une raison, par la foi. La conversion et la sanctification sont le renouvellement de l'esprit ; elles consistent en un changement, non pas de la nature, mais des qualités de l'âme. Les progrès de la sanctification, conduisent de plus en plus à « la mort au péché », à une vie droite, éléments qui sont opérés dans un renouvellement spirituel, jusqu'à ce que tout cela soit parachevé dans la Gloire céleste.
Le grand ennemi de ce renouvellement est l’attirance de notre être vers les attraits de ce monde. Soyons prudents, lorsque nous élaborons des plans, même soi disant positifs : veillons à ce que ces projets ne reposent pas sur les fondements éphémères de ce monde. Ne tombons pas dans les habitudes de ceux qui marchent selon les convoitises de la chair, et qui ont leur esprit braqué sur les désirs terrestres.
L'œuvre du Saint Esprit commence d'abord par l’ouverture de la compréhension, puis elle opère sur la volonté, les affections et les conversations qui nous animent, jusqu'à ce qu'il y ait un changement dans l'ensemble de notre être, dans la recherche de la ressemblance avec Dieu, dans Sa connaissance, Sa justice et Sa véritable sainteté. Être pieux, c'est nous abandonner à Dieu !
* Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.
Tous les saints forment un corps en Christ, Celui qui en est la Tête et le Centre. Dans le corps spirituel quelques-uns sont parfaitement aptes à accomplir certaines tâches, auxquelles ils sont appelés ; d'autres sont destinés à des services différents.
Nous devons accomplir tout le bien dont nous sommes capables, les uns envers les autres, dans l'intérêt commun. Si nous prenions conscience sérieusement des capacités dont nous sommes dotés, (et que nous sommes loin d’exploiter correctement), cela nous rendrait plus reconnaissants envers Dieu. Mais comme nous ne devons pas être fiers de nos talents, nous ne devons pas, de la même manière, sous prétexte d'humilité, devenir oisifs, afin de ne pas chercher à « vivre aux crochets » des autres. Nous ne devons pas dire : « je ne suis rien, donc je vais rester encore assis et ne rien faire » ; tenons plutôt ces propos : « je ne suis rien par moi-même, mais je me donnerai à l'extrême, dans la force de la Grâce de Christ » !
Quels que soient nos dons, notre situation, cherchons à servir humblement, avec diligence, dans la joie et en toute simplicité, non pas en recherchant notre propre intérêt, mais celui des autres, pour ce monde et celui qui est à venir !
Nous ne devons pas seulement pratiquer ce qui est bon, mais nous devons nous y attacher. Tout notre devoir envers notre prochain se résume en un mot : l'amour. Ce dernier se manifeste chez les parents, envers leurs enfants, il est plus tendre et naturel que tout autre, il n’est pas hypocrite, il n’a pas de contrainte.
L'amour pour Dieu et notre prochain, avec du zèle pour l'Évangile, rendra le chrétien sage, appliqué à toutes ses occupations ici-bas, en lui permettant d'obtenir, à l’occasion, une bonne compétence professionnelle. Dieu doit être servi, sous l’influence du Saint-Esprit. Il est honoré par notre espérance et notre confiance en Lui, particulièrement quand nous nous réjouissons dans de telles pensées. Nous servons le Seigneur, non seulement quand nous travaillons pour Lui, mais aussi lorsque nous restons sereins, face aux souffrances de l’épreuve.
La patience à l'égard de Dieu est la véritable piété. Ceux qui se réjouissent dans l'espérance céleste seront vraisemblablement patients dans la tribulation. Ne négligeons pas la pratique de la prière, sans nous lasser.
Non seulement les chrétiens doivent savoir exprimer de la gentillesse pour leurs amis et leurs frères, mais ils ne doivent pas céder à la colère, même contre leurs ennemis. Celui qui n’adresse que de simples paroles d’encouragement à son frère dans le besoin, se moque de lui : en fait, il doit pourvoir à son soutien. Soyez prêt à aider ceux qui pratiquent le bien : si l'occasion se présente, nous devons accueillir des étrangers. Bénissez-les, ne maudissez pas. Cela exige beaucoup de bonne volonté ; il ne s’agit pas de ne les bénir que dans nos prières, en les maudissant en d'autres temps : il faut les aimer en permanence, n’ayant aucune pensée négative à leur égard.
Le véritable amour chrétien nous fera prendre part aux peines et aux joies des uns et des autres. Cherchez, dans toute la mesure du possible, à vous entendre avec vos frères, dans les mêmes vérités spirituelles ; quand vous constatez que cela est parfois difficile, soyez au moins unis dans votre amour mutuel. Considérez l’orgueil de ce monde et tous ses fastes, avec un saint mépris. N'y portez pas attention ; ne le convoitez pas.
Contentez-vous de la position où Dieu vous a placés, dans Sa sainte Providence. Rien ne pourra plus nous nuire que le péché. Nous n’éprouverons jamais de condescendance envers les autres, si nous sommes dépassés par nos propres iniquités ; c'est pourquoi tout péché qui subsiste en nous doit être mortifié.
Il ne faut rendre à personne le mal pour le mal. La vengeance appartient aux « primitifs », inconscients de la présence d'un être suprême au-dessus de leur tête, ou d'une existence future. Nous devons non seulement pratiquer le bien, mais aussi rechercher à faire tout ce qui est respectable, ce qui, par notre témoignage, incite à la piété, tous ceux que nous côtoyons.
Veillez à pratiquer ce qui procure la paix ; si possible sans offenser Dieu, ni heurter votre conscience. Ne vous vengez pas vous-même. C’est une tâche vile, cependant, un remède existe : laissez agir la colère divine !
Quand un homme est excité, et que la tension est à son comble, laissez cela passer, de peur que cette fureur ne se tourne contre vous. Notre ligne de conduite, dans ce domaine, est clairement indiquée dans la Parole : si nos ennemis ne sont pas « attendris » par notre bienveillance persévérante, ne cherchons pas vengeance ; ils seront « consommés » par le courroux de Dieu, « à qui appartient la vengeance et la rétribution ».
Le dernier verset de ce texte exhorte l’homme à avoir des sentiments difficilement acceptables en ce monde : dans toute lutte ou dispute, celui qui se venge est conquis, celui qui pardonne étant le conquérant. Ne soyez pas vaincus par le mal. Apprenez à vous battre contre les mauvais desseins érigés contre vous, en conservant votre âme en paix. Celui qui observe cette règle, sera finalement le plus fort. Les enfants de Dieu sont en droit de se demander s'il n'est pas préférable de posséder une telle sagesse, vis-à-vis de la vengeance, par le biais de l’Esprit saint, plutôt que toutes les richesses de ce monde...
En cliquant sur le bouton « Accepter tous les cookies », vous acceptez que TopChrétien utilise des traceurs (comme des cookies ou l'identifiant unique de votre compte utilisateur) et traite vos données à caractère personnel (comme vos données de navigation et les informations renseignées dans votre compte utilisateur) dans les buts suivants :
La période entière dépend du participe : or, ayant des dons différents (comme les membres du corps ont des onctions diverses).
Plusieurs exégètes et éditeurs rattachent ce participe au verbe précédent : nous sommes un seul corps en Christ, tous membres les uns des autres, mais en ayant des dons différents.
Paul énumérerait dans la suite ces dons différents, en indiquant la sphère dans laquelle chacun s'exerce. On peut objecter :
1° que l'antithèse à l'unité du corps est déjà exprimée à verset 5 "nous qui sommes plusieurs," et que ce verset a ainsi un sens complet par lui-même ;
2° que l'exhortation de verset 3, à nous limiter selon la mesure de la foi qui nous est départie, domine tout ce passage, que ce n'est donc pas arbitrairement que l'on prête à l'apôtre l'intention d'inviter ses lecteurs à employer comme ils le doivent les dons qu'ils ont reçus et qu'il énumère ; les compléments : selon la mesure de la foi, (verset 6) dans le ministère, (verset 7) etc., ne se comprennent que s'il a cette intention d'exhorter ses lecteurs à bien employer leurs dons ; à verset 8, en particulier, la note de l'exhortation est clairement donnée.
Il est donc naturel de sousentendre le verbe : exerçons les, après le participe : ayant des dons différents.
Les dons (grec charismes, du mot charis, grâce) sont communiqués par le Saint-Esprit et reçus par la foi ; nous les possédons selon la grâce qui nous a été donnée.
A verset 3, Paul appelait son apostolat la grâce qui m'a été donnée ; ici il applique cette expression au ministère que tout membre de l'Eglise exerce dans son sein. Soit l'énumération de ces dons.
Chacun est accompagné d'un complément circonstanciel qui indique la manière ou la sphère de son emploi. Soit la prophétie : si c'est le don de prophétie que nous avons reçu, exerçons-le selon la mesure de la foi.
Le prophète, c'est celui qui "parle, édifie, exhorte, console," (1Corinthiens 14.3) sous l'inspiration de l'Esprit. Dieu lui accorde des révélations pour qu'il en fasse part à ses frères. Il doit, pour montrer sa modestie et ne pas sortir des limites qui lui, sont assignées, prophétiser (grec) selon l'analogie de la foi. Le mot analogie ne se trouve qu'ici dans le Nouveau Testament ; il signifie proportion, correspondance.
D'anciens interprètes ont entendu par la foi la croyance, la doctrine reçue dans l'Eglise ; le prophète devrait se conformer à cette doctrine. Mais le mot foi n'a jamais cette signification chez Paul ; il est toujours pris au sens subjectif de confiance, sentiment religieux, conviction. Cette confiance n'est pas sans objet ; elle s'attache à Jésus-Christ et à son œuvre rédemptrice ; néanmoins la foi est, avant tout, un sentiment personnel.
On peut dès lors se demander si la foi qui doit servir de règle au prophète c'est la sienne ou celle de ses auditeurs. Dans ce dernier cas, l'apôtre inviterait le prophète à ne point troubler ceux qui l'écoutent par des révélations ou des exhortations qu'ils ne seraient pas en état de recevoir ou de suivre.
Mais il nous semble plus probable, vu la ressemblance des expressions, qu'il répète, en l'appliquant spécialement à ceux qui ont le don de prophétie, la recommandation de verset 3 : se limiter selon la mesure de la foi que Dieu a départie à "chacun ;" que le prophète se garde de dépasser cette mesure en affichant, par orgueil, une assurance qu'il ne possède pas vraiment !
- Soit un ministère : si nous avons un ministère, exerçons-le dans les limites de ce ministère, sans en sortir pour étendre, par vaine ambition, notre activité à d'autres domaines : que l'ancien n'aspire pas à jouer le rôle de prophète, que le diacre n'empiète pas sur les fonctions de l'ancien.
Quelques historiens invoquent cette recommandation pour prouver qu'il y avait déjà dans l'Eglise de Rome des charges régulièrement instituées. On leur objecte que, dans tout ce passage, il s'agit de dons (verset 6) plutôt que de charges, que l'apôtre a en vue des activités spontanément exercées par des membres de l'Eglise. Cependant l'énumération de ces multiples fonctions et la recommandation faite à ceux qui les remplissent de se borner chacun à sa tâche nous paraissent supposer une organisation plus ou moins arrêtes.
Le terme de ministère (grec diaconie) peut s'appliquer aux fonctions des anciens et des évêques, aussi bien qu'à celles des diacres. Ceux qui exercent un ministère, ce sont ceux qui servent l'Eglise dans une activité pratique, tandis que les prophètes la servent par la parole. (comparez 1Pierre 4.11)