907 - baptizoplonger, immerger, submerger (d'un navire coulé) purifier en plongeant ou submergeant, laver, rendre pur avec …
1453 - egeiroréveiller, faire lever réveiller du sommeil, s'éveiller se réveiller du sommeil de la mort, revenir …
1487 - eisi, soit que
1893 - epeiquand, depuis du temps: après que, comme d'une cause: depuis, voyant cela, parce que, puisque, …
2532 - kaiet, aussi, même, en effet, mais
3498 - nekrosréellement celui qui a rendu son dernier souffle, sans vie décédé, parti, celui dont l'âme …
3654 - holosentièrement, tout à fait
3756 - ounon, pas; dans des questions directes espérant une réponse affirmative
4160 - poieofaire avec les noms des choses faites, produire, construire, former, façonner, etc. être les auteurs, …
5101 - tisqui, lequel, ce qui ...
5228 - huperen faveur de, pour l'amour de au delà de, plus de plus, au delà, au-dessus …
5692Temps - Futur 5776 Voix - Active 5784 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 814
5743Temps - Présent 5774 Voix - Passive 5786 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 271
5746Temps - Présent 5774 Voix - Passive 5786 Mode - Participe 5796 Nombre - 360
Ce verset verset 29, certainement très clair pour les premiers lecteurs de l'épître, parce qu'il suppose un usage du baptême qui leur était connu, est pour nous d'une interprétation tout à fait incertaine, l'usage auquel il fait allusion n'étant pas mentionné ailleurs. On est donc réduit à des suppositions.
L'une consiste à croire que les chrétiens se faisaient administrer le baptême pour des morts (parents ou amis), qui n'avaient pas pu le recevoir de leur vivant, ou à leur place ; mais outre que cet usage, adopté plus tard dans certaines sectes, probablement d'après ce passage même, ne pouvait guère exister au temps des apôtres, peut-on admettre que Paul eût approuvé une telle superstition et argumenté d'une erreur pour établir une vérité ? D'ailleurs, l'emploi de l'article défini : les morts, montre qu'il avait en vue, non certains cas accidentels, mais la généralité des morts.
D'autres estiment qu'il fait allusion à l'usage d'administrer le baptême sur les morts, c'est-à-dire sur les tombeaux des chrétiens, spécialement des martyrs, ce qui n'est pas plus admissible, bien que le sens grammatical permette cette version.
Enfin, M. Godet et quelques interprètes pensent qu'il ne s'agit pas ici du baptême d'eau, mais d'un baptême de sang, c'est-à-dire de chrétiens qui subissaient le martyre, et qui étaient ainsi introduits dans l'Eglise glorifiée.
Passant sur les nombreuses interprétations qui ont été proposées encore, nous nous arrêtons à celle qui nous paraît la plus probable.
Le baptême, outre sa signification intérieure, était, au dehors, le moyen de l'introduction dans l'Eglise. On sait que, dès les temps les plus anciens, on le demandait fréquemment aux approches de la mort seulement, soit dans une maladie dangereuse, soit dans les persécutions, (verset 32) surtout avec l'idée de ne plus pécher après l'avoir reçu. Celui qui recevait le baptême en de telles circonstances était baptisé, non pour les vivants, mais pour les morts, c'est-à-dire était introduit dans l'Eglise déjà glorifiée, et non plus dans celle qui combattait sur la terre.
Mais s'il n'y a point de résurrection des morts, ce besoin du cœur, cette vive espérance n'était qu'une déception de plus ; à quoi bon ce baptême qui trompe ? Que feront-ils ? Qu'ont-ils à attendre ? Ce raisonnement est déjà tout entier dans le verset 18 et se reproduit sous une autre forme dans versets 30-32. On peut ponctuer ainsi : "Que feront ceux qui sont baptisés pour les morts ? Si absolument les morts ne ressuscitent point, pourquoi aussi sont-ils baptisés pour les morts (variante préférable : pour eux) ?"